À voir en diptyque les dimanches avec Diptyque #2 : La Femme de ma vie
Mike a un bon job, est marié, a une fille et habite une jolie maison. Mais il s’ennuie. Ses collègues sont tristes à mourir, son boss : incompétent, sa femme ne lui accorde aucun crédit, et sa fille l’ignore. Quand il rencontre Freddy et que ce promoteur immobilier charismatique lui propose de s’associer à lui, il n’hésite pas. L’amour, l’argent et le respect seront-ils enfin au rendez-vous de cette nouvelle vie ? L’espoir fait vivre…
Deux monologues, écrits par l’un des dramaturges anglais les plus doués de sa génération, pour deux hommes aux antipodes l’un de l’autre, l’un cintré dans un costume impeccable et l’autre flottant dans son pyjama, avec comme seul point commun l’attente au cœur de la nuit, propice à toutes les confessions…
Deux hommes passent aux aveux. Et de leurs confessions, Andrew Payne, plus Bacon que Gainsborough, construit deux portraits en miroir inversé : Jean-qui-rit et Jean-qui-pleure.
Le premier, qui joue à la victime souriante, se découvre un redoutable joueur d’échecs ; le second, masse impressionnante de violence brute, finit par dévoiler son raffinement, sa fragilité, son dandysme et sa confiance (bien mal placée) dans la femme qu’il aime.
Faut-il en pleurer, faut-il en rire ? Les deux peut-être. Et doit-on leur accorder l’absolution ? C’est moins sûr.
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