La casa de Bernarda Alba

• La métaphore du pouvoir franquiste

Une tornade de sentiments puissants, un cocktail molotov de poésie, de danse et de musique… La casa de Bernarda Alba ou les dessous d'une révolution est la dernière pièce du grand poète espagnol Federico Garcia Lorca. Fusillé par les gardes civils en 1936, il ne la verra jamais sur scène.

A la mort de son mari, Bernarda Alba, règne d'une main de fer sur sa maison et sur ses cinq filles, toutes en âge de se marier. Elle imposera, pendant les sept ans que dure le deuil du père, un climat de terreur. "L'air de la rue ne doit pas pénétrer dans la maison" deviendra la métaphore du pouvoir franquiste.

Dans cet univers clos se joue l’oppression, la jalousie, la frustration, l’enfermement, la haine et l’amour. L’intrusion d’un homme, Pepe Le Romano, mettra le feu à la poudrière et les murs de la maison de Bernarda s’écrouleront à jamais.

Par le Thalia Théâtre.