Je crois que dehors c'est le printemps

• Un triste anniversaire

Mère de famille aimante entourée d’un mari attentionné et de leurs adorables fillettes, Irina se glisse dans la douce quiétude de l’existence jusqu’au jour où la tragédie vient tout anéantir...

Si Gaia Saitta et Giorgio Barberio Corsetti s’emparent de cette histoire vraie, c’est moins pour la restituer que pour regarder au-delà, pour capter son souffle de résistance.

Gaia Saitta, seule en scène, impressionnante de justesse, donne corps aux émotions d’Irina. « Je pensais que j’avais beaucoup aimé et que je n’aimerais plus. J’avais tort. » Puissante d’un droit au bonheur qu’elle doit se réapproprier, Irina se livre dans toute son humanité, avec une beauté presque scandaleuse. Après le drame, comment accepter d’être à nouveau touchée par l’amour ?

• La presse

« Gaia Saitta et Giorgio Barberio Corsetti jouent la sobriété, transformant les témoins improvisés en portraits vivants, intenses, subtilement éclairés par Marco Giusti, dignes de l’art italien de la Renaissance. Jamais vu un aussi bel hommage à la belle relation acteur-spectateur et à la qualité de l’émotion qui les unit. La beauté simple et l’intelligence scénique renforcent en douceur cette fable qui va, par petites touches, vers une fin optimiste, à contre-courant d’une époque qui magnifie et glorifie les monstres. » Christian Jade, RTBF

« Une traversée touchante et lumineuse qui accorde autant d’importance à la douleur qu’au droit au bonheur. […] Gaia Saitta adapte et interprète cette parole authentique en une ample et délicate traversée non linéaire tout en sensibilité, en nuances, en éclats signifiants. » Agnès Santi, La Terrasse

« Il s’agit ici d’une enquête croisée, qui interroge l’intimité d’une femme ayant perdu ses enfants, et met en question la communauté qui ne l’a pas accompagnée. […] Ce qui n’empêche pas l’actrice de conduire la traversée, entre abysses et houle, laquelle ne tardera pas à s’apaiser. Un manifeste pour la vie. » Télérama Sortir TTT