Denis Marleau – Fantasmagories 01/02

du 9 au 16 octobre 2012
1h05

Denis Marleau – Fantasmagories 01/02

Entre installation et théâtre de masques, les fantasmagories technologiques de Denis Marleau émerveillent par leur capacité à révéler l’humain là où il est absent. Sous l’effet de dispositifs multimédia, pantins androïdes ou visages figés prennent vie sur scène, dans un théâtre existentiel saisissant et universel.

Dans le cadre du Festival Temps d'images

Entre installation et théâtre de masques, les fantasmagories technologiques de Denis Marleau émerveillent par leur capacité à révéler l’humain là où il est absent. Sous l’effet de dispositifs multimédia, pantins androïdes ou visages figés prennent vie sur scène, dans un théâtre existentiel saisissant et universel.

  • Dors mon petit enfant de Jon Fosse

Trois petits êtres parlent doucement. Dans la blancheur des limbes, ils se demandent où ils sont. Et s’ils étaient nulle part, mais que nulle part n’existe pas... Eux‐mêmes d’ailleurs, existent‐ils ? Petite pièce cristalline écrite en 2000, Dors mon petit enfant nous entraîne dans les circonvolutions métaphysiques de l'écrivain norvégien Jon Fosse. Denis Marleau s'est intéressé à cet état de plénitude flottant entre l’existence et son contraire qui ne serait pas la mort mais le début de tout.

  • Les aveugles de Maurice Maeterlinck

Face aux spectateurs, douze visages émergent de l’obscurité. Ce sont six femmes et six hommes aveugles qui dialoguent entre eux, immobilisés, en attente de leur guide qui ne répond plus. Désespérés et perdus au milieu d’une nature invisible bruissant de sons étranges, les murmures et les clameurs de ces âmes en perte de sens, d’un père ou d’un dieu, deviennent plus largement ceux d’une humanité aux prises avec l’angoisse de la mort. Les aveugles (1890) est une pièce en un acte de l’auteur symboliste Maurice Maeterlinck (prix Nobel de littérature, en 1911) dont le premier théâtre met en jeu la difficulté de dire et de comprendre les mouvements de l’âme devant les mystères de la vie. Une difficulté qui passe par la métaphore du regard, absent, troublé ou transcendant. Et par une poétique qui inspire un autre type de présence en scène, comme celle rêvée par Maeterlinck lorsqu’il écrivait : « Faudrait-il remplacer l’acteur par une ombre, une projection de formes symboliques ou un être qui aurait les allures de la vie sans avoir la vie ? » Une utopie à laquelle le metteur en scène québécois Denis Marleau et sa complice Stéphanie Jasmin ont répondu en inventant cette fantasmagorie technologique dans laquelle l’acteur n’est plus présent que par sa voix et son image projetée sur des masques… Au delà d’une représentation théâtrale, c’est à une expérience sensible que le spectateur est convié.


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Spectacle terminé depuis le mardi 16 octobre 2012

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