À la frontière de l’acte performatif, et à travers la mise en abyme d’un théâtre total, faisant intervenir la poésie, la danse, la vidéoprojection, et une recherche d'immersion sonore au sein du récit, Errance est une écriture collective qui explore avec profondeur et dérision la question suivante : quelle est ma place au sein de ce vaste monde ?
Imaginons… Nous sommes en 2030, notre pays se remet péniblement d'une catastrophe environnementale inédite… Et au cœur de ce marasme, une jeune troupe de théâtre travaille à monter une pièce sur l'errance pour la réouverture du festival d'Avignon… Entre tableaux oniriques et réalité, entre rires et larmes, ils devront faire face aux questions que pose l'errance de ce monde en mouvement…
« La première création de cette jeune compagnie est une très belle surprise. J'ai beaucoup aimé l’ambiance onirique de cette pièce ambitieuse mêlant théâtre, danse et chant. La très belle mise en scène, les jeux de lumière et le jeu d’acteurs servent à merveille cette pièce poétique et philosophique. Bravo ! « L'errance n'est ni le voyage ni la promenade, mais cette expérience du monde qui renvoie à une question essentielle : qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi ici plutôt qu'ailleurs ? Comment vivre le plus longtemps possible dans le présent, c'est-à-dire être heureux ? Comment se regarder, s'accepter ? Qu'est-ce que je suis, qu'est-ce que je vaux, quel est mon regard ? ». Raymond Depardon. Bloggeuse « watercolorandbooksparis » sur Instagram.
Pour 1 Notes
Je n'avais pas gardé en mémoire cette errance mortelle et donc je me suis laissé prendre au piège avec deux amis ! Mon Dieu, mal m'en prit, car toujours aussi braillard et collectif, jeu médiocre, sujet… Hormis les projections sur les catastrophes naturelles et les misères du monde (la télé nous les sert en abondance !) L'ennui était le même ; les chorégraphies ou le corps se mêlent, les gueulements de la sono, les hurlements de certains membres du collectif, le récitatif sans conviction d'autres... À la sortie près une heure et demie de contemporain dont l'écriture était quasi absente, nous avons pu échanger à la sortie et nous rassurer, car quelques personnes partageaient notre avis… à condamner au nom du bien penser, ces êtres qui osent ne pas penser en troupeau, êtres dont la seule religion puise ses racines dans le théâtre de Monsieur Jean Laurent Cochet, nourris à la mamelle classique et littéraire, adapte du récit et de la diction et non pas de la sudation des corps, du sociétal mal ficelé, du contemporain qui se veut, mais qui ne peut... Bref, pour être politiquement correct sans pour autant être trop gauche ou plus encore critique, les jeunes exécutent sans état d'âme les mouvements du corps. Aucune émotion hélas... Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ! Pouce pouce vers le bas, vêtu de sa pseudo-identité. Je le dis et le répète, ce genre de théâtre contemporain ne me touche pas et ce n'est pas ce que j'attends et ce que j'espère d'une pièce.
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