L'échange

du 16 au 20 janvier 2008
2 heures

L'échange

CLASSIQUE Terminé

Julie Brochen nous propose sa version de la célèbre pièce de Claudel, œuvre sulfureuse et libertine, sorte de «double inconstance» marivaudienne qui serait traversée par la foi chrétienne, l’éloge du théâtre et les mythes fondateurs du capitalisme américain, le tout exprimé dans une étrange combinatoire d’innocente naïveté, de lyrisme au grand souffle et de déchirement charnel.

Tragédie lyrique et épique
La virginité d’un paradis perdu
L'Échange selon Paul Claudel
Lettre à Jean-Louis Barrault
Lettres à Jacques Copeau

Julie Brochen, la directrice du Théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie de Vincennes, nous propose sa version de la célèbre pièce de Claudel, œuvre sulfureuse et libertine, sorte de « double inconstance » marivaudienne qui serait traversée par la foi chrétienne, l’éloge du théâtre et les mythes fondateurs du capitalisme américain, le tout exprimé dans une étrange combinatoire d’innocente naïveté, de lyrisme au grand souffle et de déchirement charnel.

1ère version 1893, éditions Gallimard.

  • Tragédie lyrique et épique

Un jeune couple, Louis Laine, un Américain d’origine indienne et sa femme Marthe, une paysanne française exilée par amour pour lui, rencontre sur la rive de l’océan un autre couple : Thomas Pollock Nageoire, businessman de Wall Street, et Lechy Elbernon, actrice de caractère. Thomas se rend vite compte des qualités de la femme de Louis, fidélité, profondeur, courage. Aussi lui propose-t-il une « affaire », un échange…

Tragédie lyrique et épique, L'Échange est une des pièces les plus jouées de Claudel et l’énergie impitoyable du verbe assure l’éclat d’un spectacle nourri par la couleur saisissante des quatre personnages.

Claudel dit à Copeau que c’est piège sur l’exil : à la fois sur l’attrait fou du changement, et la lourde nostalgie du dépaysement.

Julie Brochen

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  • La virginité d’un paradis perdu

L’échange, c’est une question. Est-ce qu’il va avoir lieu, qu’est-ce qui va s’échanger ? Le problème de la deuxième version, c’est qu’elle constitue plutôt une réponse, alors que dans la première version, l’échange est vraiment une question.

La proposition est donc de travailler cette première version qui, je l’ai toujours pensé, est plus fascinante, plus opaque, plus sombre et violente.

Dans la première version, le monde poétique domine.

Les situations sont crues, extrêmes, et en même temps il n’y a pas de place pour un travail psychologique de construction des personnages. Ce sont des statues, des peintures. Ce qu’ils proposent est hors de l’humain. Ils parlent certes de choses très humaines, comme l’échange, tout ce qui s’échange.

On pense à des textes ancestraux. On se trouve renvoyé à l’origine du monde, tout en prêtant l’oreille à une modernité du moment présent ou de l’avenir. Car qu’est-ce que c’est que ce XXème siècle vers lequel la pièce s’ouvre ? Claudel a eu une intuition extralucide, en imaginant ce pouvoir qu’il prête à Pollock, ce pouvoir boursier, qui lui permet d’être en même temps en différents points du monde.

On n’est plus exactement dans l’imaginaire du Mayflower, de Christophe Colomb, de la découverte des Amériques. Pourtant cet univers est lui aussi présent. Ce monde est encore marqué par une sorte de virginité. Jean-Pierre Vincent parlait d’un paradis perdu, de Paul et Virginie, et de la torsion, de la perversion dont ce paradis est l’objet.

Ces situations crues et impossibles, entre la maîtresse, la femme légitime et l’amant-mari, sont compréhensibles dans le silence. Mais dès que ça parle, dès que tout le monde dit tout, qu’est-ce qui se passe ?

Quand on met tout sur la table – ce qui n’est pas possible, ce qui ne se fait jamais – est-ce la vérité qu’on choisit, est-ce le faux ? Je trouve que cette pièce parle magnifiquement de l’amour et de l’engagement. C’est comme ça certainement, sous l’angle de l‘engagement, que je comprends le mieux la religion de Marthe.

Et puis il y a la place de la chair dans ce monde de papier. Il ne s'agit pas de la mort d'un homme, objet du désir des autres : tout à coup on renonce à ce pourquoi on avance, et on avance quand même. Ce que je trouve visionnaire, c'est cette peinture de l'homme qui s'adapte, oublie, continue à avancer, continue à se broyer, mais trace tout droit. Il n'y a pas de fin, en réalité, dans L'Échange. La fin est comme un début. Et le début est presque comme une fin, c'est complètement inversé. C'est échangé.

