Le Baiser de la femme araignée

Paris 3e
du 16 septembre 2006 au 27 mai 2007
1H45

Le Baiser de la femme araignée

  • De : Manuel Puig
  • Mise en scène : Aurélie Harp, Aude Saintier
  • Avec : Pierre-Loïc Monfroy, Antoine Levannier
Durant la dictature argentine, Molina raconte un film à Valentin, son compagnon de cellule. L’un est arrêté pour détournement de mineurs, l’autre est un guérillero urbain. Mais pourquoi ces deux hommes que tout oppose ont-ils été réunis ? Dans quel but ? Comment leur être intime va-t-il se révéler dans cet univers totalement déshumanisé ?

La Compagnie Sun’Act
Note d’intention
Point de vue technique et scénographique
Point de vue des comédiens

Durant la dictature argentine à la prison de Devoto à Buenos Aires, deux hommes que tout oppose, Valentin, un guérillero urbain, et Molina, un étalagiste arrêté pour détournement de mineurs, partagent la même cellule. Le soir, pour tuer le temps, Molina raconte un film à son compagnon d’infortune.

Sont-ils réunis par un jeu du hasard, par la force des choses ou par la volonté d’un autre ? Dans quel but ? Comment leur être intime va-t-il se révéler malgré la pression incessante vécue par les deux hommes dans cet univers totalement déshumanisé ? Que pourront partager Valentin et Molina qu’apparemment tout sépare ?

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Créée en 2005, La Compagnie Sun’Act privilégie des textes proches de la réalité, d’auteurs contemporains reconnus ou à découvrir. Nous sommes convaincus que le meilleur chemin vers la compréhension de soi, des autres et du monde qui nous entoure passe par un jeu vrai et authentique. Et c’est bien cette forme théâtrale que nous voulons offrir aux spectateurs, car elle fait de la scène le miroir de la vie.

Le but fondamental de notre travail est de recréer la vie profonde d’un être humain dans son histoire, à partir de la parole d’un auteur, et de l’exprimer sous une forme visuelle et artistique. Il nous paraît essentiel de mettre en lumière un point de vue sur une vérité universelle, de la transmettre et la partager avec un public.

Ce n’est pas donner une leçon de conduite, c’est réveiller l’humain qui est en nous. C’est pourquoi notre désir n’est pas seulement de divertir, mais aussi de toucher le coeur de chacun. C’est assurer que le théâtre reste un voyage, une expérience commune qui transforme notre vision et notre compréhension de notre existence.

Pour sa première création, la Cie Sun’Act a choisi de monter l’adaptation théâtrale du « Baiser De La Femme Araignée » de l’écrivain argentin Manuel Puig, traduite par Albert Bensoussan.

Cette pièce, que beaucoup connaissent grâce à l’adaptation et succès cinématographique d’Hector Babenco en 1985, interprétée par William Hurt – qui remporta l’Oscar du meilleur acteur ainsi que le prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes en 1985 – et Raoul Julia, n’a pas été jouée en France depuis près de quinze ans. Sun’Act a obtenu les droits de la pièce ainsi que le soutien du traducteur.

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  • Note d’intention

Le Baiser De La Femme Araignée raconte d’une manière bouleversante la rencontre et l’Amour authentique, tragique de deux êtres que tout oppose. C’est à travers la terrifiante réalité de la dictature péroniste et l’enfermement que ces deux hommes vont se rendre leur dignité.

En racontant l’histoire de Valentin et de Molina, Manuel Puig met en lumière une humanité sublimée par un environnement carcéral, et sans lequel elle n’aurait jamais eu lieu. Et c’est bien ces valeurs universelles et paradoxales qui nous ont touchées ; en effet, le sursaut salvateur de l’homme à donner et à recevoir ne saurait être réveillé, sans être tragiquement éprouvé dans un contexte déshumanisé.

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  • Point de vue technique et scénographique

Désireux de rester fidèle à l’univers et à la sensibilité de l’auteur, nous choisissons de nous concentrer sur la relation entre les deux personnages et l’ambiance
réaliste et «cinématographique », omniprésente dans la pièce.

Le travail sera avant tout un travail d’acteur ; celui de recréer la réalité de la nature de l’enfermement carcéral, non pas par un surplus de procédés scénographiques, mais essentiellement par le jeu des comédiens (tensions de la prison, pression qu’exercent les gardiens, le froid, la faim, l’hygiène, le sens de l’intimité, ce qui reste de pudeur, leur connexion avec l’extérieur, etc...).

Dans un souci de réalisme, le décor et les accessoires reproduiront la cellule dans tous ses détails: murs décrépis gris verts, lits et étagères rudimentaires, objets personnels limités. Les lumières respecteront les indications de l’auteur (le jaune/vert pour les lumières artificielles et le bleu pour la nuit) afin de créer une unité de temps. Comme dans une prison, nous nous contenterons du strict nécessaire.

Nous tenons à ce que l’authenticité du jeu des comédiens aille de paire avec la réalité visuelle : les scènes les plus « difficiles » ne seront pas traitées de façon symbolique, pour ne pas égarer le spectateur, mais suggérées le plus fidèlement à la réalité.

Enfin, les scènes se déroulant hors de la cellule et la réalité extérieure (les gardiens, le directeur de prison, le contexte historique) seront préenregistrées (actualités radiophoniques, musique et conversations) dans une idée d’« archives » d’un ancien temps avec ses grésillements et de mise en contexte de la cellule : quelque soit l’immobilité imposée aux personnages par la prison, le monde extérieur ne s’arrête pas de tourner. Le tout contribuera à créer un huis clos troublant et oppressant.

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  • Point de vue des comédiens

Poussés par la même énergie et la même vision du travail d’acteur, une approche à la fois concrète et réaliste du texte, des personnages et de la situation, Pierre Loïc Monfroy et Antoine Levannier ont entrepris la lecture de nombreuses oeuvres et se sont passionnés pour Le Baiser De La Femme Araignée de Manuel Puig.

Ils ont été touchés par la profondeur des personnages, et chacun a pu s’identifier à l’un d’entre eux. Manuel Puig a su retranscrire la grande humanité de son roman dans son adaptation théâtrale au travers de dialogues bouleversants qui la rendent universelle.

Elle ne peut donc que s’imposer au public comme elle s’est imposée à eux. Bien conscients de la difficulté d’interpréter la profondeur des sentiments et la souffrance de Valentin et de Molina, ils se sentent capables aujourd’hui de relever les défis de cette grande aventure et de mettre toute leur énergie et leur sensibilité au service de cette oeuvre.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 27 mai 2007

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