J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

du 17 octobre 2007 au 30 janvier 2008

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

Une pièce à l'atmosphère poétique et féminine, un vibrant hommage à Jean-Luc Lagarce.

Cinq femmes, représentant de la Plus Jeune à la Plus Vieille trois générations, attendent celui que le père chassa de la maison des années auparavant, le fils, le petit fils, le Jeune Frère. Cinq femmes sur le pas de la porte, observant cet éternel paysage qui toujours s’éloigne d’elles ; loin de tout, loin des hommes, elles espèrent son retour. Un jour, enfin, il réapparaît.

Mais à peine pose-t-il le pied « sur le seuil qu’il tombe et s’évanouit » et ne leur dit rien. Se seraient-elles sacrifiées pour rien depuis tout ce temps ? Pourquoi ce silence, se souciait-il de leur sort ? Et pourquoi continuer d’attendre celui qui n’a jamais donné de nouvelles et qui n’est peut être revenu que dans leur imagination. Elles étaient pourtant prêtes à s’enfuir, si seulement elles pouvaient connaître les réponses.

Cinq femmes enfermées depuis des années, en huis clos, se créant un rituel d’attente, une boucle qui n’en finit pas, espérant, rageant, se déchirant et se soutenant. Autour du jeune homme se noue une parole attentive, intime et douloureuse accompagnée d’une lente pavane sur la pointe des pieds. On lutte une fois encore à se partager les dépouilles de l’amour, on s’arrache la tendresse exclusive. Une parole qui s’ouvre comme un long poème dialogué, une voix par génération, une polyphonie de colères et de plaintes. Cinq interprétations de la même situation : la maturité amenant une certaine lucidité ; un besoin de silence confronté aux cris et à la révolte des plus jeunes.

Ecrite peu de temps avant sa mort, J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean Luc Lagarce est un texte qui appartient à l’héritage tchékhovien où la perte et l’apprentissage du deuil se manifeste comme « la préparation d’un cri et sa retenue ».

Par la Cie Ensemble c’est tout ! Distribution en alternance.

Sélection d’avis du public

RE: J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne Le 24 octobre 2007 à 12h57

Loin d’être une pièce contemporaine prétentieuse de plus « J’étais dans ma maison… », déploie à travers ses interprètes émouvantes et justes son thème universel et son écriture originale et poétique… Un classique en devenir ! Bravo à cinq femmes aussi vibrantes que les huit plus célèbres ! Fin

RE: J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne Le 24 octobre 2007 à 12h53

J’arrive donc au théâtre, j’entre, m’assieds pratiquement sur l’espace de jeu tant salle et scène ne font qu’une et puis progressivement le noir se fait… Me voici emporté dans un tourbillon de lumières bleutées, de confidences intimes, de douceurs soeurorales et de cris rouge sang, de colères violacées, d’hystéries collectives… Ici la douleur est toute féminine, mais s’étend pourtant à travers les ages, les sexes, les milieux …À près tout, les larmes n’ont-elles pas le même gôut ? suite....

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne Le 24 octobre 2007 à 11h58

Histoires de famille… En flanant dans le quartier de la Bastille, je découvre une affiche au titre quelque peu énigmatique : »J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne » ? Quelques jours plus tard, me voici dans le XIXe arrondissement afin d’élucider ce mystère… La porte de Pantin ce n’est pas si loin ! suite plus tard

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RE: J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne Le 24 octobre 2007 à 12h57

Loin d’être une pièce contemporaine prétentieuse de plus « J’étais dans ma maison… », déploie à travers ses interprètes émouvantes et justes son thème universel et son écriture originale et poétique… Un classique en devenir ! Bravo à cinq femmes aussi vibrantes que les huit plus célèbres ! Fin

RE: J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne Le 24 octobre 2007 à 12h53

J’arrive donc au théâtre, j’entre, m’assieds pratiquement sur l’espace de jeu tant salle et scène ne font qu’une et puis progressivement le noir se fait… Me voici emporté dans un tourbillon de lumières bleutées, de confidences intimes, de douceurs soeurorales et de cris rouge sang, de colères violacées, d’hystéries collectives… Ici la douleur est toute féminine, mais s’étend pourtant à travers les ages, les sexes, les milieux …À près tout, les larmes n’ont-elles pas le même gôut ? suite....

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne Le 24 octobre 2007 à 11h58

Histoires de famille… En flanant dans le quartier de la Bastille, je découvre une affiche au titre quelque peu énigmatique : »J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne » ? Quelques jours plus tard, me voici dans le XIXe arrondissement afin d’élucider ce mystère… La porte de Pantin ce n’est pas si loin ! suite plus tard

Informations pratiques

Théâtre Darius Milhaud

80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Salle climatisée Villette
  • Métro : Danube à 349 m, Porte de Pantin à 397 m
  • Tram : Butte du Chapeau Rouge à 369 m
  • Bus : Goubet à 111 m, Général Cochet à 222 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre Darius Milhaud
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le mercredi 30 janvier 2008

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Spectacle terminé depuis le mercredi 30 janvier 2008