La Nuit des rois

Marseille (13)
du 8 au 19 janvier 2002

La Nuit des rois

« La Nuit des rois » est une invitation au théâtre comme parfaite machine à représenter le trouble et l’ambiguïté de nos apparences, de nos identités, de nos désirs ... Ce théâtre est le nôtre, dans le doute qu’il jette sur ce que l’on croit être, dans ce qu’il dit de nos existences, des jeux pro

 
Présentation
Notes de travail
L’intrigue

« La Nuit des rois » est une invitation au théâtre comme parfaite machine à représenter le trouble et l’ambiguïté de nos apparences, de nos identités, de nos désirs ... Ce théâtre est le nôtre, dans le doute qu’il jette sur ce que l’on croit être, dans ce qu’il dit de nos existences, des jeux providentiels ou désastreux qu’on y mène, par désir romantique, par ambition, par défi, par bêtise, pour recommencer ou en finir. Cette nuit, où ce qui est sage n’est pas sérieux, nous incline à viser un exercice au charme particulier : s’adonner au trouble et à la légèreté. »

Agnès Regolo

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L’histoire commence par un naufrage, le monde se met à l’envers et Shakespeare nous débarque. Personnages jeunes, absolument déterminés et tout à fait inconséquents, travestissement sexuel, bouffonnerie et artifices : l’humeur est à la blague, désordonnée, festive. Ce monde là n’est pas stable, pas pur, pas sûr : on s’y reconnaît.
« La Nuit des Rois » est sans doute le chef d’oeuvre du théâtre carnavalesque. « La fable va vite, très vite. Coups de tête, coups de coeur, coups de blues, coups pour rire, les personnages passent à l’acte de façon soudaine, déroutante. Ce qui intrigue ici, c’est précisément ce qui ne se parle pas, ne se commente pas : la commune excentricité des personnages, dans des genres très différents.  Dans La nuit des Rois, c’est donc à l’acteur de sonder, de faire vibrer cette bizarrerie, cette singularité des comportements, cette extravagance et ce goût de l’insolite, gagnés sur le vide, sur la mort approchée de près par des personnages rescapés, endeuillés ou poètes.
... L’ idée était d’inscrire la pièce dans le cadre du carnaval. La comédie écrite par Shakespeare en a d’ailleurs tout l’esprit : travestissements sexuels, bouffonneries, blagues, beuveries, danses et chansons, l’humeur est désordonnée, festive... Un carnaval qui n’en finirait pas d’en finir, visible à l’allure des personnages, partiellement affublés d’accessoires, de restes de déguisements, de traces d’exagération. Ce carnaval dans la fiction rejoint le grand carnaval du plateau ... Ajouter du désordre au désordre pour mieux y voir, en dépassant la question de l’improbabilité de la confusion des sexes que met en scène la pièce. »

Agnès Regolo

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En Illyrie, règne le duc Orsino. Sa voisine la comtesse Olivia, endeuillée par la mort de son père et de son frère repousse ses avances. Une tempête fait échouer sur la côte deux jumeaux orphelins Viola et Sébastien. Viola, travestie en homme, entre au service du duc Orsino qui l’emploie auprès de sa belle comme messager d’amour. Eprise de son maître mais sous un déguisement qui lui interdit tout aveu, Viola va chez la comtesse Olivia qui tombe immédiatement amoureuse d’elle ou/ et de lui...

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Informations pratiques

Gyptis Théâtre

136, rue Loubon 13003 Marseille

Spectacle terminé depuis le samedi 19 janvier 2002

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