- Expérience exceptionnelle
William Mesguich nous fait revivre sur scène l’expérience exceptionnelle de l’écrivain-aventurier Sylvain Tesson. Parti loin de la cité et de la foule, il fait le choix de s’isoler au milieu des forêts de Sibérie, là où ses seules occupations sont de pêcher pour se nourrir, de couper du bois pour se chauffer. Il réapprend le bonheur de la lecture et de la réflexion solitaires. Avec poésie et humour parfois, il nous entraine dans sa cabane : « ...terrain parfait pour bâtir une vie sur les fondations de la sobriété luxueuse. La sobriété de l'ermite est de ne pas s'encombrer d'objets, ni de semblables. De se déshabituer de ses anciens besoins... »
« On se laisse prendre comme dans un songe à la voix, superbe, du comédien conteur qui nous fait partager si simplement, si concrètement son expédition. Jusqu'à la rendre familière. Apaisante. Comme une contemplation. » Télérama sortir
« Le seul en scène imaginé par Estelle Andréa et William Mesguich est une magnifique respiration. » Toutelaculture
« Un appel puissant à la déconnexion. » Le Monde
« Une formidable interprétation qui opère la métamorphose du texte en spectacle vivant. » Le Figaro
« Une expérience fascinante magnifiquement écrite et incarnée. » Artistik Rezo
« Un magnifique et magistral moment de théâtre. » De la cour au jardin
L’immensité comme horizon.
Le silence comme partenaire fidèle et d’une puissance incomparable.
Les mots de la langue française qui chuchotent le merveilleux pour échapper à la vulgarité et au bruit qui abime.
« Dans les forêts de Sibérie » est un hymne à l’ailleurs, à la poésie, à la beauté.
C’est un secret éblouissant qui touche le cœur meurtri par le confort. C’est une trouée, une échappée qui mène à la différence et nous fait appréhender le monde avec un regard neuf, terre d’accueil de tous les possibles.
C’est aussi l’abandon nécessaire de nos repères habituels pour nous perdre dans l’infini d’un espace-temps inouï. Une borne qui nous fait nous (re) connaître dans la vastitude du monde.
Prendre le temps, laisser l’ennui nous envahir, murmurer à l’oreille de notre terreur du ici et maintenant, se parler à soi-même et laisser filtrer le rêve ou le doute, être contaminé par les petits riens qui peuplent notre inconscient. Ou bien ourler notre peur de l’à venir en pénétrant l’intimité majestueuse de la reine-humanité.
Je m’attacherai à partager avec le plus grand nombre l’amour des métaphores et de l’incandescence de la langue de Sylvain Tesson.
Je ferai scintiller les méandres d’une pensée simple, pleine. Directe. Magnifique.
Dévoiler le monde dans le vent et la neige.
Cheminer dans l’imaginaire et côtoyer un ours ou humer les effluves des liqueurs les plus rares.
Dans les forêts de Sibérie est un texte lumineux, nécessaire qui nous constitue autant qu’il peint l’altérité.
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