Commentaire

• Un hurlement d’amour

1930. Une jeune femme retourne au sanatorium pour soigner une tuberculose, en laissant à Paris son amant. Elle reçoit une lettre… et entreprend alors de revivre par le souvenir son histoire d’amour. Ce sont ses « commentaires » faits de lucidité, de tendresse et d’humour.

Par la Cie du cerisier.

• La presse

"Comment accepter la rupture, lorsqu’on aime encore ? Avec l’adaptation au théâtre de Commentaire, le bouleversant récit de Marcelle Sauvageot, Annabelle Cerezo parvient, seule, à recréer l’inquiétante atmosphère du sanatorium où la narratrice soigne une tuberculose. Dans sa chambre, elle fait face à la douleur d’être brutalement abandonnée par l’homme qu’elle aime. Souvenirs heureux, puissantes évocations, passé rêvé : Annabelle/Marcelle chemine progressivement vers l’implacable issue qu’impose l’amour fracassé, avec parfois cette suprême élégance qu’est le recours à la légèreté et à l’humour. Une performance qui prendra à la gorge quiconque a vécu la rupture. Servi par une mise en scène qui favorise l’émotion brute, mais aussi l’aspiration de l’esseulée à la liberté, Commentaire est un hurlement d’amour poussé par une voix que vous n’oublierez pas." Lionel Maugain

• Sur l'œuvre (extraits de presse)

"Si le chagrin aveugle parfois, il rend Marcelle Sauvageot extralucide. Malade, abandonnée, elle n'est jamais sentimentale. refusant de céder aux sirènes de la vengeance ou de la mesquinerie, elle écrit dans ce court texte ce que doit être l'amour. Pas de petits arrangements ni de faux-semblants, mais une lucidité partagée capable de faire naître le meilleur de chacun. Sa plume est d'une pure simplicité, son propos d'une rare exigence. Et l'on est guère étonné que Claudel, comme Paul Valéry ou Clara Malraux, ait salué ce texte comme un chef-d'œuvre." Magazine Elle

"Elle est la femme pour qui aimer est plus fort que tout, femme libérée qui se moque des opinions, veut vivre selon son coeur, s'accroche aux branches bien frêles d'une existence dont elle aurait voulu que (cet homme) fût le tronc. Pas d'aigreur ni de rancœur sourde, aucune pique pour blesser le traître. Pas de fausse honte à dire sa détresse, sa solitude. Pas d'indulgence non plus." Michèle Gazier, Télérama

"Le parfum des pivoines, la toux des tuberculeux, les intermittences du désir, mais aussi l'homme, la femme, l'amour, l'amitié, la mort, la maladie, la jalousie : on n'a pas peur des grands sujets quand on s'écrit ainsi à soi-même, sans réel souci des convenances ni des dogmes littéraires. Loin de toute préoccupation esthétisante, avide de pureté, de sincérité, Marcelle Sauvageot lance un cri grave et pur qui sonne infiniment juste. Et résonne longtemps." Olivier Le Naire, L'Express