Divine

Danser l’histoire de Divine, la Toute-Toute et glorieuse héroïne de Notre-Dame-des-Fleurs ? On peut trouver l’idée surprenante... Si l’on oublie que Jean Genet est le premier à l’avoir eue. Un spectacle né de la rencontre de Gloria Paris et du chorégraphe Daniel Larrieu, où « le corps du danseur sert la puissance fantasmatique et le monde des possibles » .
  • Variation théâtrale chorégraphiée

Danser l’histoire de Divine, la Toute-Toute et glorieuse héroïne de Notre-Dame-des-Fleurs ? On peut trouver l’idée surprenante... Si l’on oublie que Jean Genet est le premier à l’avoir eue. « La Divine-Saga devrait être dansée, mimée, avec de subtiles indications. L’impossibilité de la mettre en ballet m’oblige à me servir de mots lourds d’idées précises », écrit-il dans son roman initial (on pourrait aussi dire « séminal »), bombe lâchée de la prison de Fresnes en 1942.

On y découvre la légende de Divine la Cascadeuse, incarnation parisienne d’un gamin de village nommé Louis Culafroy, danseur naturel, qui « posait ses sabots et dansait en chaussons de laine noire sur l’herbe, les mains accrochées aux basses branches ». Monté à Paris, il deviendra la femme et la gagneuse de Mignon-les-petits-pieds, « mâle violent et doux, né pour être ma c», puis l’amoureuse de Notre-Dame-des-Fleurs, un assassin de 16 ans à la beauté fatale.

D’attitudes en parures, de coups de poings en coups de reins, le premier roman de Genet est autant la geste de Divine qu’un livre de gestes, virils ou efféminés, amoureux ou criminels. Un spectacle né de la rencontre de Gloria Paris et du chorégraphe Daniel Larrieu, où « le corps du danseur sert la puissance fantasmatique et le monde des possibles. Lieu de passage, il incarne le croisement des identités masculin/féminin, réalité/fantasmagorie, parole/mouvement. Le passage de la parole au geste, le croisement du théâtre et de la danse produisent un langage singulier inspiré de l’écriture pure et baroque de Genet. »

Variation théâtrale chorégraphiée d'après Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet.

  • La presse

« un texte avec lequel Daniel Larrieu semble trouver un accord profond. [....] Une déclaration d'amour à tous ceux et celles qui se battent pour être eux-mêmes. » Le Monde, Rosita Boisseau

« Daniel Larrieu dit et danse, fait voler les mots beaux et crus de l'écrivain [...] Son phrasé est simple et clair, ses gestes et ses pas délicats. Quelques éclairs - chavirent le coeur - Larrieu, divin Divine.... » Les Echos, Philippe Chevilley

« Daniel Larrieu : Divine ! [...] À la fois narrateur et personnage, présent sur le plateau durant près d'une heure, il assume avec vaillance le texte de Genet. » Le Nouvel Observateur, Raphaël de Gubernatis

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Informations pratiques

Athénée Théâtre Louis-Jouvet

Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Madeleine Opéra Vestiaire
  • Métro : Opéra à 162 m, Havre-Caumartin à 189 m, Madeleine à 298 m, Saint-Lazare à 398 m
  • RER : Auber à 40 m, Haussmann Saint-Lazare à 314 m
  • Bus : Auber à 24 m, Opéra à 105 m, Havre - Haussmann à 167 m, Capucines - Caumartin à 217 m, Gare Saint-Lazare - Havre à 301 m, Pasquier - Anjou à 360 m, Madeleine à 394 m
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Plan d’accès

Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 4 février 2012

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