Encore un peu de nuit

Clamart (92)
du 20 au 23 novembre 2001

Encore un peu de nuit

Pour sa nouvelle création, le Théâtre de Cuisine a eu une étrange d’idée : celle d’associer Shakespeare et Perrault, et plus particulièrement Macbeth et le Petit Poucet ! Ils ont retenu sept moments choisis dans les deux contes, comme sept pics qui émergent du brouillard. On saute d’un pic à l’au

 
Présentation
Un drôle de voyage…

Pour sa nouvelle création, le Théâtre de Cuisine a eu une étrange d’idée : celle d’associer Shakespeare et Perrault, et plus particulièrement Macbeth et le Petit Poucet ! Ils ont retenu sept moments choisis dans les deux contes, comme sept pics qui émergent du brouillard. On saute d’un pic à l’autre par un son, une couleur, un vêtement, un objet, une situation…
Pour Christian Carrignon, ces deux contes parlent de la nuit, de ses rêves, de ses cauchemars, la nuit qui porte les images.
Alors, ils ont recréé la nuit à leur façon. Vous serez accueilli par un homme et une femme, vous recevrez un petit morceau de pain en signe de bienvenue. Ils vous emmèneront sur le gradin installé sur la scène, votre chez-vous, très clos, coussins rouges, bois blond, chaleur. Une table ronde, une bougie et les ombres sur votre visage et celui de vos voisins…Un drôle de voyage commence, laissez-vous emporter…

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Accompagné par la femme et l’homme depuis l’entrée dans le théâtre, vous allez pénétrer dans un gradin en 2/3 de cercle en passant par la scène ronde. Vous êtes leur invité, vous recevrez un petit morceau de pain en signe de bienvenue, même si l’homme a un regard étrange… Le spectacle va se passer sur la petite scène, au creux du chaudron mais les deux comédiens vont filer dans le gradin, dessus, dessous, au loin.
Vous venez passez une heure dans la nuit du Théâtre de Cuisine. Le gradin est votre chez-vous, très clos, coussins rouges, bois blond, chaleur.. Protégés par les murailles du gradin, vous êtes dans la maison, dans le château… Une table ronde, une bougie et les ombres tournent sur votre visage et celui de vos voisins. Vous et vos compagnons de route, allez être encerclés… Tout va se dérouler dans une succession de cercle inscrits les uns dans les autres. Vous allez être happé dans l’histoire ! Laissez-vous emporter… Tout se passe entre le minuscule d’un théâtre de table et l’occupation de l’espace au plus loin du théâtre. Un souffle de forge entretenu entre le petit et le grand. La machinerie du théâtre, faite de filins, de toiles flottantes, de poulies grinçantes, se pose en miroir du mécanisme du destin. Plonger le Petit Poucet et Macbeth dans le chaudron, c’est les rapprocher, les opposer, c’est y glisser du jeu, de la fausse peur, du vrai plaisir, c’est démonter les rouages de la fiction, c’est devenir un peu inventeurs d’histoires, et eux, l’homme et la femme, les hôtes et vous les invités… De la place du public dans les spectacles… Par le Théâtre de Cuisine

Quand nous nous sommes demandés « quelle idée forte » pour le prochain spectacle, il y a eu comme une spirale qui tourne vers le centre. Il y a eu l’envie d’aller dans des lieux qui ne sont pas nécessairement des théâtres, de rencontrer des gens qui n’ont pas une grande habitude de venir au théâtre, l’envie de sillonner la région.. Peut-être même que nous pourrons jouer dehors, comme un petit univers posé sur un coin de prairie. Il y a une autre idée : le théâtre d’objet, qui pose la poésie comme une image claire, sans mots et pourtant constituée de langages, un réservoir d’images…
Ce spectacle, cette histoire de gradin, c’est aussi une interrogation physique du spectateur, de l’endroit même où il est assis. « Que se passe-t-il devant, autour, dessus, dessous moi ? ». L’histoire des lieux où se joue le théâtre est un éternel recommencement.
Les spectacles se sont donnés dehors, sont entrés dans les églises, puis sur les parvis, et sur les places, dans les théâtres à l’italienne tout neuf, sur les tréteaux, et encore dans le théâtre à l’italienne qui a vieilli, sous les chapiteaux, et dans la rue encore, devant les gradins… Comme s’il y avait une vague de fond qui parcourait les siècles, faisant sortir ou entrer les comédiens au gré des événements politiques. Nous devons être à une charnière de ce genre. Un moment où plusieurs formes de théâtre posent la même question : « comment ne plus être assis dans un fauteuil de velours, écoutant tomber d’une scène trop haute le texte, le texte, le texte… »
Le théâtre de forme en général (et le théâtre d’objet), le théâtre jeune public (et familial), le théâtre de rue partent à la recherche d’un rapport différent au public, trouvent des réponses spécifiques, trouvent aussi un nouveau public…

Au début du siècle, Alexandre Calder fabrique un petit cirque qu’il joue par terre devant quelques amis. Robert Anton à New York accueillait autant de spectateurs que ses bras pouvaient en contenir. Royal de luxe joue « la véritable histoire de France » dans les rues de Caracas devant un million de personnes… Finalement, il est toujours question de la place du public dans les spectacles…

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Informations pratiques

Théâtre Jean Arp

22, rue Paul Vaillant-Couturier 92140 Clamart

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Librairie/boutique Restaurant Salle climatisée
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Plan d’accès

Théâtre Jean Arp
22, rue Paul Vaillant-Couturier 92140 Clamart
Spectacle terminé depuis le vendredi 23 novembre 2001

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