Monsieur Jourdain est un riche bourgeois frustré par sa condition qui décide de s'offrir les moyens d'une ascension sociale. Entre bassesses et tromperies, il se laisse abuser sans être toujours dupe et se complaît dans la vie de théâtre qu'il s'est créée.
Dans un univers musical « Flamenco-Taurin » où nos comédiens-musiciens jouent de plusieurs instruments en direct (piano-miniature, flûte, guitare, clarinette, percussions,...), la scénographie nous plonge dans une arène abritant les différents maîtres-chanteurs qui s'amusent à toréer notre Jourdain qui fonce tête baissée dans tous les pièges qu'on lui tend.
Le spectacle est saupoudré d'intermèdes musicaux et dansés où les costumes mêlent tradition et fantaisie afin de transmettre, dans l'alegria la plus furieuse, toutes les saveurs de ce chef d'œuvre burlesque.
Par la compagnie Le Grenier de Babouchka.
« Les comédiens manient l'alexandrin avec un naturel confondant et se lancent avec ardeur dans les tirades de ce beau texte. » Télérama TT
« C’est avec son dynamisme, son inventivité, son sens du spectacle d’une grande rigueur sous la fantaisie, qu’en compagnie de son incroyable et talentueuse troupe du Grenier de Babouchka, Jean-Philippe Daguerre réussit à faire sortir des pages poussiéreuses des manuels les personnages créés par Corneille. » Reg'Arts
« On retrouve dans cette transposition les ingrédients qui ont fait le succès des précédentes créations de Jean-Philippe Daguerre : des comédiens généreux, des musiciens talentueux, des costumes de belle facture, de la fougue et des combats. Vos enfants ne vous diront plus que le théâtre classique est ennuyeux ! » Pariscope
« On ne saurait trop conseiller d'aller voir ce spectacle dynamique ! » Le Parisien
« Tout en respectant le texte, les comédiens du Grenier de Babouchka ont une diction remarquable, les alexandrins sont déclamés avec une grande justesse. À recommander ! » FigaroScope
« Dans cette mise en scène élégante et inventive, la tragicomédie de Corneille est énergique, poignante et drôle.Les deux jeunes premiers interprètent, avec justesse et fougue, le couple imaginé par Corneille et envoûtent le public suspendu à la beauté fluide de leurs alexandrins. » La Croix
« La distribution d'une harmonie parfaite apporte aux vers de Corneille ce qu'il faut d'humanité et de justesse pour en faire un succès. » L'Officiel des Spectacles
« Le choix d’une distribution majoritairement très jeune et le refus de toute solennité donnent déjà un coup de neuf à ce texte. la volonté générale de fuir la grandiloquence, rend la relation du spectateur avec le texte plus intime. Cette modestie lui permet d’éclairer des aspects moins connus du Cid et de lui rendre une vertu populaire qu’il n’a pas toujours. » Gilles Costaz
« Une mise en scène dynamique et imaginative. Jean Philippe Daguerre dépoussière le texte de Corneille, en lui redonnant beauté et simplicité. A cela s'ajoutent les performances des acteurs, tous formidables. Bref, un CID qui a du souffle... et du cœur ! » RFI
« Un chef-d'oeuvre de la littérature classique servi avec la maestria d'un homme de théâtre, Jean-Philippe Daguerre. Un spectacle intense et magnifiquement interprété par les comédiens de la Compagnie Le Grenier de Babouchka. » Bruno Daroux, Theatrotèque.com
« Les personnages évoluent dans de très beaux costumes. Nous assistons à des combats de cape et d’épée réjouissants, le cœur palpite d'émotion, on entend ses violons. Le metteur en scène Jean-Philippe DAGUERRE mise sur une ambiance quasi romanesque. Il y a cette impression délicieuse de voir sortir du cadre d'un tableau au Louvre, des personnages si animés par leurs passions qu'ils croient s'adresser à la terre entière. Dire que cette étrange ivresse, le public d'aujourd'hui puisse la partager en dépit du décalage temporel, c'est magique. Voilà une mise en scène du Cid tout à fait divertissante, tout public, qui secoue les branches de ce vieil arbre Cornélien, avec doigté, entraînant les spectateurs dans son feuillage vivace et chaleureux. » Le Monde.fr
« La surprise est agréable : on redécouvre sous un jour nouveau un texte que l'on croyait gravé dans la cire, à l'accent tonique près. Et on se rend compte que les comédiens n'ont fait que le servir, avec bonne humeur, certes, mais pourquoi pas puisque Corneille lui-même y avait pensé. Les œillades, signes de la main ou du pied sont là pour rendre cette dimension avec talent. On y retournerait presque... » Holybuzz
32 avis