Femmes de plume

du 14 au 15 janvier 2006
1 heure

Femmes de plume

Faire entendre des voix de femmes d’aujourd’hui. Faire surgir de nouveaux profils féminins sur scène. Révéler des écritures fortes et singulières. Partir du désir de chaque comédienne de s’approprier une écriture de femme. Laisser chacune développer la forme qui fera résonner cette écriture. De là, émerge un bouquet à géométrie variable, un faisceau composé de paroles allant de Colette à Alina Reyes.

Faire entendre les femmes d'aujourd'hui
Les Femmes de Plume renversent la vapeur
Historique du collectif
Interprètes et leurs auteurs

  • Faire entendre les femmes d'aujourd'hui

"A woman must have money and a room of her own if she is to write fiction." Virginia Woolf

Faire entendre des voix de femmes d'aujourd'hui, faire surgir de nouveaux profils féminins sur scène. Partir du désir de chaque comédienne de s'approprier une écriture de femme forte et singulière, pour la révéler. Quitte à devenir l'interprète de sa propre écriture, comme certaines ont choisi de le faire. De là, émerge un bouquet à géométrie variable, un faisceau composable de paroles de femmes.

D'après les textes d'Anna Akhmatova, Pascale Caemerbeke, Colette, Mary Crow Dog, Sabine Mallet, Grace Paley, Alina Reyes, Albertine Sarrazin, Annie Saumont et Marina Tsvetaieva.

Par la Compagnie Pièces montées.

  • Pénurie, hiérarchie, mépris, sclérose, ennui, lourdeur : les Femmes de Plume renversent la vapeur

Les Femmes de Plume écrivent : le collectif met ceci en lumière : les femmes conçoivent, les femmes créent.

Les Femmes de Plume créent des emplois : Faire entendre des voix de femmes d'aujourd'hui, c’est aussi faire surgir de nouveaux profils féminins sur scène.

Les Femmes de Plume font ce qui leur plaît : Chacune part de son propre désir de s'approprier une écriture de femme, chacune développe à sa guise la forme qui fera résonner cette écriture.

Les Femmes de Plume sont autonomes : Elles créent et produisent leurs propositions elles-mêmes.

Les Femmes de Plume ne sont pas des anges: Les Femmes de Plume ont le corps et l’esprit au même endroit. Elles s’expriment depuis cet endroit. Depuis là où elles vivent, pensent, agissent.

Les Femmes de Plume pratiquent le plateau : Elles placent leur travail au centre de la représentation. De leur rencontre intime avec le texte, découle l’écriture scénique.

Les Femmes de Plume se tiennent les coudes : Pour tisser ce réseau de femmes (de scène) portant la parole de femmes (de plume), elles associent leurs compétences et mutualisent leurs outils. Elles sont chacune seule en scène et pourtant…Elles résonnent et raisonnent ensemble.

Les Femmes de Plume viennent de partout : Une Italienne, une Slovaque, une Espagnole, une Congolaise, une Luxembourgeoise, une Béarnaise, une Chtimi, une Franc-Comtoise, une Bourguignonne, une Lorraine, une Poitevine, une Toulousaine (etc.) s’associent pour faire entendre les voix d’auteures venues du Brésil, des USA, de Russie, du Congo, d’Afghanistan, de France…

Les Femmes de Plume voyagent : Leurs propositions théâtrales légères comme des plumes voyagent aisément hors les murs. Leurs outils mobiles (un semi-remorque aménagé en salle de 70 places, un chapiteau, un tipi, une yourte, une barge….) leur permettent d’aller jouer dans des endroits non consacrés.

Les Femmes de Plume prennent des risques: Elles associent le public à la réalisation de leurs projets, se dévoilent à son regard dans des étapes encore fragiles de leur travail.

Les Femmes de Plume partagent les tâches et savent compter : Elles réfléchissent avec les responsables des lieux d’accueil de leur caravane au meilleur moyen de la déployer, redessinant chaque fois la formule en fonction du lieu.

  • Historique du collectif

Inspirée par le spectacle conçu et interprété par Clotilde Ramondou d'après des nouvelles de Clarice Lispector (Où étais-tu pendant la nuit), Clotilde Moynot décide, en sortant du théâtre, de proposer à des comédiennes de se faire les passeuses d’autres voix de femmes. Texte français ou étranger, ancien ou contemporain, romanesque, poétique, dramatique, philosophique… Il s'agit avant tout de développer une parole d’aujourd’hui forte et singulière, de provoquer une rencontre intime entre le public et une écriture.

