"Il y avait une ficelle dans un coin. À partir de là, j'ai tenté de raconter le monde." C'est comme s'il tirait un fil - un fil d'Ariane ! Et presque par magie voilà que cela se met à défiler devant ses yeux et les nôtres, toute une foule. Philippe Caubère, athlète du théâtre, est un magicien, un chaman. Cette fois, il boucle la boucle en terminant par le début, la saga de L'Homme qui danse avec le fameux Épilogue.
Ce nouveau spectacle, qu'il aura longtemps différé, est construit à partir des toutes premières improvisations qu'il fit devant Clémence Massart. Cette fois, le plateau de théâtre est vide. Ferdinand est seul face à lui-même, il n'a plus la possibilité de se mettre dans la peau d'un autre. Du coup, il panique un peu.
C'est une descente aux enfers. Il est au fond du trou. Au chômage, découragé, il n'arrive plus à interpréter des personnages écrits. Il sait en même temps qu'il ne peut pas changer de métier. Alors, que faire ? Il se cherche en improvisant. Ramasse une ficelle qui traîne là. Ça lui évoque d'abord l'amour, puis le suicide. Enfin, il se ravise : au lieu d'aller se pendre, il va se peindre. Raconter son histoire en la fabulant et en la tirant vers le burlesque.
« Décidément, et jusqu’à la fin, ce travail m’aura réservé des surprises ! Où j’avais “vu” un spectacle, il y en avait deux… ! C’est au cours des répétitions que cette évidence s’est imposée. Néanmoins, que le spectateur qui aurait déjà acheté ou réservé son billet se rassure : on pourra très bien voir l’un sans avoir vu l’autre. Ils sont indépendants et très différents, aussi bien dans l’“histoire” que dans la forme. Même s’ils sont reliés par une chronologie que je conseille à ce spectateur de suivre en essayant de venir la veille si le hasard de sa réservation l’a amené à voir le 2, ou de revenir le lendemain s’il est tombé sur le 1. (…) » Philippe Caubère, le 15 août 2007
1ère partie : La Ficelle
Un monologue où Ferdinand, tout seul sur
le plateau et devenu incapable de jouer les autres, ne
trouve plus d’autre recours que de s’adresser à cette ficelle
qui traînait dans le fond de la scène depuis le premier
des six spectacles de L’Homme qui danse.
2ème partie : La Mort d’Avignon
Ils sont tous revenus une dernière
fois, sous la grande ombre, le mystère, le fantôme qui la
nuit hante le Palais des Papes, assister à la débâcle de
Lorenzaccio 78.
Chaque spectacle se joue en alternance et dure environ 2 heures sans entracte.
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris