
Après sa création dans la crypte millénaire de la cathédrale de Chartres, Le Très-Bas poursuit son chemin à Paris, porté par la langue lumineuse de Christian Bobin et la figure fraternelle de François d’Assise.
Trois voix, un violoncelle, un chemin de terre. Une scénographie dépouillée, presque sacrée, pour une immersion poétique où se rencontrent l’homme, la nature, le silence et la joie.
Ce spectacle est une ode au vivant, à la simplicité, à la tendresse du monde.
Un moment de grâce, ouvert à tous, croyants ou non. Une expérience intérieure, sensible et universelle.
J'ai aimé l'accueil, le côté intimiste du cadre, le confort des couvertures, et bien sûr l'interprétation du texte de Christian Bobin.
Très beau lieu, parfait pour ce récit. Les acteurs sont excellents et la sobriété ambiante permet de saisir l'essentiel... la musique est magnifique et l'acoustique de l'église la met pleinement en valeur. Tout cela donne envie de se replonger dans l'univers de Bobin qui revit le temps de la pièce au côté de François... Merci ! À la sortie, on retourne au monde profane...
On se dit que c’est gagné d’avance, que le texte suffira, que c'est Bobin, que c’est le très bas. Mais non. Le scander à 3 voix est une bonne idée pourtant. Le lieu sublime. La musicienne nous élève. On a un sujet de jeu d'acteurs en revanche. Il me semble que c'est simple à corriger. Que l’amour du poète est présent. Que l'intention est là, c'est le plus important. L’une des comédiennes sourit sans cesse par exemple. Ce masque annule le texte. Une bonne idée de jouer et s'assoir près du public, mais c'est trop envahissant. Le comédien, quant à lui, pleure son texte trop souvent. De façon monotone. La scène —inoubliable— à la lecture du livre de confrontation avec le père est un gâchis sur scène tant c'est surjoué ici de façon monochrome. Peut-être que 2 voix auraient suffi finalement. On rêve de sobriété. Que les mouvements, les cris, les vêtements des comédiens prennent moins de place. Que l'on goûte aux mots et au silence. Je trouve le projet et l'engagement de toute l'équipe magnifiques. Bravo
Très beau et remarquablement interprété que l'on soit chrétien ou pas. Le violoncelle se prête parfaitement à ce spectacle.
Le livre de C. Bobin profond et inspiré est magnifié par la mise en scène et les acteurs avec un superbe accompagnement musical. A voir absolument
Rares sont les pièces qui se jouent dans des églises. Cependant, je ne suis pas déçue par ma découverte. J’ai voulu tenter l’expérience promise par la presse et je ne regrette rien ! Son superbe, acteurs au top… Bref, une pièce à voir ! + Mention spéciale à la scène de la "guerre" 😁 Merci !!
On ressort de ce très beau spectacle avec tout un questionnement dans la tête. Ma voisine le voyait pour la troisième fois... et je comprends bien pourquoi ! Un très beau moment à faire partager.
J’ai assisté avec ma compagne à la représentation hier soir. Je voulais simplement vous faire part de l’émerveillement que nous avons éprouvé tout au long de celle-ci. Les comédiens sont formidables. Ils ont interprété avec tellement de puissance et de finesse le texte de Christian Bobin qu’ils l’ont magnifiquement sublimé. La musique accompagnait avec beaucoup de force l’interprétation des comédiens. La mise en scène était d’une grande justesse, elle n’a jamais rien écrasé, ni le texte, ni le jeu des acteurs, ni la musique. Et puis le lieu, quelle belle idée d’avoir monté cette pièce dans la crypte de la cathédrale. Bref, bravo à tous. Nous avons passé un moment merveilleux et hors du temps. Nicolas et Amandine H.
Pour 12 Notes
J'ai aimé l'accueil, le côté intimiste du cadre, le confort des couvertures, et bien sûr l'interprétation du texte de Christian Bobin.
