Contes grivois

du 12 mai au 27 juin 2004
60 minutes

Contes grivois

La fidélité dans le mariage, illusion ou réalité ? Rosé et Emest se marient. Mais ils sont très vite pris par le démon de midi… L'adultère traité avec l'humour caustique et corrosif de Guy de Maupassant.

L'histoire
Pourquoi Les contes grivois ?
« La petite vadrouille »

La presse

Rose rencontre Ernest et après quelques belles paroles ce dernier la convainc de laisser ses réticences au placard et de céder à son désir. Après une courte liaison, ils se marient.

Mais bien vite, ce dernier n’a aucun scrupule à satisfaire dans les bras d’autres femmes charmantes une curiosité qui le démange… Il ignore encore que sa chère, tendre et irréprochable épouse - en proie à une démangeaison plus vive que la sienne- n’hésitera pas à satisfaire ses fantasmes les plus fous. Jusqu’où ira son mari pour la remettre dans son lit ?

L'adultère traité avec l'humour caustique et corrosif de Guy de Maupassant... Ni l'homme, ni la femme ne sont épargnés par ces situations coquines et cocasses.

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« Les instincts toujours sont les plus forts », Maupassant l’avait deviné avant nous : il faut céder à son désir. Le plaisir est essentiel à la bonne santé de l’être humain. C’est un facteur équilibrant pour la société. En revanche, le refouler représente un danger - tant pour soi même que pour l’entourage - car d’une manière ou d’une autre il se manifeste.

En cela, la plaisir n’est pas condamnable. Ce n’est pas un pêché, c’est une loi naturelle. Pour être en harmonie avec soi même il est indispensable de céder à ses pulsions et d’aller jusqu’au bout de ses fantasmes.

Les Contes Grivois témoignent également de la libération sexuelle de la femme. Elle veut avoir la même vie sexuelle que l’homme. Elle aussi veut s’épanouir dans le plaisir. Transgresser les interdits lui permet d’acquérir une identité et de ne plus être manipulée par la gent masculine. Donc, le plaisir révèle la femme tandis qu’y renoncer apporte frustrations et regrets.

Cette pièce dénonce l’hypocrisie de la société bien pensante : on s’autocensure par peur du regard des autres, ce qui nous empêche d’assouvir nos désirs. Rose décide d’agir plutôt que d’être jugée.

Dans ce projet, notre souhait a été de mettre en valeur l’évolution progressive de la femme : après ses rêves de jeune fille, le mariage supprime ses illusions. N’acceptant pas d’être trompée, elle devient sceptique en amour et s’avère davantage curieuse envers la gent masculine. Finalement elle prendra vite goût aux plaisirs interdits.

De même, le personnage de l’amie de la femme a une influence décisive dans cette transformation : les femmes ne veulent plus subir mais être maître de leur sort. Très vite, elles acquièrent assez d’expérience pour manipuler et piéger leurs petits maris.

Quant à l’homme, à mesure que son épouse se dévergonde, il régresse. Lassé de ses conquêtes, il revient vers sa femme comme un enfant redécouvrirait tout à coup son joujou préféré. Mais il doit se soumettre à ses volontés pour retourner dans le lit conjugal…

A travers ces aventures comiques (ou plaisantes), ces anecdotes piquantes (ou croustillantes), ces histoires grivoises (ou badines), Maupassant suscite le rire ou, du moins, le sourire.

Notre souci a été de mettre en évidence des situations indécentes, immorales, gaillardes, mais qui n’apparaissent pas vulgaires grâce à la finesse du discours de Maupassant.

Ses textes, placés sous le signe de la grivoiserie, de la farce et de la sensualité, sont fidèles à la tradition française. Le récit, même s’il se veut grivois, n’est point graveleux : « chargés d’érotisme souvent, les contes de Maupassant ne sont jamais pornographiques » ; ils ont un goût d’escapade.

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Nous avons créé l’association La petite vadrouille en octobre 2000. Notre envie étant de travailler avec des personnes ayant des envies et goûts communs et de choisir nous même notre distribution. De créer un projet ensemble. Notre souhait est de monter des spectacles de notre choix et de faire connaître au public de jeunes comédiens et metteurs en scène.

La compagnie La petite vadrouille a débuté avec son premier spectacle Contes Grivois d’après Guy de Maupassant qui a fait l’objet de plusieurs représentations.

D’autre part, en mai 2002, la compagnie a obtenu une subvention du Conseil Général de l’Oise afin de tourner le spectacle dans cette région : la tournée s’étend de octobre 2002 à novembre 2003. Grâce à cette subvention, le spectacle a fait l’objet d’une vingtaine de représentations supplémentaires (représentations tout public mais aussi représentations destinées aux scolaires).

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« Réjouissant : on passe une heure agréable en compagnie de quatre jeunes comédiens aussi sympathiques que talentueux. » Le Parisien

« Finement coquins, jamais vulgaires, ces Contes Grivois parlent avant tout d’amour et de plaisir. A une interprétation subtile, ils doivent d’illustrer parfaitement la phrase de Molière "Ah, qu’en termes galants ces choses-là sont dites." ». Télérama

« Ce spectacle est original, parfois osé mais jamais vulgaire. Gracieux et plein d’ardeur les jeunes comédiens rendent ces textes d’autant plus savoureux. » Pariscope

« Divertissement fort drôle…Chapeau aux grimaces, grognements, gestes coquins et regards en coin des jeunes recrues de la compagnie la petite vadrouille ! » Le Journal du Dimanche

« Un moment de franche gaieté et de savoureux libertinage. Un spectacle foutrement réussi à ne pas rater ! » Theatreonline

« Un véritable moment de délectation grivoise. Ca grimace, ça se tripote et ça se moque…Que vous soyez célibataire, marié, ou autre, cette grivoiserie appétissante vous est servie sur un plateau ! » La Théâtrothèque

« Une distribution prometteuse, l’ensemble dégage un charme certain. » Regard en coulisse

« Grimaces polissonnes, jeux à double sens : ils font sourire, rire, donnent bien du plaisir. » Le Figaro Etudiant

« Le tableau demeure d’une brûlante actualité. Sur fond de moments musicaux, aidés d’une mise en scène ludique et sensuelle, les comédiens formidablement dirigés excellent. » Garçons magazine

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Spectacle terminé depuis le dimanche 27 juin 2004

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