La tempête

du 17 janvier au 7 mars 2002

La tempête

CLASSIQUE Terminé

En un éclair de tonnerre, les Voyageurs échouent sur un îlot de terre et d'eau. Le mal de cœur des navigants, endiablés par la rose des vents, déchaîne les passions contradictoires. Le feu tempérera les excès de variations des corps et l'air salé ventilera l'imaginaire des voyeurs. Enfin les astres susciteront le vague à l'âme aux rescapés…
     
Présentation
Au sujet de la pièce

Cartographie de l'île…
Emmaillotement de l'équipage…
Le phare
L'enchantement
Saltimbanques

" La liberté est un tourbillon dans lequel vaguent nos âmes !…Hissons les voiles ! et larguons nos maux de cœurs sur une île enchantée où les forces du Bien et du Mal se conjuguent à tous les temps…En une éclipse, le sage Prospero sème les vents magiques et commande aux créatures éthérées l’envoûtement des cervelles ! "

En un éclair de tonnerre, les Voyageurs échouent sur un îlot de terre et d'eau. Le mal de cœur des navigants, endiablés par la rose des vents, déchaîne les passions contradictoires. Le feu tempérera les excès de variations des corps et l'air salé ventilera l'imaginaire des voyeurs. Enfin les astres susciteront le vague à l'âme aux rescapés…

Une mise en scène tempétueuse, ludique, foudroyante divertira les esprits les plus tourmentés. La traversée de l'œuvre s'articulera autour des sept péchés capitaux. Libre à chacun de lire cette pièce selon sa propre liberté ou d'entraver à jamais son imaginaire…" La liberté c'est la liberté de choisir et on a toujours le choix "

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Ecrite en 1611, La Tempête est la dernière pièce de Shakespeare. Ce conte fantastique autant que philosophique nous parle de liberté, de dépendance, de barbarie, de manipulations et d’usurpation de pouvoir. Autant de liens avec l’agitation de notre monde... Prospero, Duc de Milan passionné d'alchimie se fait destituer de son titre par son propre frère, l'usurpateur Antonio. Laissé pour mort au milieu de l'Océan, il se réfugie avec sa fille Miranda sur une île mystérieuse. Là , il va fomenter sa vengeance et aiguiser ses pouvoirs sorciers. 12 ans ont passés. Prospero orchestre les éléments et jette sur son île la petite fratrie des corrompus. 
L'éternel William, à l'instar de Prospero, est un magicien qui tire les ficelles de nos petites vies. Dernière pièce de sa vie, La Tempête est un condensé de toutes ses épreuves et de toutes ses passions. Comme dans les tableaux de Jérôme Bosch, les petites figures humaines grouillent et s'immiscent sur l'île comme autant de représentations des Sept péchés capitaux.
La Colère, la Luxure, l'Orgueil se condensent dans cet espace clos. Shakespeare manipule ces personnages tiraillés entre le Bien et le Mal, entre la Vengeance et le Pardon, entre le Pouvoir et la Sagesse. Ce labyrinthe, lieu de tourment et d'anxiété, ressemble terriblement à notre monde chaotique. L'île devient le Monde et le Monde entier une scène. LA TEMPÊTE pose la question de l'introuvable Liberté. Donc de nos dépendances, de nos aliénations. De nos libres choix. 
La scénographie représente à la fois le bateau qui s'échoue, l'île-labyrinthe, les méandres du Pouvoir, les pièges de la corruption. Dans ce lieu unique, la cruauté des situations se confronte à la cruauté de la Nature. L'eau, la terre, le feu, s'alchimisent sous la baguette de Prospero et d'Ariel, son esprit aérien. La mise en scène tonique et joyeuse éclaire tout particulièrement le thème de la Liberté et de la dépendance. Chaque personnage recèle un péché capital et lutte avec lui dans une agitation effrénée. 
Vinciane Regattieri (assistée de Léo Messe et de Sinan Bertrand) a dirigé ses comédiens comme une chorégraphe. Avec un cadre et des codes de jeu très précis (musique, gestuelle, rythmique) dans lesquels ils ont trouvé leur propre liberté. 
Shakespeare fait feu de tout bois : Commedia dell arte, poésie, théâtre fantastique. Ce spectacle revisite le génial William, tout en restant fidèle à son esprit. Résolument rock n' roll, un théâtre naturellement populaire, qui embrasse dans une gestuelle virevoltante, la musique, les chants, les arts de la rue. Une version insolente et joyeuse tantôt comédie théâtrale, tantôt théâtre musical qui rend l’œuvre accessible à tous les publics et réjouit les plus novices et les plus réticents.

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L'adaptation originale brise le carcan académique en restant fidèle authéâtre Elisabéthain. Pertinent, inventif, iconoclaste, ce texte rassemble
prose, chansons et vers.

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Les pièces d'habilement inspirent une épopée intemporelle, l'idée du voyage et de la liberté se distingue… Soie, sari et falbalas se combinent dans la multitude des continents.

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Les éclairages s'apparentent aux éléments déchaînés, aux étoiles, au monde astral… révélant ainsi notre dépendance aux caprices du Temps.

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Une partition musicale créée par l'Enchanteresse, tempère les contradictions intérieures de Prospero et commande aux puissances surnaturelles. Cargaison rarissime, mille épices venues d'au-delà des Mers.

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La Maison des Alcools et Casalibus regroupent un collectif d'artistes, tous issus d'univers artistiques différents et réunis dans une volonté commune d'explorer, de confronter, de bouleverser pour un théâtre singulièrement pluriel. Les compagnies veulent célébrer des œuvres classiques ou contemporaines pourtous les mondes et dans tous les lieux, en explorant une forme de jeu inouï, pour un théâtre aux cinq sens.

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Informations pratiques

Théâtre Silvia Monfort

106, rue Brancion 75015 Paris

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  • Bus : Morillons - Brancion à 104 m, Brancion - Morillons à 166 m, Fizeau à 186 m, Porte Brancion à 236 m, Vercingétorix - Paturle à 360 m
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Plan d’accès

Théâtre Silvia Monfort
106, rue Brancion 75015 Paris
Spectacle terminé depuis le jeudi 7 mars 2002

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