Tout comme Ulysse ou Achille, Roland est une figure absolue du héros. Ses exploits sont chantés dans un immense poème épique dont il est grand temps d’aller raviver l’esprit et la fougue originels. Or, qui mieux qu’un clown blanc tel que le Gramblanc de Jean Lambert-Wild pour renouer avec cette liberté, cette impertinence, propres à l’esprit des jongleurs ?
Dans ce spectacle, il sera Turold, gueule cassée, écuyer de Roland. Affublé d’un compagnon imprévisible et borné comme son maître, une ânesse, il viendra conter au public sa « chanson de Roland » avec fureur, tendresse et goguenardise.
« L’ânesse Chipie de Brocéliande et les poules Paulette et Suzon accompagnent Jean et Aimée Lambert-wild et Vincent Desprez, pour une geste ébouriffante et truculente où le clown se fait conteur épique. » La Terrasse
« Héritier donc de ces bateleurs de foires et de cours, le clown Gramblanc s’empare de ce récit à sa manière unique, cette liberté absolue et frondeuse, qui n’empêche nullement une fidélité pour ne pas dire un respect du texte, modernisé avec éclat mais jamais trahi, respectant même avec raison la cadence unique du vers, le décasyllabe médiéval et sa vélocité. » Denis Sanglard, Un fauteuil pour l'orchestre
« On avait oublié qu'un poème épique pouvait être aussi marrant. » Le Canard enchaîné
« Et les lumières se rallument après une heure cruellement courte. » Untitled Magazine
« Entre poétique des corps et texte puissant. Une adaptation de la chanson de geste, avec âne, qui fait entendre la beauté de ce texte issu du Moyen-Âge. » Toute la Culture
6 avis