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  • Interprètes et leurs auteurs

Marie de Bailliencourt, comédienne, metteur en scène : La Vie des sirènes dans la pulpe des oranges de Sabine Mallet
Un plongeon, au doux souvenir des dimanches gourmands avec grand-mère, après la messe. Pour combler le vide d’amour, à chacun sa cuisine. Elle a trouvé sa recette !

Heidi Brouzeng, comédienne, metteur en scène : Poupée, anale nationale d'Alina Reyes
Entre la merde qu'elle a au cul et celle qui lui semble s’incruster sur la nation, l’amalgame dans la tête de Poupée finit par lui forger les "ideopolitic" les plus délirants, scatologiques, morbides, et les plus dangereux pour la démocratie. "Poupée, anale nationale", roman très controversé, a été publié en 1998.

Michelle Bustamante, comédienne, metteur en scène : Pensées d'une voyageuse de Sylvia Bustamante
Le voyage distord le temps et l'espace. Il est l'occasion de s'adonner à la rêverie mais c'est aussi parfois l'inconscient qui s’y manifeste. Sylvia Bustamante nous entraîne dans ses pensées de femme voyageuse et nous donne à voir et à réfléchir sur la force des désirs comme moteur, pourquoi pas, du voyage.

Pascale Caemerebeke, Comédienne, auteur, plasticienne : Poétique du cercle de Pascale Caemerbeke
Ici c'est la transformation du lieu qui est à l'oeuvre ; un corps en mouvement au service de cette révolution, un texte troué offre une voix à l'espace.

Eva Castro, comédienne, metteur en scène, chanteuse

Blandine Clémot, comédienne : Pas revoir de Valérie Rouzeau
Brassée de mots, de fleurs, de souvenirs. Ritournelle chagrine. Ultime hommage d’une fille à son père.

Marianne Clévy, comédienne, metteur en scène : un texte inédit de Marianne Clévy

Madeleine Esther, comédienne, metteur en scène : Le Pur et l'impur (extraits) de Colette
J'ai choisi la Première nouvelle du recueil Le Pur et l'Impur de Colette, qui nous fait rencontrer le personnage de Charlotte dans une fumerie d'opium des années 1920. Mon approche théâtrale sera celle d'un compositeur un peu fou qui chercherait un certain rapport entre les circonvolutions du corps et de la voix, joyeux à l'excès. Dire avec Colette que résister à l'entrave c'est d'abord l'affronter de l'intérieur.

Gabrielle Forest, comédienne : La Bohémienne endormie de Viviane Théophilidès
"Caminante no hay camino Se hace camino al anda" (Pablo Neruda). (Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant.) Une femme se promène dans la nuit de ses pensées comme une funambule. Elle s’élance doucement dans le vide, prend des appuis, avance, explore l’étrange équilibre du coq à l’âne. Une fois le chemin parcouru, on découvre que le fil tordu sur lequel elle prétendait marcher n’existait pas.
Et Les Métamorphoses De Vénus de Lucette-Marie Sagnières
Parcours libre d’érotologie classique expliquée dans le texte.

Isabelle Gozard, comédienne, auteur : La Poseuse d'Isabelle Gozard
Un portrait qui se dérobe, des regards qui se croisent, se cherchent, cheminent ensemble vers un tableau. Une oeuvre qui se révèle en bout de course, lorsque tout a été tenté, biffé, tracé, réinventé, dans l'accumulation des tentatives. Une remise des armes au terme d'un long combat. Une descente verticale.

Albertine M. Itela, comédienne : Mes Obsessions (j'y pense et puis je crie) de Marie-Louise Bibish Mumbu
Mes obsessions sont des "kinoiseries", des reportages de ma vie quotidienne à Kinshasa, pour qu'on m'y rejoigne, parce que ces réalités sont "kinoises", parisiennes, sénégalaises, et finalement universelles.

Nathalie Kousnetzoff, comédienne, metteur en scène

Véronique Laupin, comédienne, auteur, metteur en scène : Grammaire du retour de Véronique Laupin
Poèmes, rythmes, suffocations, réponses, questions, aphorismes et divagations : autant de positions disant comment une femme, revenant d’une longue sensualité perdue, traverse l’époque comme un boxeur métaphysique.

Anne Leny, comédienne, scénariste : Comment devenir écrivain de Lorrie Moore
Un petit bijou d'humour décalé sous forme de bréviaire, à l'usage de tous ceux qui souhaitent désespérément échapper à leur vocation littéraire. Conseils hilarants, mais rêves brisés et désillusions garanties.

