
L’un est belge, l’autre lillois. Peter Hens et David Laisné ont fait leurs gammes aux conservatoires d’Anvers et de Paris. Classique et jazz, ils connaissent. Au début, en queue de pie et nœud papillon, ils ont l’air terriblement sérieux. Mais leur dinguerie ramène vite sa fraise. Du coup, La Framboise Frivole, leur raison sociale, apparaît comme une succursale des Marx Brothers.
Dans leur dernier spectacle, Con Moto, ils désacralisent avec art le grand répertoire. Sautant les barrières musicales, ils essorent tous les genres à tour de rôle : Beethoven louche sur Julio Iglesias, Mozart flirte avec Adamo, Brahms cousine avec Demis Roussos et Schubert s’encanaille au générique de James Bond, tandis que la Maria de West Side Story fait la nique à l’Ave Maria de Gounod.
Ils livrent même un scoop. Salieri, l’ennemi juré du petit Amadeus, aurait composé en 1762 la fameuse comptine C’est la mère Michel qui a perdu son chat. Ce morceau, haché menu, recyclé en rap, disco et techno, devient le leitmotiv du spectacle. Ils se piquent aussi au jeu des richesses musicales de la langue française. Admirons leurs pointes, elles sont dignes de Bobby.
" Depuis quatre ans, deux compères connus sous le label sucré de Framboise Frivole ont fait crouler des salles en pratiquant le genre le plus difficile qui soit : l’humour musical. Après leur numéro "Allegro con Fituro", ils reviennent sur les chapeaux de roues. C’est une "hénaurme" conflagration où Beethoven rencontre Julio Iglesias, Mozart défie Adamo. Les frontières volent en éclats de rire. Le classique n’ennuie plus, le jazz fait pleurer. En selle pour une soirée pétaradante avec deux maîtres du fou rire." Le Figaro, octobre 1998
" Con Moto leur nouveau spectacle, plus fin que le précédent, inspiré de la notation musicale qui signifie "avec le mouvement rapidement" est une échappée en variations majeures sur la chanson populaire : "C’est la mère Michel qui a perdu son chat" Ou comment s’élever dans les sphères de la 9ème de Beethoven, l’opus 762 de Mozart, un oratorio de Haendel ou une symphonie de Brahms, planer chez Bernstein ou Bizet, rebondir sur Brel ou une chanson napolitaine sans altérer l’originalité de cet éternel petit chef d’œuvre… Tout en mouvement, ce Con moto passe trop rapidement. C’est une heure et demie de rire, de musiques sacrément bien adaptées et fichtrement bien jouées par deux musiciens qui, pleins de zèle, excellent à déraper. Gros mais pas lourds, futés et bien ciselés, leurs gags ne sont que cascades de quiproquos. A voir prestissimo." Le Parisien, novembre 1998
" Drôle et subtilement dosé. " Libération
" ça dérape et c’est drolissime. " France Soir
" Les vrais mélomanes raffolent de la Framboise Frivole. " La Vie
" Con moto est un savant et hilarant pot-pourri dans un univers absurde et endiablé, pour le bonheur des notes et des bons mots. " Théâtre Musical
" Peter Hens et Rudy Minnaert savent se servir de leur art pour faire hurler de rire un public fidèle. " Le Journal du Dimanche
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
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