La Loi des prodiges

Paris 10e
du 16 septembre au 30 décembre 2018
1h30

La Loi des prodiges

On a adoré ce seul en scène de François de Brauer. Artiste virtuose, il croque toute une galerie de personnages avec une sensibilité, une finesse et un humour incroyables. Un talent fou !
François de Brauer a inventé la drôle d'histoire d'un personnage qui entre en politique pour bannir l'art et les artistes de la société. Seul en scène, il interprète avec une virtuosité saisissante toute une galerie épique de personnages croqués avec une sensibilité, une finesse et un humour dont on se délecte à chaque instant. Coup de cœur absolu !
  • La réforme Goutard

Un petit étudiant en histoire, devenu député, se lance dans une étrange croisade  : l’extinction pure et simple de l’art et des artistes… Mais au-delà du personnage et de la réforme qui porte son nom - Goutard - qu’en est-il de l’homme  ? Qu’est-ce qui a pu le pousser à rêver un monde sans artiste  ?

Face à lui un plasticien vain et prétentieux, tout aussi radical  : Régis Duflou et en filigrane, la question du destin de l’art dans notre société. Pour corser le débat, interviennent experts et autres témoins qui ont façonné ou croisé le destin du dénommé Rémi Goutard. C’est ainsi que l’on suit, de l’appartement familial au musée, du plateau de télévision à la manifestation de rue, jusqu’au bureau aseptisé d’une invraisemblable tour gouvernementale, le parcours chaotique de ce réformateur heureusement méconnu.

Un homme, seul en scène avec une chaise, anime ce monde et joue les épisodes-clés de la vie intime et politique de notre pathétique mais dangereux héros. Voilà qui donne idée du tourbillon irrésistible dans lequel nous entraîne François de Brauer  !

La Compagnie des Petites Heures.

  • La presse

« François de Brauer porte sur ses seules épaules tout le poids de ce one-man-show schizophrénique. (...) Grâce à son jeu d’une extrême justesse, il évite de sombrer dans un registre caricatural mortifère et s’appuie sur un ton identifiable, une mimique cocasse ou des salves de mots bien senties pour provoquer les rires de la salle. » Vincent Bouquet, sceneweb, 27 avril 2018

« Disons-le : l’interprète est prodigieux. L’auteur est très habile.[…] Être seul en scène, faire vivre tout un monde, passer d’une temporalité à une autre, sauter de scène en scène exige une précision d’acrobate. François de Brauer réussit haut la main son pari. » Armelle Héliot, Le Figaro

« De Brauer démultiplie les personnages. Avec seulement une intonation, une mimique, le voilà bébé, maman et papa du bébé (par qui le drame arrive), artiste renommé, clodo... Et c’est là l’occasion d’une jolie poésie. » Gérald Rossi, L’Humanité

« Grâce à son extrême justesse de jeu, François de Brauer évite toujours la caricature. A la fois ventriloque et marionnettiste de son propre corps […] il s'appuie sur un ton identifiable ou bien une mimique cocasse pour imprimer un rythme d'enfer et provoquer l'hilarité de la salle. » Vincent Bouquet, Les Echos

« Oui, François de Brauer est un comédien prodigieux destiné sans aucun doute à être un des plus grands de sa génération. » Nicolas Arnstam, Froggy's Delight

« Bravo à ce François de Brauer tout simplement prodigieux ! » Agnès Santi, La Terrasse

« Un spectacle plein de poésie et de profondeur, une interprétation au milimètre, un acteur prodigieux à la fois drôle et touchant, à ne pas manquer et à (re)découvrir de toute urgence. » Dany Toubiana, Theatrorama

« Considérée comme une petite pépite il y a quatre ans, [La Loi des prodiges] est aujourd’hui un chef d’œuvre à la fois époustouflant et hilarant. » Aurore Garot, Toutelaculture.com

  • Note d'intention

« Je souhaitais depuis longtemps me confronter au seul en scène, goûter à cette liberté et à ce risque. Après plusieurs années de travail en troupe sur des œuvres de répertoire, je ressentais le besoin de retrouver mes premières intuitions de théâtre, celles qui m’avaient amené, adolescent, à pratiquer les matchs d’improvisation. Je voulais me réapproprier ces outils qui sont aussi ceux du jeu masqué, découvert plus tard au Conservatoire : le plateau nu, le mime et la composition de personnages.