Bernadette Le Saché, comédienne, metteur en scène, auteur : un texte inédit de Bernadette Le Saché
Il y a celle qui exécute, l'actrice, Berna et celle qui fait exécuter, la metteuse en scène, Dette. Une lutte corps à coeur, à cran et à cris ; ça craque, ça croque. Peinture à l'huile " bouillante " d'une répétition de théâtre.

Anne Marenco, comédienne, metteur en scène : Nova d'Anne Marenco
Étoile qui, demeurée jusqu'alors invisible, présente brusquement un éclat très vif dont l'intensité décline ensuite avec des fluctuations irrégulières.

Maria Cristina Msatrangeli, comédienne, metteur en scène : Rire de Bianca Silvestri
Dans une langue sincère et linéaire, Bianca Silvestri questionne la relation grand-mère / petite-fille. Deux femmes âgées s'expriment à la première personne. Elles racontent les minuties de leur existence, leur attachement pour ces petits bouts de femmes encore tout en devenir. Elles chantent la vie, à l'aube de la mort. Cette écrivaine est ma mère, dans ces deux courts récits, ce sont ma grand-tante et ma grand-mère qui ont la parole, sans doute pour la première fois.

Nicole Max, comédienne : poèmes extraits de Requiem d'Anna Akhmatova
Anna interdite d'écriture ? Est-il possible d'abolir cette arme par laquelle elle résiste à la mort ? Est-il possible de taire l'indescriptible ?

Clotilde Moynot, comédienne, metteur en scène : Félicité dans un arbre de Grace Paley
Du haut d'un sycomore trônant au coeur d'un jardin public à New-York, vue plongeante sur les femmes, les hommes, les enfants, la ville. Ou comment l'éducation de ses deux enfants fait brusquement passer une femme de la sphère personnelle à la sphère politique.

Marie-Hélène Peyresaubes, comédienne : Y a pas le feu et Mais moi d'Annie Saumont
Une toute jeune fille se consume d'amour pour son voisin de palier. Que faire ? Appeler les pompiers ?

Bagheera Poulin, comédienne, auteur : Pour homme de Bagheera Poulin

Clotilde Ramondou, comédienne, metteur en scène : Où étais-tu pendant la nuit de Clarice Lispector
Lispector disait : Je suis dans le royaume de la parole. J’ai cherché à pénétrer dans ce royaume, comme par effraction. À me glisser dans cette écriture qui dit sans fin la complexité de la rencontre avec l’autre : chose, enfant, femme, chien ou poussin, instant présent. Dans un espace abandonné, avec une chaise et la lumière du jour déclinant.

Emmanuelle Tonnerieux, comédienne : Ohitika Win de Mary Crow Dog
La résistance d'une femme indienne dans l’Amérique d’aujourd’hui. Le témoignage d'une femme qui accouche sous les balles pendant le siège de
Wounded Knee.

Catherine Vallon, comédienne, metteur en scène : Neuf lettres avec une 10ème retenue et une 11ème reçue de Marina Tsvetaieva
A partir d'une parole adressée à l'être aimé, aller d'un texte à l'autre au fil du hasard. Créer un parcours improvisé. Tenter l'instant, provoquer des rencontres, utiliser l'espace scénique comme une page blanche. Entrer dans le jeu des résonnances et des correspondances pour faire entendre la déchirure et la plénitude du chant de M. Tsvétaieva, sa voix rebelle.

Marie-Aude Weiss, comédienne : Landays - Poésie populaire des Femmes Pashtounes, traduit et adapté par Sayd Bahodine, Majrouh et André Velter
"Landay" signifie littéralement "le bref". En deux vers libres sans rime obligatoire, la femme pashtoune chante et parle d'elle-même, de l'homme, et du monde qui l'entoure. Un visage sensuel, fier, impitoyable et révolté.

Maria Zachenska, comédienne, metteur en scène : Correspondance de Marina Tsvetaieva (Russie) Lettres de Prague (nouvellement traduites par Nicolas Struve)
"Maintenant écoutez. L'entretien que je vous demande est, peut-être, l'ultime (cela dépend de vous). Si c'est l'ultime, c'est cet ultime que je vous demande. Je pourrais tout vous écrire, mais la vie ne se décide pas par écrit."

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Spectacle terminé depuis le dimanche 15 janvier 2006

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