Don Juan

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Nanterre - Amandiers , Nanterre

Du 12 mars au 06 avril 2011

CLASSIQUE

Dans cette oeuvre, le libertin Don Juan séduit la fille de Don Gonzalo. Après l’avoir tué lors d’un duel, Don Juan se rend sur sa tombe et cyniquement invite à une fête la statue funéraire de la victime. La statue s’anime, paraît à la fête et retourne l’invitation. De retour dans le cimetière, la statue saisit Don Juan et l’envoie en enfer… Christian Schiaretti signe ici une mise en scène politique et allégorique.
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Spectacle terminé depuis le 06 avril 2011

 

Don Juan

De

Tirso de Molina

Mise en scène

Christian Schiaretti

Avec

Laurence Besson

,

Olivier Borle

,

Jeanne Brouaye

,

Julien Gauthier

,

Damien Gouy

,

Clément Morinière

,

Jérôme Quintard

,

Julien Tiphaine

,

Clémentine Verdier

  • Récit épique d’un pouvoir patriarcal ébranlé par le libertinage

Dans cette œuvre, le libertin Don Juan séduit la fille de Don Gonzalo, commandeur de Séville. Après l’avoir tué lors d’un duel, Don Juan se rend sur sa tombe et cyniquement invite à une fête la statue funéraire de la victime. La statue s’anime, paraît à la fête et retourne l’invitation. De retour dans le cimetière, la statue saisit Don Juan et l’envoie en enfer.

Don Juan est défini par cette œuvre comme un personnage défiant les autorités et la société de son temps en refusant de se soumettre aux codes moraux qui sévissent alors et en remettant à plus tard son repentir. Personnage empli d’une sensualité souveraine, non pas athée mais peu intéressé par la religion catholique, il poursuit et trompe de nombreuses femmes avant de se repentir devant les flammes de l’enfer. Il symbolise un déchaînement érotique qui s’oppose au discours galant de l’amoureux.

Il s'agit d'une tragicomédie qui tire un fil politique orné de perles allégoriques. D'un côté, politique car nous assistons au récit épique d’un pouvoir patriarcal ébranlé par le libertinage. De l'autre, allégorique car nous découvrons une galerie d’icônes fracassées par l’irruption du Désir. L’enjeu ? Le conflit entre la pulsion et l’ordre. Le sujet ? Le déclin de la Cour de Castille.

  • Une des oeuvres les plus symptomatiques du Siècle d'Or espagnol

Cette pièce est jouée au Théâtre Nanterre-Amandier dans le cadre d'un cycle qui nous plonge au coeur du Siècle d'Or espagnol. Siècle d'éclats en tout genre. « Appelons Siècle d’or, propose Bartolomé Bennassar, la mémoire sélective que nous avons d’une époque où l’Espagne a tenu dans le monde un rôle dominant, qu’il s’agisse de la politique, de la monnaie, de la religion, des arts ou des lettres. » Les historiens le font commencer avec le règne de Charles-Quint, et s’achever avec les traités de Westphalie qui mettent fin à la guerre de Trente ans.

Cette pièce rencontre le destin que l'on sait. Ainsi, de Tirso à Molière, l’impie se fera athée ; le cavaleur, errant ; le désirant, séducteur. Mais restera le duo inouï de Don Juan et Catalinon (devenu Sganarelle), soit du grand seigneur méchant homme et de sa fidèle victime hagiographique – un duo paradoxal, uni par une dialectique du maître et du valet désormais altérée en syndrome de Séville.

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