Les arts dans la rue

Châtillon (92)
du 1 au 2 juin 2002

Les arts dans la rue

Spectacle Annulé.En six années, le Festival s’est considérablement développé. Il constitue maintenant un événement majeur de représentation des arts urbains en région parisienne. Une pluralité d’écritures artistiques. Un espace temps circonscrit mais extraordinairement intense.

Spectacle Annulé.

En six années, le Festival s’est considérablement développé. Il constitue maintenant un événement majeur de représentation des arts urbains en région parisienne. Une pluralité d’écritures artistiques. Un espace temps circonscrit mais extraordinairement intense. Une vraie rencontre entre un public et des artistes. Il faut pourtant considérer cet acquis comme une experience à réinventer, et échapper à la tentation de répéter un système attractif. Après avoir donné le champ à des formes d’art peu représentées en extérieur (arts plastiques, danse, vidéo), cette sixième édition des Arts dans la rue proposera l’argument des "extérieurs courts" : le champ urbain est ouvert à la proposition singulière d’un artiste pour une performance pensée dans un temps bref (5 à 30 minutes). Proposition ouverte à tous publics, programmateurs et producteurs. Le théâtre de Châtillon s’engage à suivre cette expérience et à la prolonger la saison suivante. Le public est ainsi convié à partager le premier stade d’une création en élaboration et captera le point de départ d’un mouvement à finir. Enfin, la nuit se fera un cadre privilégié et magique, avec les feux du Groupe F, et la performance du New-Yorkais Ibrahim Quraishi, qui signe également l’ouverture à l’internatu-ional du Festival des Arts dans la rue de Châtillon.

Thomas Dalle
Auteur compositeur/Baignade interdite

L’eau, la mère, le bain et faire cracher le bassin !
Qu’est-ce qu’il a dans le ventre?
Qu’est-ce qu’il nous cache ce bassin, celui du parc des Sarments?
Encore le coup de la feuille de vigne !
"On nous cache tout, on nous dit rien !"
Quel est son secret?
Y a-t-il des métaphores dans la fontaine?
Et s’il n’y avait rien...alors pourquoi interdire?
Allez mes amis acoustiques, mes potes rhétoriques, venez !
Faut plonger dans le bassin, faut se mouiller, faut chercher, s’immerger, faire remonter à la surface les sous-entendus.
Cette flaque sonore nous cache quelque chose?
Relevez les manches, il faut queça sorte, c’est le moment d’accoucher des sons et des notes, de faire cracher le bassin pour qu’on entende sa voix !

Eugène Durif
Auteur/les clampins songeurs (Esquisse)
Attention chantier, spectacle en devenir ! Eugène Durif, l’un de nos auteurs contemporains de prédilection, nousconvie aux premières esquisses de son nouveau spectacle. Une flânerie ludique et joyeuse entre Charles Fourrier et Andreï Platonov, avec en chemin de petites haltes, des arrêts, desbifurcations dans les îles utopiques de Rabelais, Marivaux, Swift et bien d’autres. Avec aussi des textes qu’il a commencé à écrire, et des chansons. Une première amorce autour de l’utopie amoureuse.

Marco Berrettini
Chorégraphe/Total

" Le passé n’est jamais mort, il n’est même pas passé", Faulkner. Depuis qu’il est tout petit, Marco Berrettini est fasciné par l’univers des stations essence. Nostalgique des carnets "Esso" dans lesquels on collait des points pour gagner un livre sur les sept merveilles du monde, inconditionnel des films de Hal Hartley dans lesquels il y a toujours un garagiste qui joue de la guitare ou qui veut apprendre à parler aux voitures, ce danseur iconoclaste, interprète de Pina Bausch et Georges Appaix, investit la station Total de Châtillon pour une chorégraphie hors norme.

Théâtre à grande vitesse
Performers/Les cabines

Une ambition : déplacer la sphère de l’intime sur la place publique. Les acteurs, enfermés tels des poissons dans un aquarium, ignorants du regard des autres, reconstruisent des espaces privés à l’intérieur des cabines téléphoniques du centre ville. L’exiguïté du lieu pour cadrer, pour révéler l’insolite. Lacuriosité du spectateur pour le transformer en voyeur improvisé.