Julie Brochen, juillet 2007

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  • L'Échange selon Paul Claudel

"La chimie moderne a découvert des substances qui du seul fait de leur présence, elles-mêmes intactes, déterminent la combinaison d'éléments autrement indifférents l'un à l'autre. C'est ce que l'on appelle des catalyseurs. Des catalyseurs, il y en a aussi entre les âmes. Voici l'un d'entre eux, acteur inerte, exposé sur une table boiteuse, au milieu de cette pièce appelée précisément L'Échange. C'est l'argent. L'argent ou possibilité d'autre chose. Le moyen quasi mystique de se procurer autre chose.

L'"Agent de change", Thomas Pollock, est l'officiant solennisé par le destin pour présider à tout ce qui peut résulter d'une comparaison entre les valeurs. Pourtant serait-ce en vain qu'il a fait foisonner cette liasse verte – dollars ! - aux yeux d'un sauvage doué d'une absence, disons congénitale, de poches ? Elle garde sa puissance de suggestion, irrésistible. Louis Laine, dernier représentant d'une race condamnée, en qui s'accroît peu à peu l'appel de l'horizon et de la mort, est allé chercher là-bas, de l'autre côté de l'océan, le seul être, Marthe, une femme, qui ait le pouvoir en même temps que la vocation de l'arracher à sa pente. Mais dans nos grandes villes elles-mêmes, manque-t-il aussi de sauvages, c'est-à-dire d'irréductibles, engagés dans la protestation, est-elle complètement illégitime ? De l'individu contre la règle ?

Ce drame, L'Échange, nous montre un de ces conflits, où les amants, malgré une attraction réciproque, née précisément de la contrariété, sont séparés par des intérêts divergents. Marthe est la raison, la vertu, le salut, l'avenir symbolisés par cet enfant qu'elle porte dans son sein. Mais celle-ci à son opposé dans le jeu des Quatre Coins, celle-ci, Lechy Elbernon, qui est l'Imagination, l'Inconnu, qu'elle est forte sur une jeune âme obscure ! Akkeri ekkeri ukkeri an ! La voici qui procède à une redistribution des rôles. Ne sommes-nous pas les uns aux autres nos propres Parques ? "

Paul Claudel (1952), Mercure de France.

"L’esclavage où je me trouvais en Amérique m’était très pénible, et je me suis peint sous les traits d’un jeune gaillard qui vend sa femme pour recouvrer sa liberté. J’ai fait du désir perfide et multiforme de la liberté une actrice américaine, en lui opposant l’épouse légitime en qui j’ai voulu incarner la passion de servir."

Paul Claudel, Lettre à Marguerite Moreno, 29 avril 1900.

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  • Lettre à Jean-Louis Barrault

"Quand j'ai écrit le premier Echange, j'étais encore dans toute la ferveur de ma conversion et de la vie austère et quasi érémitique que je m'étais faite à Paris. Brusquement, violemment, je me trouvais transporté, immergé, dans le milieu le plus différent possible, celui de l'Amérique des Nineties, où d'ailleurs l'habitude prise et l'absence d'argent m'obligeaient à maintenir le même isolement rétracté. Bien que le contact maintenant pris avec la vie pratique, avec l'espace et, par contrecoup, avec des forces intérieures qui ne demandaient qu'à se développer, ait introduit en moi tout un monde nouveau d'idées et de sensations obscures et puissantes.

L'idée fondamentale de L'Échange I fut une idée religieuse. Marthe est l'incarnation de cette création mystérieuse du chapitre VIII des Proverbes (telle que je la réalisais alors) dont on trouvera le reflet dans toutes mes figures de femmes. Elle a contracté un mariage légitime, mais tout de même bizarre, avec un jeune être avide de ce monde qui vient de lui être révélé, et impatient de toute contrainte. Cette vocation est accentuée en lui par la rencontre d'une espèce de muse déjà pressentie, "la promesse qui ne peut être tenue", "la vérité avec le visage de l'erreur" - la future Ysé ! - la puissance de fiction qui ajoute ses ailes immatérielles aux jarrets de ce jeune poulain ! Mais en même temps, il y a eu cet intérêt durement pris à la vie réelle : Thomas Pollock Nageoire.

L'artiste n'a qu'un contact superficiel, épidermique, avec la réalité. L'homme fait est celui qui fait. Chez l'homme vrai, c'est tout l'être, cervelle, muscles, estomac, entrailles, qui entre en jeu ; on est engagé à fond, jusqu'au cou ! On est un homme. C'est bon d'être un homme, un homme d'affaires. Mais tout homme vrai n'est-il pas un homme d'affaires ? Je sentais cela confusément. Le tout réalisé avec un talent en crise de puberté, en état de mue. Un mélange de force neuve et de restes conventionnels. Une gamme pleine de fausses notes parfois atroces. Mais les valeurs fondamentales toutes à leur place et ne demandant qu'à se développer.