Très beau lieu, parfait pour ce récit. Les acteurs sont excellents et la sobriété ambiante permet de saisir l'essentiel... la musique est magnifique et l'acoustique de l'église la met pleinement en valeur. Tout cela donne envie de se replonger dans l'univers de Bobin qui revit le temps de la pièce au côté de François... Merci ! À la sortie, on retourne au monde profane...
On se dit que c’est gagné d’avance, que le texte suffira, que c'est Bobin, que c’est le très bas. Mais non. Le scander à 3 voix est une bonne idée pourtant. Le lieu sublime. La musicienne nous élève. On a un sujet de jeu d'acteurs en revanche. Il me semble que c'est simple à corriger. Que l’amour du poète est présent. Que l'intention est là, c'est le plus important. L’une des comédiennes sourit sans cesse par exemple. Ce masque annule le texte. Une bonne idée de jouer et s'assoir près du public, mais c'est trop envahissant. Le comédien, quant à lui, pleure son texte trop souvent. De façon monotone. La scène —inoubliable— à la lecture du livre de confrontation avec le père est un gâchis sur scène tant c'est surjoué ici de façon monochrome. Peut-être que 2 voix auraient suffi finalement. On rêve de sobriété. Que les mouvements, les cris, les vêtements des comédiens prennent moins de place. Que l'on goûte aux mots et au silence. Je trouve le projet et l'engagement de toute l'équipe magnifiques. Bravo
Très beau et remarquablement interprété que l'on soit chrétien ou pas. Le violoncelle se prête parfaitement à ce spectacle.
Le livre de C. Bobin profond et inspiré est magnifié par la mise en scène et les acteurs avec un superbe accompagnement musical. A voir absolument
Rares sont les pièces qui se jouent dans des églises. Cependant, je ne suis pas déçue par ma découverte. J’ai voulu tenter l’expérience promise par la presse et je ne regrette rien ! Son superbe, acteurs au top… Bref, une pièce à voir ! + Mention spéciale à la scène de la "guerre" 😁 Merci !!
On ressort de ce très beau spectacle avec tout un questionnement dans la tête. Ma voisine le voyait pour la troisième fois... et je comprends bien pourquoi ! Un très beau moment à faire partager.
J’ai assisté avec ma compagne à la représentation hier soir. Je voulais simplement vous faire part de l’émerveillement que nous avons éprouvé tout au long de celle-ci. Les comédiens sont formidables. Ils ont interprété avec tellement de puissance et de finesse le texte de Christian Bobin qu’ils l’ont magnifiquement sublimé. La musique accompagnait avec beaucoup de force l’interprétation des comédiens. La mise en scène était d’une grande justesse, elle n’a jamais rien écrasé, ni le texte, ni le jeu des acteurs, ni la musique. Et puis le lieu, quelle belle idée d’avoir monté cette pièce dans la crypte de la cathédrale. Bref, bravo à tous. Nous avons passé un moment merveilleux et hors du temps. Nicolas et Amandine H.
Retracer, dans un cadre original et qui est presque un personnage à part entière, avec un accompagnement musical très présent, la vie de François d’Assise était un projet attractif. Raté : c’est pompeux, faussement intellectuel, le rythme est décousu. Une très grande déception…
Un très beau souvenir de théatre
"L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière". C'est par ses mots que débute ce spectacle. Une expérience intérieure profondément émouvante et bouleversante. "Le Très-Bas" nous invite à ralentir. À écouter. À revenir à l'essentiel. La simplicité, la sobriété et la délicatesse de la mise en scène reflètent à merveille l'esprit du texte. Quant au choix (très inspirant) d'une église comme lieu de représentation, il renforce la dimension spirituelle et accentue la dimension contemplative de l'œuvre. Une interprétation portée par trois voix, une musique de silence et un souffle de mots. Une soirée qui élève et transporte l'âme. Sublime et divin.
Surprenant et jubilatoire ! Un texte renversant incarné par la densité spectrale des trois acteurs. Le lieu est inédit, votre emplacement aussi : le tout est parfaitement apprivoisé par une mise en scène intelligente. Une procession de jongles de mots et de lumière.
92 Rue Saint-Denis 75001 Paris