Juste la fin du monde

du 25 novembre au 4 décembre 2011
1h30

Juste la fin du monde

Le fils aîné revient, pour annoncer qu’il va bientôt mourir. C’est un dimanche, évidemment. Comme dans la plupart des pièces de Lagarce, le retour sonne l’heure du bilan et le terrain de jeu est la famille. Samuel Theis veut avant tout nous raconter une histoire simplement.
  • Le retour du fils aîné

Louis est parti depuis longtemps. Il a quitté sa région natale, sa maison d’enfance, la famille qui l’a vu naître et grandir. Il voulait devenir quelqu’un. Renaître ailleurs. Loin des siens. Libre.

À sa famille, il envoyait des cartes postales. Pas de nouvelles, pas de confidences, juste un signe de vie. Comme dans la plupart des pièces de Lagarce, le retour sonne l’heure du bilan. À l’aune de sa mort, revenir sur ses pas, affronter ce qu’on a fui, parait plus que jamais nécessaire. Mais il y a ceux qui sont restés. Leurs mots, enfouis depuis longtemps, jaillissent et plaident pour leur propre réalité. Le terrain de jeu est la famille. Un nœud inextricable. Cet endroit de l’enfance, qui semble toujours nous rappeler, comme s’il était finalement le seul à nous faire tomber le masque.

Plus que le rapport à la mort, nous nous intéressons particulièrement à cette friction entre Louis, l’homme habile, et cette famille popu aux aspirations étriquées. La pièce repose essentiellement sur les échanges maladroits entre ces personnages, aussi familiers qu’étrangers, qui se cherchent et s’expriment brutalement. Il se joue ici la tragédie des gens ordinaires. Je m’attache dans le travail avec les acteurs à incarner la famille générique, universelle, tout en appuyant un contexte social, des singularités. Raconter une histoire simplement, avec des personnages et des enjeux forts.

  • Le mot du metteur en scène

Comme dans la plupart des pièces de Lagarce, le retour sonne l’heure du bilan. À l’aune de sa mort, revenir sur ses pas, affronter ce qu’on a fui, parait plus que jamais nécessaire. Mais il y a ceux qui sont restés. Leurs mots, enfouis depuis longtemps, jaillissent et plaident pour leur propre réalité.

Le terrain de jeu est la famille. Un nœud inextricable. Cet endroit de l’enfance, qui semble toujours nous rappeler, comme s’il était finalement le seul à nous faire tomber le masque.

Plus que le rapport à la mort, nous nous intéressons particulièrement à cette friction entre Louis, l’homme habile, et cette famille aux aspirations étriquées. La pièce repose essentiellement sur les échanges maladroits entre ces personnages, aussi familiers qu’étrangers, qui se cherchent et s’expriment brutalement. Il se joue ici la tragédie des gens ordinaires.

Je m’attache dans le travail avec les acteurs à incarner la famille générique, universelle, tout en appuyant un contexte social, des singularités. Raconter une histoire simplement, avec des personnages et des enjeux forts.

Samuel Theis

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Informations pratiques

Théâtre 13 - Bibliothèque

30, rue du Chevaleret 75013 Paris

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  • RER : Bibliothèque François Mitterrand à 170 m
  • Tram : Maryse Bastié à 336 m
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30, rue du Chevaleret 75013 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 4 décembre 2011

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Spectacle terminé depuis le dimanche 4 décembre 2011