Dès 13 ans.
Bord de plateau à l'issue de la représentation du 16 mars 2023.
- Entre violence et furieuse envie de vivre
Toutes les histoires se terminent bien. Tout dépend de là où on les arrête.
Une femme ramasse les restes d’un anniversaire d’enfant dans un jardin artificiel. Des brèches s’ouvrent, elle se retrouve face à elle-même, adolescente au chevet de sa mère qui décèdera d’un cancer. Quinze jours après, elle apprend que son père a la même maladie.
« Tu participes aujourd’hui au Massacre du Printemps. Oui j’ai bien dit “Massacre”. Tu vas voir c’est un bilan. Il m’est arrivé d’accompagner des gens en fin de vie. Des combattants sans monument aux morts. J’ai mûri d’un seul coup puis j’ai régressé aussi exactement en même temps. J’ai poussé fort et dans tous les sens. Il y a des évènements comme ça qui semblent insurmontables. Tu penses qu’ils vont te laisser cloué au sol. Et pourtant tu vas découvrir des forces inespérées pour inventer des printemps même sur pelouse synthétique. »
À la fois théâtre de situations et théâtre d’images, le spectacle rend compte de la puissance du choc, entre violence et furieuse envie de vivre.
« En peu de temps, des mots très justes sont posés sur la maladie, la perte, le deuil. Ils sont reçus cinq sur cinq par le public, lequel est littéralement happé par cette forme de récit textuel et scénique qui ne ressemble à rien de connu. Très grand moment. » Joëlle Gayot, Télérama
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