Enfermées

• Un drame psychologique, une bouffée d'humanité

Josie rend visite à sa mère Fay pour la première fois depuis quinze ans. Elle n’est jamais entrée dans une prison auparavant. Fay est condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari, le père de Josie. Un meurtre que Josie ne peut se remémorer et que Fay tente d’oublier. Ces deux-là vont apprendre à se découvrir.

Dans son écriture Rona Munro nous emmène, tranquillement, par petites étapes, sans se presser, dans une intrigue qui nous tient en haleine, nous étreint en permanence, vers une fin inattendue.

Elle déploie des dialogues dignes d'un scénario de film (précisons qu’elle est la scénariste du film Lady bird de Ken Loach), d'un thriller, dans des faces à faces brûlants. Josie voudrait faire parler sa mère. Mais Fay veut se taire. Pourquoi n'a-t-elle jamais raconté son histoire ? Quels sont ses mensonges, ses démons ou sa part flamboyante ? Forme ultime de liberté ou mécanisme de défense ?

Enfermées est un drame psychologique d'une rare tension entre une mère, sa fille, le gardien et la gardienne de prison. C’est aussi et surtout, une bouffée d’humanité. Un huis clos dense et haletant qui vous attrape dès les premiers instants et ne vous relâche qu’à la toute fin du spectacle.

• À propos de la pièce

« Munro crée de la tension en retenant de l’information sur le meurtre tout en utilisant la pièce pour explorer ses personnages et leurs besoins. Ce qui rend la pièce passionnante et excitante est que Munro ne nous laisse jamais porter de jugement définitif, elle ne succombe jamais à la tentation de la facilité. Sa pièce n’est ni sensationnelle, ni sentimentale, ni donneuse de leçon. » The Times