Les rapports de pouvoir et de domination ne sont jamais simples pour les victimes. Géraldine est étudiante et alors qu'elle se rend chez son directeur de thèse pour obtenir des conseils, celui-ci lui impose une relation sexuelle. Pas de refus, mais pas de consentement explicite non plus. Quelque temps après, elle saisit la commission disciplinaire de l’université.
Le public est alors pris dans le feu de ce tribunal où chacun et chacune expose sa version des faits. Nous sommes tous témoin de la scène initiale, mais en tirons-nous les mêmes conclusions ? Cette affaire nous plonge dans un intime douloureux et éminemment politique.
« Rien n’est tabou, rien n’est caché, rien n’est édulcoré. On se croirait revenu aux grandes heures du théâtre de l’opprimé, quand la scène savait imaginer des solutions collectives aux problèmes de société par la discussion. Le public est embarqué dans l’audience publique, et il y a fort à parier que les débats continuent entre spectateurs au retour du spectacle. »
La Terrasse
« Au final, on sort en ayant l’impression d’avoir significativement progressé dans l’appréhension de cette question de la zone grise du consentement mais aussi certainement davantage éclairé sur sa manière de l’approcher. »
Scèneweb
« Les comédiens, tous formidables, sont fascinants de réalisme. Ils disposent d’une belle présence scénique qui apporte force et consistance au propos délicat de ce récit. »
Théatres.com
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