La Diva d'Auschwitz

Paris 4e
du 4 septembre au 27 octobre 2001

La Diva d'Auschwitz

L’année de Woodstock, Dieu et Diable retournent sur terre renflouer les caisses de la maison de Dieu en se lançant dans le music-hall yiddish. Avant la première à Broadway, ils rodent le tour de chant en Europe et se retrouvent à la cafétéria d’Auschwitz tenue par un juif survivant, bloqué à l’est par

Présentation
Un mot du metteur en scène
Un mot de l'auteur

L’année de Woodstock, Dieu et Diable retournent sur terre renflouer les caisses de la maison de Dieu en se lançant dans le music-hall yiddish. Avant la première à Broadway, ils rodent le tour de chant en Europe et se retrouvent à la cafétéria d’Auschwitz tenue par un juif survivant, bloqué à l’est par les communistes. « Qu’il est bon, le gefeltefisch! »

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D’abord, ouvrons la Maison de Dieu, et montrons l’état de délabrement des lieux. Nous allons, droit d’inventaire, ouvrir les comptes et pointer la faillite probable. Ensuite, emmenons Dieu et Diable à Auschwitz, dans les années « peace and love », faire une halte décisive et non moins étonnante dans la petite buvette du juif Moïschele. Ils vont discuter, négocier, rire, boire...

Enfin, écoutons Dieu chanter, pendant que Diable songeur danse sur notre avenir...

Maintenant ouvrons les pages de « La Diva »... Une influence plus rare semble irriguer ce nouveau texte : le théâtre yiddish, dont Le Dibouk de An-Ski fut l’arbre qui cacha la forêt de merveilleux auteurs âpres, fantastiques, délicieusement outranciers (Asch, Peretz, Zeitlin). Je retrouve dans cette nouvelle aventure avec Jean-Louis Bauer, la profondeur, la fantaisie, la fulgurance de son écriture et sa volonté de raconter le monde sur ce mode festif, qualités premières qui m’ont tenu obstinément engagé auprès de lui jusqu’à ce jour. Mais, quelques années ont passé, et nous abordons un genre que nous avions frôlé, sans jamais l’investir : la comédie.

Un texte qui ouvre le siècle... par une comédie avec un centre de gravité.

Antoine Campo
juillet 2001

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Je devais avoir dix ans quand le gouvernement allemand a donné de l'argent aux juifs allemands spoliés par le nazisme. C’est comme ça que j’ai appris que j’étais français à cause de la guerre et que mes grands-parents et nombre de mes oncles et tantes étaient morts dans les camps de concentration. Le jour de ma bar mitsva, j’avais treize ans, un de mes oncles, survivant, m’a raconté qu’il avait été arrêté le jour de Yom Kippour avec son père à la synagogue. Il ne priait plus jamais Dieu. Dix ans après j’ai commencé à écrire. D’habitude les auteurs écrivent aussi sur leur passé. Mais pour moi, cela devait rester une page blanche.

Le seul livre qui comptait, c’était celui que mes parents m’ont offert quand j’avais vingt ans et qui contient la liste des convois et de tous les voyageurs partis un jour... J’y lisais les noms de ma famille. Et quand j’ai découvert Primo Levi, j’ai compris quelque chose en plus. Les survivants souffraient d’avoir survécu...

Et j’ai eu envie de me souvenir à ma manière. Mais je ne voulais pas exprimer de souffrance. Laissons la souffrance au vrai coupable. En espérant qu’il ait des remords. J’ai lu beaucoup de théâtre yiddish avant d’écrire cette pièce. C’était un théâtre très vivant qui s’est éteint avec la guerre...

Jean-Louis Bauer

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Spectacle terminé depuis le samedi 27 octobre 2001

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