François Seigneur
Architectures faibles et aléatoires
Architecte et plasticien, François Seigneur propose une visite guidée à travers la ville, où seront repérés et inventoriés les sites inclassables, inqualifiables, ces architectures qu’on remarque à peine d’ordinaire parceque "faibles et aléatoires", définies par les hasards de l’urbanisation. Ces lieux de l’entre-deux rues ont pourtant une histoire et une fonction : un sens? Ils le révèlent sous le regard du curieux et de l’architecte. S’en suivra une conférence mise en musique et peu orthodoxe, qui situera l’importance de ces découvertes, les mettant en perspective avec d’autres déja repérées qui jalonnent la France et le monde. Châtillon sera le point de départ d’un chemin balistique des architectures informelles.

Las Malqueridas (Espagne)
La mémoire de cinq femmes contée en une chorégraphie sensuelle, symboliste, jouant avec les couleurs, les sons, les odeurs. Un parcours corporel et spirituel qui remonte le temps jusqu’aux rites ancestraux du travail et de la fécondité. Une invitation à s’égarer dans les méandres de la féminité.

Eclat immédiat et durable
Les accès et les rations (France)
Un campement mobile en trois actes

Il y a urgence, pour l’OTAN et pour l’ONU, les secours sont là, radiode campagne, infirmières, pompiers, croix rouge, cantinières... Les informations circulent dessus, dessous. Les mots coulent sur les maux, déplaçant les problèmes. Pas de panique, il y en aura pour tous le monde.

Jean-Marie Maddeddu
La chose humaine - Création 99(France)
Caca,colombine, excrément, crotte, étron, déjection...que de mots pour exprimer la chose inommable ! La chose qu’on invoque pourtant à tout bout de champ, en signe de colère ou en porte-bonheur : la merde, puisqu’il faut l’identifier. Sans complexe, Maddeddu les fidèles du théatre de Châtillon y reconnaîtront bien là le bonhomme - s’attaque à ce sujet aussi vieux que l’humanité, aussi vaste que le tabou. En résulte une conférence scientifique et ludique, sérieuse et délirante : constipés, s’abstenir !

Groupe F
Un peu plus de lumières (France)

Cinquante générateurs de flammes, quinze costumes pyrotechniques, des machineries articulées, des icônes incandescentes, des centaines de kilos de poudre, et une dramaturgie rigoureuse basée sur les métamorphoses de l’Energie, abstrate ou matérialisable selon qu’elle se fasse lumière, vitesse, flamme, geste ou musique : les virtuoses incendiaires du Groupe F ont déjà embrasé le stade de France et l’exposition universelle de Lisbonne. Mêlant dans une fabuleuse alchimie théâtre et pyrotechnie, ces artificiers de génie repoussent les limites de leur art : ils réveillent le feu primitif, le transfigurent en or puis en retiennent la lumière seule. Alors le jour se lève...

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques - Théâtre de Châtillon

Théâtre de Châtillon

3, rue Sadi-Carnot 92320 Châtillon

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant
  • Métro : Châtillon-Montrouge à 2 km (13)
  • Tram : Parc André Malraux à 430 m (T6)
  • Bus : D'Estienne d'Orves - Division Leclerc à 103 m, Mairie de Châtillon à 213 m, Centre de Châtillon - Marché à 255 m, Parc André Malraux à 314 m
  • Voiture  : De la Porte de Châtillon : direction Versailles. Dans Châtillon : direction Centre Ville puis Mairie.

Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès - Théâtre de Châtillon

Théâtre de Châtillon
3, rue Sadi-Carnot 92320 Châtillon
Spectacle terminé depuis le dimanche 2 juin 2002
Revendeur 100% officiel
Partenaire officiel des salles de spectacles depuis 26 ans.
Meilleures places garanties
Les meilleures places disponibles vous sont systématiquement attribuées.
Service client réactif
Conseils personnalisés et assistance par mail et par téléphone.

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 39%
Des ombres et des armes

Manufacture des Abbesses

- 20%
Les Justes

Théâtre de Poche-Montparnasse

- 40%
Le gros qui fume comme une cheminée en hiver

Théâtre des Béliers Parisiens

- 57%
Au non du père

Théâtre de Belleville

- 25%
Du charbon dans les veines

Théâtre du Palais Royal

Spectacle terminé depuis le dimanche 2 juin 2002