(...) Étant donnée l'interprétation hors-ligne que vous m'apportiez, je ne pouvais me contenter, sur la première scène de Paris, d'une ébauche de jeunesse, de quelque chose d'aussi inchoatif. Mais quand la plume à la main je me mis à revivre le drame, je m'aperçus que les choses n'allaient pas toutes seules ! Marthe, surtout, n'était plus la même, elle avait mangé de la viande, elle rejetait violemment la bouillie que j'essayais de lui remettre dans la bouche. Ce n'était plus une vaincue, l'épave de la première version dont on ne sait ce qu'elle devient. C'est la femme forte, par-dessus tous les accidents, à la hauteur de toutes les situations, pleine d'énergie et de gaieté. C'est vrai, elle s'est laissé séduire par Louis Laine - l'insecte mâle ! - mais elle se sent tellement plus forte que lui ! Il y a une nuance d'amusement dans la manière dont elle le voit manoeuvrer pour se débarrasser d'elle ! Elle est avec le bien. Sa douleur, une douleur d'autant plus émouvante qu'inspirée par des motifs moins égoïstes, est de voir ce pauvre garçon faire l'imbécile, lui craquer dans la main, ne rien comprendre au bien qu'elle peut lui faire ! À cette communion que symbolise au plus profond d'elle-même l'enfant ! À cette douceur qu'est le devoir. Cela est exprimé d'une manière que je croyais suffisamment pathétique par ces deux mains qui se jurent quelque chose derrière son dos à lui.

Mais elle, vaincue ? Jamais ! cette Amérique où il l'a amenée, ce nouveau monde, ce monde nouveau dont Louis Laine n'a trouvé usage que pour se pousser de l'avant, elle est prête à s'en emparer. Louis Laine, qui dans le fond l'a pénétré, puisqu'il n'y a pas moyen autrement, qu'il passe dans l'ultérieur, dans le département de la prière où il l'attendra ! Avec un éclat de rire, elle met la main sur le nouveau champion. La pièce ne tourne pas court, elle rebondit, comme disait Francisque Sarcey. L'enfant conçu de Louis Laine a besoin de Thomas Pollock Nageoire pour se réaliser (L'échange !). J'aime ces dénouements qui ne sont pas la destruction, mais l'aboutissement et la planification l'une par l'autre des oppositions engagées.

Louis Laine, avec son instinct de sauvage, a compris cela ; c'est une figure pleine de significations. Il y a le sauvage, bien sûr, mais aussi tous ces "poètes maudits" du XIXème siècle, sans poches, "sans mains" (Arthur Rimbaud), sans aptitude à la vie pratique (Poë, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Nerval, Artaud, etc.) enfin, étrangement, dans le ménage d'Animus et Anima, c'est lui, le mâle, qui est Anima, l'étincelle séminale ! Son union avec Marthe, il le sent, ne peut se faire sur le plan pur, gratuit, dût la mort intervenir ! Il combine un plan sournois, un piège, il s'arrange pour qu'elle lui doive quelque chose, pour qu'elle, pour que le monde entier restent avec lui dans le rouge (argot comptable), un superbe croc-en-jambe dans la carrière où il la suit d'un oeil goguenard, douloureux et non dénué de mépris.

Rien à dire des deux autres personnages, si ce n'est qu'ils participent à cet étrange sentiment d'irréalité que m'a procuré, et à d'autres aussi (Lenau, Stevenson), l'Amérique, l'autre monde. Marthe joue pour eux le rôle du sang du taureau dans la Nekuia d'Homère, qui attire les essaims des morts. Ils viennent lui demander la réalité. "La vraie vie est absente." (Arthur Rimbaud)."

Paul Claudel, Lettre à Jean-Louis Barrault 17 juillet 1951

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  • Lettres à Jacques Copeau

"Dites-moi votre idée générale sur la manière de jouer la pièce. Pour moi, voici bien des années que je ne l'ai lue. Pourtant mon opinion est celle-ci. Il y a deux choses possibles : ou la jouer délicat, gris, harmonieux en musique de chambre, ou violemment coloré, excessif, et presque caricatural comme un tableau de Van Dongen. C'est plutôt de cette dernière façon que je la verrais. Je voudrais que Marthe seule eût l'air d'une femme vraie entre trois marionnettes sinistres aux gestes raides et aux visages impassibles (il faudrait presque des masques). Donc coloris sombre et intense. La mer, du bleu indigo terminé par une ondulation sur la toile de fond, le plancher couvert d'une toile brun tabac. Louis Laine avec une chemise écarlate. Nageoire, costume d'été avec cravate et ceinture verte. Lechy, blouse groseille, cravate bleue, et couverte de diamants. Marthe peut-être avec un châle noir. Nageoire, gros, blafard, chauve, avec de longs cheveux noirs par derrière, l'air d'un prédicateur ou du secrétaire d'État Bryan. Lechy avec un énorme chapeau canotier, les cheveux en rouleau sur le front, nez court et grand menton ; tous les trois avec de grandes bouches de travers.

