L’Homme qui danse

du 15 septembre au 30 décembre 2006

L’Homme qui danse

Historique ! Philippe Caubère ouvre au Rond-Point la dernière série de récits de sa jeunesse passée sur les planches. Acteur-auteur, cet artiste inclassable nous livre un témoignage vivant du théâtre français d’après 68.

Comédie fantastique en 6 épisodes et un épilogue
Le théâtre français d’après 68
Calendrier

  • Comédie fantastique en 6 épisodes et un épilogue

« Que dire ? Que c’est le bout d’un cycle ? D’un travail de vingt-sept ans ? Que c’est… “la mort de Ferdinand” ?

J’ai rien promis du tout, moi, jamais. Si ce n’est, au contraire, de tout faire pour essayer d’aller jusqu’au bout de ce truc, sachant les difficultés de plus en plus grandes à l’assumer, physiquement, moralement, socialement, psychologiquement. Mais il me semblait que ça valait le coup d’essayer d’imposer cette chose au sein du paysage théâtral de mon époque. C’est ainsi que j’ai improvisé devant Clémence et Tailhade à la façon du Théâtre du Soleil. Sans bien m’en rendre compte je leur ai tout joué : ma mère, mes rêves d’enfance, d’adolescence, 68. Et puis les années d’apprentissage, Ariane, etc. Et décidé d’en faire une pièce de théâtre. Qui serait comique, réaliste, figurative, sentimentale. écrite avec mon corps autant qu’avec ma tête. Avec mes tripes autant qu’avec mon cœur. C’était en 1980, j’avais trente ans. Je pensais que j’en aurais pour cinq ou six ans.

L’un dans l’autre, de La Danse du diable à L’Homme qui danse, ça m’en aura pris vingt-sept. Autant dire toute ma vie ou à peu près. Il m’arrive souvent, au cours de mes insomnies, de me demander si j’ai fait le bon choix. Mes amis, qui sont très gentils, me certifient que oui. Le directeur du Théâtre du Rond-Point, en m’y accueillant, me le garantit. Le plus drôle, le plus cruel aussi, est que je n’en saurai pas plus tant que je n’aurai pas tout joué, filmé, fini. Et ne me retrouverai pas une deuxième fois devant la page blanche. C’est là qu’on verra. En attendant, mon Dieu, qu’en dire ?! ... Rien. Si, tiens, juste ça : venez nombreux, on va se marrer ! »

Philippe Caubère

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  • Le théâtre français d’après 68

Grosse caisse en bandoulière, masque à gaz sur la pomme, Philippe Caubère avait ouvert tambour battant l’aventure du Rond-Point à l’automne 2002 en nous offrant 68 selon Ferdinand - deux épisodes de sa nouvelle traversée en solitaire. Fidèle à sa promesse, Caubère revient quatre saisons plus tard avec le feuilleton achevé : sept soirées de théâtre qui voient son héros, Ferdinand, sortir d’une mère pour… entrer dans une autre ! Claudine et Ariane… La première le lance dans la vie, l’autre l’accouche au théâtre. Deux femmes incroyables, deux bêtes de scène à peine entrevues dans La Danse du diable, le spectacle prologue qui avait tout déclenché.

- « Oui, enfin, tu n’as quand même pas eu les c… de me jouer dans ta pièce, hein ! »
- « Oh, putain… fallait pas… », rumine Caubère…

Alors, après les onze épisodes du Roman d’un acteur, au lieu de souffler, il fait demi-tour, remonte jusqu’au prologue ancien, ouvre à nouveau le chantier de La Danse du diable pour y inviter ses deux divas… Voici donc, de A à Z, L’Homme qui danse ou la vraie Danse du diable, six épisodes de la jeunesse d’un homme, tout entière dansée sur les planches.

Acteur-auteur, Philippe Caubère invente depuis vingt-cinq ans des spectacles qui resteront le témoignage vivant du théâtre français d’après 68. Né en 1950, comédien au Théâtre d’Essai d’Aix puis au Théâtre du Soleil, il écrit en improvisant La Danse du diable puis la saga Le Roman d’un acteur et enfin celle de L’Homme qui danse, œuvre autobiographique de 50 heures éditée chez Joëlle Losfeld et filmée par Bernard Dartigues.

