Insuline et Magnolia

Stanislas Roquette signe avec "Insuline et Magnolia" une... comédie dramatique d’une rare intensité... poétique ! Rarement le théâtre n’aura su si bien faire dialoguer le quotidien médicalisé et les élans du cœur. Roquette nous entraîne dans une odyssée intérieure où la parole devient le traitement vital et la métaphore de la poésie elle-même : douloureuse et salvatrice. Le magnolia apparaît comme un symbole de beauté fragile, éphémère — mais je ne vais pas spoiler ! La mise en scène est impeccable. Insuline et Magnolia n’est pas seulement une pièce de théâtre, c’est une offrande — à la beauté, à la douleur, à ce quelque chose en nous qui lutte. Stanislas Roquette est pour moi ce que le théâtre fait de mieux, autant comme auteur que comme comédien.

Tellement poétique, inspirante, émouvante, singulière et universelle, j’ai encore les larmes aux yeux juste en y pensant… Il est impossible de ne pas rire et pleurer à la fois sauf à ne pas avoir de cœur. Big up à Stanislas Roquette !

Le diabète "tombe" sur le jeune Alexandre et pourrait le foudroyer mentalement, cependant sa rencontre avec inopinée avec une camarade de lycée va tout transformer. Fleur, fantasque et lumineuse, va lui faire découvrir la magie des mots, développant ainsi sa passion du théâtre et de la poésie française. Pendant une dizaine d'années, leur correspondance complice va permettre une étincelante résurrection face à la maladie.