La Version de Browning

Aubervilliers (93)
du 2 au 23 décembre 2005

La Version de Browning

Une école du sud de l'Angleterre, l'avant-dernier jour de l'année scolaire. Le professeur Crocker-Harris s'apprête à partir pour une école de moindre prestige. Des illusions, des espoirs du jeune enseignant qu'il fut en arrivant, il ne reste plus grand-chose. Rien ne lui sera épargné lors de cette dernière journée.

Molières 2005
Meilleur adaptateur d'une pièce étrangère : Séverine Magois et Didier Bezace
Meilleur metteur en scène : Didier Bezace

Prix du Souffleur
Meilleur premier rôle masculin : Alain Libolt (et prix du Syndicat de la Critique pour le meilleur acteur)
Meilleur second rôle masculin : Sébastien Accart

Dernière journée d'un enseignant
À la recherche de soi
La presse

Au sud de l'Angleterre, dans les années 50. Il est environ 18h30, un soir de juillet. C'est l'avant-dernier jour de l'année scolaire. Le jeune Taplow attend le professeur Crocker-Harris, le Croco, pour un cours particulier de grec ancien dont pourrait dépendre son passage dans la classe supérieure.

Dans cet univers particulier des Public Schools anglaises où se mêlent, au point de se confondre, le professionnel et l'intime, cette fin de journée va se révéler éprouvante pour Andrew Crocker-Harris.

Andrew - Quand j'étais tout jeune homme, deux ans seulement de plus que vous, Taplow, j'ai écrit, pour mon plaisir, une traduction de L'Agamemnon - une traduction très libre - je me souviens - en distiques rimés.
Taplow - Tout L'Agamemnon - en vers ? Ça a dû être dur, monsieur.

Terence Rattigan,
La Version de Browning

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Être soi-même, désespérément, afin d’échapper aux règles mensongères de la bienséance générale, à l’ambiguïté des relations amoureuses ou conjugales, voilà l’obsédante recherche à laquelle semblent se livrer les personnages de La Version de Browning dont l’action est située par l’auteur au sein d’une des institutions les plus emblématiques de la culture « british », une « public school » dans les années 50. Pour y avoir été formé lui-même pendant huit ans, il en connaît parfaitement les règles et les traditions fondées sur la rigueur et l’austérité.

En deux heures de temps réel, une fin d’après-midi, le dernier jour de l’année scolaire, Rattigan nous fait assister à l’émergence implacable de la vérité.

Il nous a semblé que le théâtre le plus approprié de ce douloureux dévoilement, était justement un espace de parole et d’apprentissage, figé entre passé et avenir, glacial comme un tribunal et secret comme un confessionnal : la classe, vide, sorte de golgotha au sommet duquel règne et succombe le magister blessé.

Didier Bezace

Pendant dix-huit ans, Crocker-Harris s'est identifié à sa classe de seconde. D'année en année, les élèves sont passés, le lieu est resté, immuable au point d'être le costume de rigueur de cet homme emmuré en lui-même. La classe est aujourd'hui vide, quasi fantomatique, en ce dernier jour de l'année. Pendant deux heures, d'un tardif cours particulier au repas du soir, vont se délier les rapports qui unissaient les personnages dans une dépendance devenue insupportable.

Temps d'aveux et de possibles résolutions, où cherchant à "être soi-même", une société fait l'expérience éprouvante et ambiguë de la sincérité.

Laurent Caillon

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"Didier Bezace tire le meilleur de cette Version. D'excellents comédiens." Le Monde

"Thriller théâtral (...) à forte émotion. De grands acteurs." Télérama

"Une comédie noire (... ) avec toujours les merveilleux magiciens d'Aubervilliers et de formidables interprètes." France Inter

"Un moment exceptionnel. Magistral directeur d'acteur. Avec ce spectacle admirable, qui secoue et interroge, Didier Bezace, en ce début d'année, a placé la barre haut. Très haut." Le Journal des Spectacles

"La démonstration est implacable, administrée par une distribution sans faille." La Croix

"Si intelligemment mise en scène par Didier Bezace avec des interprètes à la hauteur." L'Humanité

"Un beau spectacle de Didier Bezace. Alain Libolt est bouleversant." Politis

"Didier Bezace l'a montée à la perfection. Chef d'oeuvre." Le Nouvel Observateur

"L'extraordinaire interprétation d'Alain Libolt. Une belle audace." Le Figaro

"L'interprétation d'Alain Libolt est de bout en bout admirable. Une leçon magistrale." Le Journal du Dimanche

"Une force subtile. Un grand raffinement." Les Échos

"Une pièce passionnante. Une réussite exemplaire. Coup de chapeau à tous." La Tribune

"Une leçon de théâtre." Le Figaro Magazine

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Théâtre de la Commune

2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers

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Théâtre de la Commune
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Spectacle terminé depuis le vendredi 23 décembre 2005

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