Dès 14 ans.
Vendredi 2 juin à 20h : Le pas de Bême + Toute la vérité
Samedi 3 juin à 18h : Le pas de Bême + Pièce manquante n°1
Dimanche 4 juin à 17h : Toute la vérité + Pièce manquante n°2
C’est l’histoire d’un adolescent adapté, aimé et intégré dans son lycée. C’est seulement lors des devoirs sur table qu’il n’écrit pas, on ne sait pas pourquoi. Et son objection, si simple et infime soit elle, force quelque chose malgré lui.
Nous imaginons une histoire. Nous imaginons une histoire d'objection. L'histoire d'un objecteur de conscience ? Non, justement. L'histoire d'un objecteur - pas de conscience.
Chez lui quelque chose résiste, qui n'est pas prémédité, pas revendicatif, qui ne s'accompagne pas d'un discours. Simplement, il objecte. Et son objection, si simple et infime soit-elle, force quelque chose malgré lui. Elle crée une effraction. Elle ouvre un nouveau champ pour l'imagination. Elle crée une effraction, en lui, et autour de lui, chez ses amis, dans sa famille, dans la communauté scolaire. On sent que quelque chose pourrait basculer.
Dans un dispositif où acteurs et spectateurs sont si proches les uns des autres qu’on pourrait les confondre, le geste de Bême, son pas, nous attire autant qu’il nous fait peur.
Compagnie associée depuis 2017, le Théâtre Déplié, mené par Adrien Béal en collaboration avec Fanny Descazeaux, écrit ses spectacles au plateau à partir d’improvisations des acteur·trice·s. En imaginant des situations de vies et en les mettant en jeu, le groupe se livre à un travail précis et alerte d’étude par le théâtre, pour rendre observable la politique des rapports intimes et sociaux.
Ici, partant de la famille, envisagée comme lieu de constitution et de mise à l’épreuve des normes, six comédien·ne·s traversent différentes situations de fictions, de la plus ordinaire à la plus étonnante, pour tenter de mettre en jeu les mécanismes qui lient vérité et sexualité depuis le rapport à « l’aveu ». Comment avons-nous organisé la répartition des chambres ? Quelle importance est donnée aux pensées qui nous traversent ? Notre sexualité dissimule-t-elle une part de vérité de nous-même ?
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