« On est grand par l’amour et plus grand par les pleurs. » Hoffmann, Épilogue
- Opéra fantastique en un prologue, trois actes et un épilogue (1881)
Lorsqu’il s’attelle à la composition des Contes d’Hoffmann, Offenbach a déjà plus de cent opéras à son actif. Laissée inachevée en raison de la mort du compositeur survenue au cours des répétitions en octobre 1880, cette œuvre ultime est une synthèse inouïe, à la fois drôle, grave et fantastique de l’opéra-bouffe, de l’opéra romantique et du grand opéra.
Adaptation de trois contes d’E.T.A. Hoffmann, abreuvée du Faust de Goethe, elle met en scène le poète allemand - à la fois narrateur et héros - qui raconte trois amours : Olympia, Antonia et Giulietta.
La spectaculaire mise en scène de Robert Carsen, formidable de cohérence et de sens dramatique pour une œuvre qui laisse de nombreux points en suspens, révèle le génie mélancolique d’un homme marqué par la vie. Dirigée par Philippe Jordan, une très belle distribution interprète les airs mythiques de cette oeuvre dont l’éclatant mystère ne finit plus d’illuminer les scènes lyriques.
D’après Jules Barbier et Michel Carré.
En langue française, surtitrage en français et en anglais.
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris, Chef des Choeurs : José Luis Basso
Distribution en alternance : Hoffmann par Ramòn Vargas (qui remplace Jonas Kaufmann, souffrant, du 3 au 18 novembre) ou Stefano Secco (21, 24, 27 novembre)
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