Marcelle Sauvageot

Marcelle Sauvageot

Marcelle Sauvageot connaît l’enfance des "réfugiés de l’Est" chassés de chez eux par la Grande Guerre, sa famille échouant tour à tour à Bar-le-Duc, Troyes, Paris, Chartres. Dès l’armistice, elle est à Paris où elle prépare une agrégation de lettres. En 1926, alors qu’elle vient d’être nommée professeur de lettres au collège de garçons de Charleville, elle tombe malade et va désormais passer le plus clair de ses jours au sanatorium.

Au cours du rude hiver 1929, elle contracte une pleurésie qui aggrave brutalement son cas. En 1930, elle entre au sanatorium de Hauteville (Ain) où elle écrit le seul (et très bref) livre qu’elle va laisser. D’abord intitulé Commentaire…, c'est en fait l’autopsie d’une rupture. Après un hiver passé à la montagne, on la croit guérie. Elle s’en retourne à Paris où une nouvelle crise la terrasse.

Le petit livre de Marcelle Sauvageot, publié l'année même de sa mort, est resté longtemps introuvable malgré quelques brèves reprises en librairie. Salué par Paul Valéry, Paul Claudel, Clara Malraux, Jean Mouton, le texte n’a pourtant jamais vraiment trouvé son public.

Laissez-moi - Commentaire de Marcelle Sauvageot, Phébus, 2004

A propos de Laissez-moi :
" Claudel a vu là un chef-d’œuvre de la prose féminine, et Clara Malraux le premier texte féministe. Mais Laissez-moi échappe à la littérature. Ce texte intime est avant tout une analyse de l'amour et de la souffrance, sans égale dans sa sécheresse déchirante, sa brûlante retenue." Le Point, Christophe Mercier, 5 février 2004

"On n'a pas peur des grands sujets lorsqu'on s'écrit ainsi à soi-même, sans réel souci des convenances ni des dogmes littéraires. Loin de toute préoccupation esthétisante, avide de pureté, de sincérité, Marcelle Sauvageot lance un cri grave et pur qui sonne infiniment juste. Et résonne longtemps." Le Nouvel Observateur, Olivier Le Naire, 26 Janvier 2004

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Marcelle Sauvageot

Laissez-moi

Laurette Théâtre, Paris

du 14 janv. au 25 févr. 2022
1 heure
CONTEMPORAIN Seul(e) en scène Théâtre dramatique Terminé
  • De : Marcelle Sauvageot
  • Mise en scène : Fred Vastair
  • Avec : Maud Vincent

Une jeune femme, soignée dans un sanatorium dont elle ne reviendra peut-être pas, illumine ses journées en pensant à son amant, jusqu'au matin où elle reçoit une lettre de rupture : "Je me marie... Notre amitié demeure."

Laissez-moi

Laurette Théâtre, Paris

du 2 oct. au 20 nov. 2021
1 heure
CONTEMPORAIN Seul(e) en scène Théâtre dramatique Terminé
  • De : Marcelle Sauvageot
  • Mise en scène : Fred Vastair
  • Avec : Maud Vincent

Une jeune femme, soignée dans un sanatorium dont elle ne reviendra peut-être pas, illumine ses journées en pensant à son amant, jusqu'au matin où elle reçoit une lettre de rupture : "Je me marie... Notre amitié demeure."

Claire Chazal lit Laissez-moi

Théâtre de Paris - Salle Réjane, Paris

du 13 mars au 19 juin 2007
CONTEMPORAIN Coup de cœur Terminé
  • De : Marcelle Sauvageot
  • Avec : Claire Chazal
Une jeune femme, dans le train qui la conduit au sanatorium dont elle ne reviendra peut être pas, lit la lettre de rupture que vient de lui remettre son amant. Claire Chazal offre une belle lecture de la nouvelle bouleversante de Marcelle Sauvageot.
Commentaire

Théo Théâtre, Paris

du 5 au 23 oct. 2005
1h25
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : Marcelle Sauvageot
  • Mise en scène : Yves Bertaud
  • Avec : Annabelle Cerezo
1930. Une jeune femme retourne au sanatorium pour soigner une tuberculose, en laissant à Paris son amant. Elle reçoit une lettre… et entreprend alors de revivre par le souvenir son histoire d’amour. Ce sont ses « commentaires » faits de lucidité, de tendresse et d’humour.
Commentaire

Bouffes du Nord, Paris

du 10 mai au 4 juin 2005
CONTEMPORAIN Coup de cœur Terminé
  • De : Marcelle Sauvageot
  • Mise en scène : Laetitia Masson
  • Avec : Elsa Zylberstein
Elle espère une lettre. Elle la reçoit. Elle écrit. Commentaire ou réponse ? Elle écrit plus pour elle même que pour « lui », mais surtout, on a l’impression qu’elle écrit pour nous, sur nous. Son questionnement sur l’amour (comment, pourquoi, pour qui, à quoi bon) résonne, parce qu’il est moderne, et nous émeut d’autant plus que l’on sait que la mort, si près, attend…