Philippe Caubère a choisi :
« L’abstrait, c’est facile. Ce qui est beaucoup plus difficile c’est de faire entrer l’abstrait dans le concret. La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste - sa désertion. » Céline
« Je ne croirais qu’en un Dieu qui saurait danser. » Nietzsche
« Il faut guérir de sa jeunesse. » Mauriac

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  • Calendrier

Premier volet : Claudine et le théâtre

I. Claudine ou l’éducation
15, 16 septembre, 10, 18, 20 octobre, 2, 11, 14, 22, 23 novembre, 1er, 13, 22 décembre
Durée 3h avec entr’acte
L’accouchement, Marie-Rose, Moby Dick, La télé, Le sperme, Robert, Johnny, La fin.

Caubère fait la nique à sa mère avec amour. Une épopée gynécologique ouvre le récit circonstancié de la vie du petit Ferdinand, dont la génitrice haute en couleurs mit au monde un sacré numéro.

II. Le Théâtre selon Ferdinand
19, 20 septembre, 11, 21 octobre, 3, 15, 24 novembre, 2, 14, 23 décembre
Durée 3h avec entr’acte
La chambre, Les conseils de la mère, Monsieur Bellenger, Le Bac.

Ferdinand, 13 ans, se voyant poète précoce, sorte de Minou Drouet, reçoit dans sa chambre le général de Gaulle, Mauriac, Sartre, Bobet, le pape et même Johnny. Ferdinand rêve de théâtre et sa mère lui balance l’inévitable « Passe ton bac ».

Deuxième volet : 68 selon Ferdinand

III. Octobre
22, 23 septembre, 12, 24, 26 octobre, 4, 16 novembre, 5, 15, 26 décembre
Durée 2h10 avec entr’acte
L’annonciatrice, Bob Kaufman, Le cours de Marlène, Le cours de Micheline, Les commentaires de Claudine.

Claudine, la mère de Ferdinand / Caubère nous expose la situation de départ : son fils Ferdinand a réussi son baccalauréat en 1968 avec onze de moyenne. Ferdinand nous conte son audition d’entrée et son premier cours de théâtre sous les yeux de sa mère qui l’accompagne.

IV. Avignon
26, 27 septembre, 13, 25, 27 octobre, 8, 17 novembre, 6, 16, 27 décembre
Durée 2h50 avec entr’acte
Les larves, Ferdinand Colomer, Le jeu de Jean Vilar, Le Mépris.

Avignon 68, revu en 69 puis sous la lumière crue d’une servante qui fait défiler les années et transforme Ferdinand et ses acolytes en anciens combattants d’une révolution culturelle avortée.

Troisième volet : Ariane et Ferdinand

V. Ariane
29, 30 septembre, 6, 14, 28 octobre, 9, 18, 25, 28 novembre, 7, 9, 19, 28 décembre
Durée 2h sans entr’acte
Le retour de Claudine, Ariane, Dort, À la recherche de l’Âge d’Or, La maison qui s’écroule.

La liberté comme un combat de boxe… la Cartoucherie, où Ariane construit son théâtre contre le brechtisme et son prophète Bernard Dort… sa mère contre tout, contre l’ironie permanente de son comédien de fils, contre son mariage en union libre avec Clémence, dissimulant sous le sarcasme jubilatoire un amour fou.

VI. Ferdinand
3, 4, 7, 17, 31 octobre, 10, 21, 29 novembre, 8, 20, 29, 30 décembre
Durée 3h avec entr’acte
La réunion de compagnie, L’improvisation, Le départ de Claudine, Molière.

Il lance ses derniers feux autobiographiques avec une longue scène où l’on voit Ariane en train de régler une répétition, une autre où on voit Ferdinand raconter à sa mère mourante le tournage de Molière…

Création au Théâtre du Rond-Point.

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Informations pratiques

Théâtre du Rond-Point

2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Champs-Elysées Librairie/boutique Restaurant Vestiaire
  • Métro : Franklin D. Roosevelt à 148 m, Champs-Élysées - Clemenceau à 216 m
  • Bus : Rond-Point des Champs-Élysées à 74 m, Rond-Point des Champs-Élysées - Franklin D. Roosevelt à 203 m, Rond-Point des Champs-Élysées - Matignon à 214 m, Palais de la Découverte à 237 m
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Plan d’accès

Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 30 décembre 2006

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Spectacle terminé depuis le samedi 30 décembre 2006