Les insatiables

du 4 septembre au 31 décembre 2009
1h30

Les insatiables

Petites vies et grands rêves... Une pièce d'Hanokh Levin, incarnée par un trio de choc (Marianne James, Lionel Abelanski et Patrick Braoudé). Un des événements de la rentrée théâtrale.

Petites vies et grands rêves
Note de mise en scène
Rencontre avec Laurence Sendrowicz, adaptatrice et traductrice

  • Petites vies et grands rêves

Trois personnages, deux hommes et une femme, abordent tous la quarantaine en célibataires avec une grande envie de rencontrer l’âme soeur et de se marier.

Oui mais... pas si simple. Car comment faire et ressentir l’amour quand l’un s’accroche à ses petites économies, l’autre à son stock de capotes ( unique héritage d’un père aux investissements plutôt étonnants ) et la troisième à sa pharmacie ?

Joyeux trio de constipés du coeur, où chacun essaie, avec beaucoup d’efforts mais une déplorable stratégie, de s’élever au-dessus de sa propre mesquinerie... à condition que ce soit l’autre qui paie.

Et si, à quarante ans, l’espoir peut encore pointer le bout de son nez, si l’on peut encore rêver à une communion de biens et de sentiments ou, à défaut, à un hypothétique Texas peuplé de filles pulpeuses et disponibles, que se passe-t-il lorsque l’on se retrouve, vingt ans plus tard, avec les mêmes aspirations et, tout aussi intact, le même refus de donner ?

Car chez Levin, l’âge ne rend les gens ni plus intelligents, ni plus généreux et nos trois protagonistes, symboles d’une humanité engluée dans sa médiocrité et incapable ne serait-ce que d’un instant de grâce, finiront, seuls, à se demander quand se lèvera le rideau qui leur masque la scène flamboyante où ils pourront enfin vivre...

Adaptation de Laurence Sendrowicz.

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  • Note de mise en scène

Les Insatiables pointe les blessures de l’amour déçu. Quand j’ai découvert la pièce, j’ai été frappée par la manière dont l’auteur secouait, bousculait, bouleversait en allant droit au but sur la question de l’amour et de la solitude dans toute sa modernité. Je me suis sentie complice de son ton, parfois burlesque, d’autres fois terriblement touchant et émouvant.

Découvrir le théâtre de Hanokh Levin, c’est entrer au coeur des questions existentielles. Comme une farce moderne qui pousserait nos peurs profondes à leur paroxysme, en pointant la difficulté d’aimer, notre animalité, nos lâchetés, nos peurs de la solitude, la peur de mourir, nous allons nous attacher à l’humour à la fois grinçant et populaire de l’auteur qui permet de nous y reconnaître.

Le fossé entre la petite vie de nos personnages et leurs grands rêves, leur lucidité sur ce qu’ils ont laissé passer comme chance, et sur ce qu’ils ne seront jamais, offrent une dynamique de comédie implacable.

Hanokh Levin pousse le burlesque dans certaines scènes, il force le trait d’une folie qui habite ses personnages. C’est dans la recherche d’authenticité sans maniérisme, en suivant de près le rythme, les tempos de comédie qui caractérisent le ton de Hanokh Levin, que la farce intemporelle émergera.

Une scène dépouillée, des décors minimalistes laissant place à la lumière pour nous suggérer les lieux, le temps qui passe, le cosmos. Les personnages sont le décor, le rythme, le ton. Une musique qui épousera l’énergie des personnages mais aussi leur lyrisme, leur poésie. Les chansons intégrées au texte des Insatiables entreront naturellement comme la prolongation d’une phrase, d’une pensée, d’un ressenti de chaque personnage.

Le tout accompagné d’une gestuelle qui nous révèlera ce que l’on n’ose pas dire avec les mots, grâce au talent de Ged Marlon auquel j’ai fait appel.

La rencontre de trois acteurs comme Marianne James, Patrick Braoudé et Lionel Abelanski permet les extrêmes, la folie, le burlesque tout en allant au coeur des émotions, tout en véhiculant naturellement une dimension poétique.

