Flor de Bahia

Colombes (92)
du 18 novembre au 1 décembre 2005
1h30

Flor de Bahia

Plein d’humour et de sensualité, le récit de la vie de Dona Flor, fameuse cuisinière, et de ses deux maris.
  • Feuilleton théâtral en trois épisodes pour voix, flûtes et guitare

Cette histoire se passe à Salvador de Bahia, au Brésil. Dona Flor est une fameuse cuisinière, elle prodigue ses talents à l'Ecole Culinaire Saveur et Art. C'est une femme pleine de charme, très aimée de ses amies et élèves, mais tout le monde la plaint, car elle a épousé Vadinho, vaurien, joueur et coureur de jupons, mais aussi le plus irrésistible des hommes.

L'histoire s'ouvre au moment du Carnaval de Bahia, sur la mort inattendue de Vadinho. Dans les premiers temps de son deuil, Flor évoluera dans la douleur, l'angoisse, les souvenirs, tourmentée par le désir ardent de cet homme qui savait si bien la satisfaire. Poussée par ses amies et par le désir qui la ronge au point de lui ôter le sommeil, elle finira par épouser le Docteur Teodoro Madureira, homme droit, responsable, plein d'attention et d'amour à son égard.

Le temps passe, la vie s'écoule paisiblement. Dona Flor découvre la tranquillité et peut-être aussi l'ennui. Tout va soudain basculer, le jour où Dona Flor trouve Vadinho nu, couché sur son lit, qui entend bien continuer à jouir de ses droits de mari... Comment va-t-elle vivre avec ses deux maris ?

Extrait du roman de Jorge Amado Dona Flor et ses deux maris (1976). Adaptation de Marcela Obregon.

  • Le spectacle

Faire un spectacle à partir du savoureux roman de Jorge Amado, Dona Flor et ses deux maris, voilà une idée qui trottait dans nos têtes depuis longtemps. Conter l'histoire en mots et en musique, dans une forme proche du cabaret, avec deux musiciens et une comédienne, le public à portée de main. Etre fidèles à la légèreté et à la drôlerie avec lesquelles Amado aborde même les thèmes les plus tragiques.

Nous avons centré le spectacle sur Flor, héroïne passionnée, prisonnière de ses désirs, déchirée par les remords, subissant les préjugés d'une société rigide, préjugés qu'elle a très bien intégré et qu'elle ne met pas en cause. Flor souffre, mais préserve sa vertu. Pourtant la force du désir finira par la vaincre et c'est Vadinho (le premier mari mort pendant le carnaval) qui incarne cette force vitale et incontrôlable, une force immortelle.

Cette lutte à laquelle est confrontée Dona Flor ne touche pas seulement les humains, elle est aussi l'affaire de tout le panthéon des divinités africaines arrivées au Brésil : les orixas. Chez Amado, l'univers magique n'est jamais loin, dans ses romans nous retrouvons les racines africaines, très présentes à Bahia, où le candomblé est extrêmement vivant.

Nous pouvons imaginer que Dona Flor, parce qu'elle transgresse ses propres préjugés, va pouvoir s'épanouir dans les bras de son second mari, elle va renaître. Cette histoire sent bon la cuisine de Dona Flor, professeur d'Art culinaire, les aventures sont savoureuses et nous les servons avec humour.

  • La musique dans « Flor de Bahia »

Deux instrumentistes – une guitariste et un flûtiste à bec – dialoguent avec la comédienne. La musique évoque des ambiances, aide à rythmer le récit, crée un contrepoint avec la parole et devient parfois un personnage à part entière.

Nous avons puisé dans l’infini répertoire brésilien –né de la rencontre puissante de trois continents et forgé par une immense géographie et d’innombrables influences. Répertoire bien vivant, dans une société où la musique est partout, de la danse à la prière en passant par le jeu des enfants.

La samba, la bossa nova et la chanson d’amour sont présentes dans le spectacle, mais la part belle est faite au choro, cette musique qui vécut son apogée durant la première moitié du vingtième siècle. Tantôt espiègle, tantôt mélancolique, le choro est une musique essentiellement instrumentale qui marie fraîcheur rythmique et lyrisme mélodique, expressivité et légèreté, virtuosité et improvisation. C’est surtout une musique de complicité : complicité entre les interprètes, par ses surprises, réponses et contre-chants, complicité ici aussi avec la comédienne, dans le jeu d’écoute de ses intentions et avec le texte, dans son foisonnement émotif et sensuel.

L’utilisation d’un large éventail de flûtes en bois, de la sopranino à la basse, unie à la rondeur et à la chaleur de la guitare, crée une palette sonore riche en couleurs, agrémentée par quelques petites percussions et épicée par la magie du chant.

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Spectacle terminé depuis le jeudi 1er décembre 2005

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