Un désir d’écriture fictionnelle me poursuivait également depuis longtemps et j’ai compris, en exerçant le métier d’acteur, que chez moi la pulsion de jeu était première dans l’acte d’écriture. Alors j’ai improvisé, devant une caméra, dès qu’une idée de situation ou de personnage pointait. J’ai improvisé partout : dans mon salon, dans les chambres d’hôtel, en tournée, dans les loges et (parfois !) dans une salle de répétition.

Au fur et à mesure, je retranscrivais les improvisations qui me semblaient les plus pertinentes et les arrangeais en scènes, en me refusant, dans un premier temps, à chercher ce qu’elles pourraient raconter ensemble. Je guettais, parmi tous ces personnages, un héros dont les aventures se déploieraient sur une longue tranche de vie. Mon intention était épique, conscient qu’une épopée foisonnante serait sublimée par l’impression un peu dérisoire que suscite la solitude d’un acteur sur le plateau.

Face à l’actualité et au fil de mes improvisations, l’idée de raconter l’histoire d’un homme politique et de son insensibilité totale à l’art s’est révélée. En défendant ce postulat jusqu’à l’absurde, je restais sur le terrain du burlesque et plaçais, au cœur de la pièce, le débat sur « l’utilité des artistes ». De plus, pour que la radicalité de mon héros ne soit pas trop facilement condamnable, je décidais de lui créer un adversaire aussi extrême, qui incarnerait ce qu’on peut imaginer de plus détestable chez un artiste. Mes collaborateurs Louis Arene et Joséphine Serre ont beaucoup contribué à mûrir ces idées, et m’ont accompagné dans toutes les étapes de la création.

J’avais donc une thématique et du matériau improvisé : il me fallait maintenant construire mon histoire. Petit à petit, la structure s’est affirmée autour de cinq séquences chronologiques, entrecoupées d’interviews de certains personnages, donnant une impression d’existence réelle au héros. La dramaturgie de la pièce a ensuite été enrichie par l’étude de méthodes scénaristiques. Faire ce lien avec le cinéma m’est apparu nécessaire car les codes de jeu dont je m’inspirais pour improviser permettent d’entraîner le spectateur dans une multitude de décors, sur une période de temps restreinte  : une illusion que le cinéma, grâce à sa technique, s’est largement appropriée, laissant le théâtre naturaliste un peu démuni. Mais souvenons-nous que le théâtre élisabéthain ne s’empêchait aucun déplacement dans l’espace, il figurait le décor grâce à des dessins (un château, une forêt...) sur des planches de bois pour que les spectateurs puissent situer l’action. Cette figuration est l’essence du théâtre car, ce que le cinéma ne permet pas, c’est de laisser à chacun le loisir d’imaginer son propre château. Le théâtre doit aujourd’hui nécessairement composer avec un très riche imaginaire cinématographique dont j’ai souhaité tirer profit, tout en usant d’artifices absolument théâtraux.

Une pièce de théâtre aux allures de scénario improvisé, voilà la forme qu’a pris ce seul en scène, à moins que ce ne soit l’inverse. » François de Brauer

  • Extrait

Rémi – Tenez, je vais vous donner une pièce. Mais sachez une chose : c’est la dernière fois que je débourse un centime pour les artistes.
Le clown-mendiant – Dans c’cas monsieur, je n’la prends pas !
Rémi – Vous êtes sûr ?
Le clown-mendiant – Absolument ! Je n’reviendrai pas sur ma fière décision.
Rémi – Bon. Alors, je la laisse sur ce banc, à qui la trouvera…
Le clown-mendiant – Euh... Si j’la trouve, c’est pas pareil !

Sélection d’avis du public

Époustouflant ! Par Grégoire T. - 2 février 2020 à 15h49

Incroyable, quel comédien ! Il nous transporte à travers tous les personnages qui sont joués sans caricature et avec une justesse incroyable. Il parvient à nous faire voyager de décors en décors avec une chaise pour seul ustensile. Pièce incroyable.

Par EWA G. - 31 janvier 2020 à 16h42

Absolument extra-ordinaire et extraordinaire! A couper le souffle! Merci. Merci.Merci, de la part de nous trois!

Par Charles M. - 27 janvier 2020 à 09h41

Prestation impressionnante et idée très originale

Prodigieux ! Par IrinaS - 20 janvier 2020 à 11h11

Quel texte et quelle inspiration des multiples facettes du théâtre ! Merveilleux Artiste dans la richesse des expressions scéniques. Bravo François 💙

Synthèse des avis du public

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Époustouflant ! Par Grégoire T. (1 avis) - 2 février 2020 à 15h49

Incroyable, quel comédien ! Il nous transporte à travers tous les personnages qui sont joués sans caricature et avec une justesse incroyable. Il parvient à nous faire voyager de décors en décors avec une chaise pour seul ustensile. Pièce incroyable.

