Le Zootropiste

du 5 au 30 décembre 2006

Le Zootropiste

Fuyant les poncifs cliniques de quelques scientistes monomaniaques, le zootropiste Patrick Robine a tendu le voile de son imaginaire sur le plateau d'un théâtre qu'il a partagé en deux. D'un côté, la vérité formelle des observations lancées par ce Buffon rigoriste, et de l'autre, "l'arrière boutique" où quelques âmes semblent veiller aux certitudes lentement élaborées.

Le sucre c'est ce qui donne mauvais goût au café quand on n'en met pas dedans.

  • Un zoo un peu différent

Un groupe de déficients mentaux a travaillé pendant une année, sous la direction de l’artiste plasticien Thierry Lahontâa, à la rédaction d’un bestiaire : « Ces séances étaient d’une rare drôlerie et se déroulaient dans une sorte d’euphorie où même les plus ordinairement mutiques avaient leur mot à dire ». Renaud Cojo en fait la matière de deux spectacles : Les Taxidermistes ou Les Ivres de la jungle, puis Le Zootropiste.

"Fuyant les poncifs cliniques de quelques scientistes monomaniaques, le zootropiste Patrick Robine a tendu le voile de son imaginaire sur le plateau d'un théâtre qu'il a partagé en deux. D'un côté, la vérité formelle des observations lancées par ce Buffon rigoriste, et de l'autre, "l'arrière boutique" où quelques âmes semblent veiller aux certitudes lentement élaborées. Sans qu'on y prenne garde, la science se transforme peu à peu en alliée de la poésie... et dessine une étrange symbiose entre relation humaine et règne animal."

Renaud Cojo

D'après Bestiaire, ouvrage collectif du Centre d’Aide par le Travail de Verdelais en Gironde, sous la direction de Thierry Lahontâa.

  • Extraits

« Le chacal court plus vite qu’une voiture sans permis. »
« Les singes, ils parlent avec les mains et sont tellement intelligents qu’ils ont quatre pieds. »
« Le flamant rose, si on le presse, ça fait du vernis à ongles et du rouge à lèvre. »

  • La presse

A eux deux, entre cabaret et théâtre de foire, ils redessinent un monde aux frontières fantasques, aux certitudes excentriques, au royaume de pur imaginaire, de transcendance familière. Où un spectacle divinement bricolé peut s’achever sur ces seuls mots “Les moutons ça s’appelle les brebis.” Fabienne Pascaud, Télérama

"Patrick Robine, avec ce naturel d’expression qui n’appartient qu’à lui, excelle en encyclopédiste de l’absurde. A ses côtés, Renaud Cojo qui signe la mise en scène, en taxidermiste servile, aiguillonne joyeusement ce carnaval des animaux embarqués sur la plus dingue des arches de Noé." Le Canard enchaîné

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Théâtre du Rond-Point
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Spectacle terminé depuis le samedi 30 décembre 2006

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