- Le destin méconnu d'une artiste devenue légende
Charlie Chaplin disait : « Parmi mes amis, j’ai pu côtoyer trois génies : le professeur Einstein, Winston Churchill, et Clara Haskil. » Ce soir, veille de concert, Clara Haskil vient de faire une chute dans un escalier mécanique de la gare de Bruxelles. La pianiste, au sommet de sa gloire en 1960, voit alors la maison de son enfance dans l’incendie, à Bucarest. Elle voit son oncle qui la conduit à sept ans à Vienne puis à Paris. Elle voit les deux guerres, entend la solitude, sent la maladie, sourit à ses amis et à la musique.
Auteur, scénariste belge, prix de la Critique, prix Théâtre de la SACD, Serge Kribus convoque les œuvres de Mozart, Schumann ou Scarlatti, jouées en direct sur scène, dans un texte ciselé. Il fait entendre les voix de l’enfant, de l’artiste accomplie et de son entourage, dans un portrait poétique, une partition minutieuse.
Auteur et réalisateur entre autres de Celle que vous croyez avec Juliette Binoche, Dans les forêts de Sibérie ou L’Autre Dumas avec Gérard Depardieu, Safy Nebbou signe la mise en scène au théâtre en 2017 de Scènes de la vie conjugale de Bergman avec Raphaël Personnaz et Laetitia Casta. La comédienne lui fait part de son désir de revenir au théâtre, de s’y risquer seule. Safy Nebbou découvre les interprétations et la vie de Clara Haskil, identifie la grâce et la sensibilité extrêmes de la pianiste à l’actrice.
« L’auteur Serge Kribus relate le destin méconnu d’une artiste devenue légende. Safy Nebbou évoque ici la “dimension romanesque” de Clara Haskil, ses espoirs et ses doutes. Un spectacle formidable ! » Nathalie Simon, Figaroscope
« Disons-le d’emblée : la performance de Laetitia Casta dans Clara Haskil, prélude et fugue est époustouf lante [...] Elle révèle une magistrale dimension de comé-dienne [...] Un jeu de virtuose pour un rôle choral dans l’efficace et esthétisante mise en scène de Safy Nebbou. » Jean-Marie Galvada, Midi Libre
« Laetitia Casta ravive sur scène l’histoire de Clara Haskil, pianiste roumaine surdouée, qui ne s’émancipait de sa peur et de ses doutes qu’une fois assise devant son clavier. » Joëlle Gayot, Télérama Sortir
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