Par EWA G. (42 avis) - 31 janvier 2020 à 16h42

Absolument extra-ordinaire et extraordinaire! A couper le souffle! Merci. Merci.Merci, de la part de nous trois!

Par Charles M. (2 avis) - 27 janvier 2020 à 09h41

Prestation impressionnante et idée très originale

Prodigieux ! Par IrinaS (2 avis) - 20 janvier 2020 à 11h11

Quel texte et quelle inspiration des multiples facettes du théâtre ! Merveilleux Artiste dans la richesse des expressions scéniques. Bravo François 💙

Par Laurence B. (1 avis) - 19 janvier 2020 à 13h06

Genial!! A voir absolument..bravo!!

Le 16 janvier 2020 à 10h36

un excellent spectacle où l'on ne voit pas le temps passé, alors qu'il n'y a sur scène que l'acteur et une chaise ! L'acteur est étonnant et plus qu'excellent !

Par DenisB (8 avis) - 15 janvier 2020 à 09h29

Un acteur éblouissant, quelle performance. Mais je n'adhère pas du tout au fil directeur. Cette réforme Goutard ! Je ne comprends pas la finalité. Même si le panel de personnages croqués est bien vu.

du très bon seulen scène Par Olivier M. (5 avis) - 14 janvier 2020 à 14h11

un excellent comédien qui nous emmène avec des tas de personnages. C'est très bon et virtuose. Merci !

Une prouesse d'acteur et une réflexion sur le rôle de l'art Le 12 janvier 2020 à 16h49

On ne s'ennuie pas une seconde. Sous le burlesque des personnages se profile une interrogation vigoureuse sur le rôle de l'art dans nos sociétés matérialistes.

la loi des prodiges Par Marianne D. (3 avis) - 25 mars 2019 à 14h51

une performance d'acteur(s) extraordinaire: tenir 20 personnages pendant près de deux heures relève du prodige. De la poésie, du talent, de la tension, de la profondeur et du rire. Un vrai régal

De la qualité, de la poésie, du visuel et ....du bonheur ! Par Sylvie B. (1 avis) - 25 mars 2019 à 11h56

Un travail d'auteur original et un jeu d'acteur remarquable sont donnés à voir en ce lieu. Il faut y aller pour le plaisir de voir, d'entendre, de rire et de penser, pendant 1H45 ; un temps bien rempli de jubilation ! Cela vous fera aimer le théâtre si vous ne le connaissez pas et vous confortera dans vos goûts si vous l'aimez déjà. Rien à perdre, tout à gagner !

PRODIGIEUX FRANCOIS DE BAUER Par CHANTAL R. (15 avis) - 24 mars 2019 à 10h10

Comment fait-il pour nous faire rire, réfléchir et rêver pendant presque deux heures ? c'est une performance, une transformation de l'acteur à chaque seconde, nous recommandons ce spectacle sans aucune hésitation. Courrez-y !

Prodige c’en est un ! Par ChristineC (71 avis) - 23 mars 2019 à 09h00

Quel acteur vraiment c’est magique.

Une pure merveille ! Par MARIANNE M. (1 avis) - 18 mars 2019 à 21h04

Merci pour ce prodigieux moment si subtil, intelligent, drôle.

Du grand théâtre ! Par SergeA (10 avis) - 18 mars 2019 à 16h51

Un excellentissime moment de théâtre où, avec uniquement son grand talent, François de Brauer nous emporte dans son univers d'où l'on revient conquis et avides d'y retourner. Chapeau bas M de Brauer et merci pour ce fort beau spectacle !

Informations pratiques

Petit Saint-Martin

17, rue René Boulanger 75010 Paris

Gare de l'Est Grands boulevards République
  • Métro : Strasbourg - Saint-Denis à 197 m, Jacques Bonsergent à 323 m
  • Bus : Porte Saint-Martin à 64 m, Strasbourg - Saint-Denis à 255 m, Porte Saint-Denis à 279 m, Jacques Bonsergent à 320 m, Arts et Métiers à 380 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Petit Saint-Martin
17, rue René Boulanger 75010 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 30 décembre 2018

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