Guila Braoudé

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  • Rencontre avec Laurence Sendrowicz, adaptatrice et traductrice

Nous qui voulons tout, combien sommes-nous prêts à donner ? Qui ne s’est pas surpris à faire, malgré lui, de ces calculs peu reluisants d’où l’on ne sort jamais vainqueur ?

C’est sans doute face à cette grande perplexité que Levin, avec les Insatiables, a pris trois représentants de notre espèce, les a mis dans un bocal, a fermé hermétiquement le couvercle et s’est installé là, à la même hauteur qu’eux, pour disséquer comment, jusqu’à ce que mort du sentiment s’ensuive et d’échec en échec, l’être humain creuse lui-même son propre malheur. Pourtant, il s’en faudrait de si peu !

Et comment fait-il, ce Levin, pour tisser cet impitoyable marchandage avec une telle flamboyance ? Pour nous montrer la médiocrité de l’âme avec autant de générosité et d’humour ?

Comment fait-il pour nous poser les questions les plus dérangeantes, pour nous entraîner avec ses personnages dans nos retranchements les plus poisseux, pour nous asséner des coups de fouet retentissant de méchanceté... et obtenir, a contrario, cette intensité salutaire que nous savourons à chaque réplique, à chaque situation ?

Car miracle de cet auteur à l’écriture si singulière, en nous montrant le pire, il déclenche chez nous une furieuse envie d’aller vers le meilleur.

Laurence Sendrowicz

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Sélection d’avis du public

RE: Les insatiables Le 1° janvier 2010 à 21h51

Mauvais comédiens ; nul ! nul ! on est parti au bout d'une demi-heure tellement c'était affligeant !

RE: Les insatiables Le 28 décembre 2009 à 14h29

Que dire ......, moi qui régole pour un rien, ça ne m'a pas fait rire, sourire oui mais bon. Par contre, j'admets que Marianne james joue fort bien mais décor nul, triste, il manque le petit + . De +, un des acteurs a fait un malaise donc on est resté sur notre fin et comme par hasard, les responsables se sont tous sauvés à la sortie du théatre.... Pas très commercial mais bon dommage.

RE: Les insatiables Le 21 décembre 2009 à 18h20

Glauque !!

RE: RE: RE: Les insatiables Le 28 novembre 2009 à 23h38

Affligeant

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RE: Les insatiables Le 1° janvier 2010 à 21h51

Mauvais comédiens ; nul ! nul ! on est parti au bout d'une demi-heure tellement c'était affligeant !

RE: Les insatiables Le 28 décembre 2009 à 14h29

Que dire ......, moi qui régole pour un rien, ça ne m'a pas fait rire, sourire oui mais bon. Par contre, j'admets que Marianne james joue fort bien mais décor nul, triste, il manque le petit + . De +, un des acteurs a fait un malaise donc on est resté sur notre fin et comme par hasard, les responsables se sont tous sauvés à la sortie du théatre.... Pas très commercial mais bon dommage.

RE: Les insatiables Le 21 décembre 2009 à 18h20

Glauque !!

RE: RE: RE: Les insatiables Le 28 novembre 2009 à 23h38

Affligeant

RE: RE: Les insatiables Le 11 octobre 2009 à 12h32

Quelle oeuvre gigantesque ! les petits travers d'une vie ordinaire confrontés aux grandes questions de la vie, qui forgent le destin, ou pas... Et des comédiens fabuleux, drôles, égaux en talents, portés par une mise en scène originale et étudiée. On rit, on éclate de rire, même, mais on sait qu'on a profondément envie de pleurer pour ces vies gâchées, qui ne sont pas tant que ça des caricatures de comédie ! un très très très bon spectacle !

RE: Les insatiables Le 3 octobre 2009 à 19h12

NULLISSIME !!!!

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Spectacle terminé depuis le jeudi 31 décembre 2009

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