L'Allegro, il penseroso ed il moderato

Paris 9e
du 23 avril au 12 mai 2007

L'Allegro, il penseroso ed il moderato

Ni opéra ni oratorio, cette œuvre de Haendel comprend trois parties et s’inspire de deux poèmes de Milton. Réécrits sous forme de dialogue, ils expriment l’esprit humain dans ses contrastes : gaieté et mélancolie, intériorité et extraversion, autant d’éléments propres à inspirer une chorégraphie maniant l’ironie et la dérision dans son observation de ses contemporains.
  • Création chorégraphique

Cette « ode pastorale » créée à Londres en 1740, est matière à création pour Robin Orlyn, chorégraphe sud-africaine en quête de nouvelle théâtralité. Ni opéra ni oratorio, cette œuvre de Haendel comprend trois parties et s’inspire de deux poèmes de Milton.

Réécrits sous forme de dialogue, ils expriment l’esprit humain dans ses contrastes : gaieté et mélancolie, intériorité et extraversion, autant d’éléments propres à inspirer une chorégraphie maniant l’ironie et la dérision dans son observation de ses contemporains.

La partition, conçue pour deux sopranos dont une voix de garçon, ténor, basse, chœur mixte et orchestre, compte indubitablement parmi les chefs d’œuvre du compositeur, très représentative de la pensée musicale et des préoccupations philosophiques du XVIIIe siècle.

  • Etre danseur aujourd’hui

Sans chercher à l’illustrer par la danse, Robyn Orlin a respecté la structure en trois parties de Haendel. Elle a choisi de traiter le premier acte dans le contexte rural : plantations, chemins de terre, collines, travailleurs agricoles, villages. Dans la vie d’un danseur, la nature peut symboliser le moment originel où, encore porté par une sorte de naïveté, il commence à danser. La seconde partie est dominée par la ville avec des images tournées à Johannesburg, dans le quartier de Hillbrow et le township d’Alexandra. Chorégraphiquement, cette référence urbaine permet d’évoquer les moments plus difficiles auxquels un danseur peut être confronté au cours de sa carrière. Enfin, dans la troisième partie, la chorégraphe s’éloigne volontairement de la lecture optimiste proposée par le Moderato et introduit les notions de peur et d’angoisse. Elle s’interroge sur les événements et désastres du XXIe siècle qui l’ont affectée : face aux grands bouleversements qui surviennent dans le monde contemporain, est-il encore possible de trouver un équilibre aujourd’hui ?

« Dans mon travail avec les danseurs de l'Opéra national de Paris, j’ai souhaité poser les questions suivantes : Qu’est-ce qu’être danseur aujourd’hui ? Quelle est l’essence de la danse ? Quels sont la place et le rôle du danseur dans notre monde actuel ? Une fois de plus, cette réflexion a fait surgir des souvenirs, éveillé ma mémoire. Trois éléments se superposent et se rejoignent ainsi dans la pièce : la musique, la danse et mon subconscient. » Robyn Orlin, février 2007

Ode pastorale en trois parties HWV 55 (1740) - Livret de Charles Jennens d’après John Milton
Musique : Georg Friedrich Haendel
Chorégraphie et vidéo : Robyn Orlin
Réalisation vidéo : Philippe Lainé
Costumes : Olivier Bériot
Lumières : Marion Hewlett

Avec les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet.
Avec l'Orchestre de l'Opéra national de Paris, direction musicale William Christie.

Sélection d’avis du public

L'Allegro, il penseroso ed il moderato Le 28 avril 2007 à 17h25

L' orchestre et continuo sont excellents, signalons au passage le corniste virtuose Claude Maury , le choix désastreux d' éparpiller le choeur dans les premiers rangs du parterre détruit toute possibilité de chant choral cohérent, la mise en scene avec sa vidéo de saynettes africaines et désastres récents (tsunami, katrina etc...) est affligeante de ridicule et une gène pour qui voudrait se concentrer sur la poésie et la musique. Les solistes vocaux et danseurs fournissent de très belles prestations. Comme d' habitude le chef William Christie impose des tempi à la limite du possible qui nuisent à la pulsation rhythmique de la musique de Haendel.

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L'Allegro, il penseroso ed il moderato Le 28 avril 2007 à 17h25

L' orchestre et continuo sont excellents, signalons au passage le corniste virtuose Claude Maury , le choix désastreux d' éparpiller le choeur dans les premiers rangs du parterre détruit toute possibilité de chant choral cohérent, la mise en scene avec sa vidéo de saynettes africaines et désastres récents (tsunami, katrina etc...) est affligeante de ridicule et une gène pour qui voudrait se concentrer sur la poésie et la musique. Les solistes vocaux et danseurs fournissent de très belles prestations. Comme d' habitude le chef William Christie impose des tempi à la limite du possible qui nuisent à la pulsation rhythmique de la musique de Haendel.

Informations pratiques

Opéra Garnier

Place de l'Opéra 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Opéra Opéra national de Paris Restaurant
  • Métro : Opéra à 71 m, Chaussée d'Antin - La Fayette à 217 m
  • RER : Auber à 212 m
  • Bus : Opéra à 39 m, Opéra - Rue Halevy à 88 m, Havre - Haussmann à 394 m
  • Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
    Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.

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Plan d’accès

Opéra Garnier
Place de l'Opéra 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 12 mai 2007

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Spectacle terminé depuis le samedi 12 mai 2007