Le lien du sang

du 27 au 30 novembre 2001

Le lien du sang

Le Lien du sang est la parabole de deux frères - un blanc, un noir - qui partagent une baraque dans la banlieue de Port Elysabeth. La pièce reflète les peurs et les angoisses liées aux questions raciales. Au-delà de cette teneur politique et sociale elle parle d'une simple relation fusionnelle entre deux frères, véritable couple de misère, aux désirs enfouis, en épreuve de servitude...

   
Présentation
La presse sur Le Lien du sang 

Le Lien du sang est la parabole de deux frères - un blanc, un noir - qui partagent une baraque dans la banlieue de Port Elysabeth. La pièce reflète les peurs et les angoisses liées aux questions raciales. Au-delà de cette teneur politique et sociale elle parle d'une simple relation fusionnelle entre deux frères, véritable couple de misère, aux désirs enfouis, en épreuve de servitude : où l'on se complait à reproduire de l'intérieur, comme en écho - en purge ? - celle qui est subie au dehors.
Le Lien du sang a été créé en Afrique du Sud en 1961, avec l'auteur dans le rôle de Morris, et Zakes Mokae dans celui de Zachariah.
C'était un évènement théâtral dans ce pays, en raison à la fois de la technique dramatique et de l'audace du sujet.
Un critique a évoqué "sa subtilité, sa richesse inattendue, les dialogues brillants, son humour et sa douleur profonde ", plusieurs autres ont sagement prévu que la pièce de Monsieur Fugard trouverait un public à travers le monde. Plus tard, elle a été monté avec un grand succès à Londres, puis en mars 1964, dans une célèbre mise en scène américaine du Cricket Theatre à New-York, interprétée par J. D. Cannon et James Earl Jones.
Présentée également en France à plusieurs reprises, cette oeuvre garde toute son actualité, tant sur le fond que sur la forme.
Le Lien du sang est une pièce d'acteurs, de ces acteurs qui vous racontent des histoires, leur histoire, l'Histoire, avec le sérieux et la légèreté des enfants.

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Une pauvre baraque, au fond de la banlieue d'un port sud-africain. Là, deux frères font l'apprentissage d'une ségrégation raciale qui va jusqu'à régir leur intimité... Sous la houlette de Sotigui Kouyaté, ils nous entraînent dans un huis clos poignant qui, créé en Afrique du Sud en 1961, n'a rien perdu de sa sourde violence. Le Nouvel Observateur

... Le travail du metteur en scène Sotigui Kouyaté et des comédiens Jean-Marie Lehec et Hassane Kouyaté va au plus juste, c'est à dire au plus sobre et au plus intime. On sort ainsi du théâtre sans être agacé par le moralisme de l'oeuvre et vraiment heureux. Le Figaro Scope, Jean-Luc Jeener

Sud-Africain blanc, Athol Fugard est un auteur joué dans le monde entier. Ses plus récentes pièces écrites en collaboration avec des écrivains noirs ont intéressé Peter Brook, et bien d'autres. Mais, en France, l'heure de la gloire n'a pas sonné pour lui... La création du Lien du sang pourrait aider à le mieux connaître, car elle nous montre que Fugard n'a pas cette raideur, cette netteté anglo-saxonne qu'on lui attribuait volontiers, mais un art très complexe de traduire la réalité.
... On ne quitte pas des yeux les deux interprètes, Hassane Kouyaté et Jean-Marie Lehec, qui, avec leurs différences (l'éclat pour le premier et l'ambiguïté souterraine pour le second) construisent un jeu d'oppositions et de rebonds. La mise en scène... s'appuie sur le sournois défilé des jours et de leurs infimes variations. Du juste théâtre de la vérité. Politis, Gilles Costaz

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Informations pratiques

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Spectacle terminé depuis le vendredi 30 novembre 2001

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