Je vous donne en partie ces détails pour vous expliquer la psychologie des personnages. Tout le drame est dans le contraste d'une femme vivante avec ces trois pantins sinistres. À la fin, Thomas Pollock en noir avec un formidable chapeau haut de forme. Au 3e acte: Lechy avec un grand châle espagnol de soie blanche. J'espère que l'actrice qui jouera le rôle aura du tempérament. [...] Il faut que Nageoire n'ôte jamais son chapeau et n'y touche jamais."

6 décembre 1913

"Si le rôle de Marthe est joué pleurard et gnangnan, comme il y a tendance à jouer celui de Violaine, la pièce n'a plus de sens. Marthe est une femme pratique et, sur la scène, il faudra sans pitié élaguer le rôle d'une bonne partie de la végétation poétique que je n'ai pu m'empêcher d'y ajouter. Pour Lechy, il me faut une femme ayant de la fantaisie, rara avis ! Je la vois dans les actes I et II en jupe de cheval fendue, bottes, cravache, dans l'acte III une robe de bal rouge d'un extrême mauvais goût et châle espagnol (Mme Berthelot en a un superbe). Elle tombe par terre à plat ventre, le nez sur le tapis, une des mains retournée. Ce pantin cassé fait pendant au cadavre de Laine. Thomas vient pudiquement étendre sur elle son macfarlane. Dans l'acte III, le personnage principal est le chapeau haut de forme de Thomas qui doit être de dimensions considérables et ne pas bouger de sa tête. Cet homme en habit et en chapeau haut de forme tirant violemment par les pieds le cadavre de Laine sera d'un certain effet. Ajouter à l'acte II au costume de Louis un foulard autour du cou.

Tout le drame est dans cette idée : l'idéalisme est représenté par la seule Marthe qui est en même temps la seule femme vraiment pratique. Tous les autres, qui sont des gens uniquement matériels, sont en réalité la proie des rêves. Marthe a beau secouer Laine, elle ne peut réveiller ce demi-sauvage. Au IIIème acte deux des quilles sont par terre. Il ne reste plus debout que Thomas et Marthe tend les mains à cet homme sincère et triste, comme au pontife grotesque et noir sous sa tiare d'une civilisation imbécile. [...] Thomas et Lechy doivent parler du nez."

8 décembre 1913

"Je vous retourne aujourd'hui les maquettes avec au dos les observations qu'elles m'inspirent. D'une manière générale, elles me plaisent et sont bien conformes à ce que je désire. Quant à la toile de fond, il suffit d'une ligne indigo indiquant la mer, témoin éternel du drame et personnage toujours présent."

29 décembre 1913

"L'idée du hamac est excellente, et tout à fait américaine : je m'y rallie donc volontiers. Elle fournit même des jeux de scène. Par ex. à un certain moment Marthe peut indiquer le geste de le bercer ? Avez-vous réfléchi au costume de Marthe ? Pour moi, je le verrais décidément bleu, avec, au premier acte, un voile roulé autour du visage pour lui donner un air vaguement oriental. Je verrais Marthe dans la première scène avec un ouvrage sur les genoux auquel elle travaille, ce qui faciliterait les longs récitatifs. Prière à Kalff de bien détacher le premier vers qui est très important et où tient tout le drame. La journée qu'on voit clair et qui demeure jusqu'à ce qu'elle soit finie (un temps). Pendant que Laine parle de l'araignée, elle pourrait faire le geste d'enfiler son aiguille. Pour Lechy, c'est une cabotine, il faut qu'elle essaye tout le temps d'attirer l'attention sur elle-même quand ce n'est pas son tour de parler. Il y a donc lieu, surtout dans le premier acte, d'imaginer tous les jeux de scène possibles : par exemple sortir en esquissant un cake-walke, fourrer sa tête entre Thomas et Marthe quand elle rentre, imiter les gestes de Thomas pendant qu'il parle, se coucher à demi dans le hamac, parler à mi-voix avec des gestes comme quelqu'un qui répète un rôle, etc.
[…] Pour bien articuler mes vers prendre exemple sur celui que je viens d'accentuer et trouver les temps forts. Bien articuler les consonnes. Ce sont les consonnes et non pas les voyelles qui donnent l'énergie et la netteté à la déclamation."

31 décembre 1913

Paul Claudel, "L'Échange au Vieux-Colombier", Mes idées sur le théâtre - Gallimard, NRF, 1966.

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Informations pratiques

Théâtre du Nord - Idéal à Tourcoing

19, rue des Champs 59200 Tourcoing

Accès handicapé (sous conditions) Bar
Spectacle terminé depuis le dimanche 20 janvier 2008

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