Images of affection

Caen (14)
du 25 au 26 mars 2003
1H30

Images of affection

Après le théâtre grec et le théâtre élizabéthain, la troisième grande période du théâtre, c'est Hollywood et le cinéma. Ce que fait Cassavettes peut être comparé à ce que faisait Shakespeare à son époque dans le théâtre... Je ne peux pas comprendre que le théâtre en soit encore aujourd'hui à un certain naturalisme. On doit chercher autre chose dans le théâtre. Jan Lauwers, in Mouvement n°12

Après le théâtre grec et le théâtre élizabéthain, la troisième grande période du théâtre, c'est Hollywood et le cinéma. Ce que fait Cassavettes peut être comparé à ce que faisait Shakespeare à son époque dans le théâtre... Je ne peux pas comprendre que le théâtre en soit encore aujourd'hui à un certain naturalisme. On doit chercher autre chose dans le théâtre.

Jan Lauwers, in Mouvement n°12

Dans Images of affection, il y a une princesse, un ersatz de princesse plutôt. Il y a un narrateur aussi, mais d'emblée il prévient qu'il est un menteur, qu'il est fatigué, qu'il manque d'enthousiasme, qu'il veut en finir le plus vite possible et qu'il n'a pas du tout envie d'être là. On ne sait pas très bien non plus ce que viennent faire ici les lapins, ni à quel jeu de construction se livre patiemment l'un des acteurs. Il y a aussi des danseurs, des comédiens, un groupe de musiciens.... L'histoire c'est celle d'un homme qui a tout perdu en quelques heures, son ami assassiné dans une rixe juste avant que ne tombent sur la ville les bombes qui allaient tuer sa femme. Et le sujet c'est le bonheur. "L'humour est un moyen de lutter contre la tragédie et l'art peut être une consolation", dit Jan Lauwers, dans un monde où, juste avant d'entrer dans le théâtre, le spectateur a entendu à la radio ou vu à la télévision le dernier attentat suicide, la dernière attaque terroriste ou la dernière action de représailles quelque part dans le vaste monde.

Dans cette pièce créée à Bruges en 2002 pour les quinze ans de la compagnie, Jan Lauwers mêle danseurs, comédiens, musiciens pour nous raconter l’histoire d’un homme qui a tout perdu en quelques heures.

Le chorégraphe flamand s’impose une nouvelle fois comme un esthète radical et absolu. Plus encore que dans ses précédents spectacles, il abolit toutes les frontières et approfondit ses rapports ambigus avec le théâtre. Son univers porte la marque d’un humour dévastateur qu’il brandit comme arme devant la tragédie perceptible au quotidien.

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Informations pratiques

Comédie de Caen

32, rue des Cordes 14000 Caen

Spectacle terminé depuis le mercredi 26 mars 2003

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