Cie Käfig - Terrain Vague

le 4 avril 2007
1h20

Cie Käfig - Terrain Vague

Danseurs de hip hop, comédiens et circassiens évoluent dans un espace ludique où tout se construit, se transforme, s’invente… Une aire de jeux où hip hop et acrobaties se succèdent.
  • Pièce pour huit danseurs et circassiens

Co-fondateur d'Accrorap, Mourad Merzouki fonde en 1996 sa propre compagnie qui prône le décalage, en détournant le langage hip hop. Käfig s'impose rapidement avec un style original, aux frontières de l'acrobatie, des arts martiaux, de la poésie et du rap.

Terrain Vague réunit danseurs hip hop et artistes issus du théâtre et du cirque qui évoluent dans un espace ludique. Un lieu laissé à l'abandon mais aussi un lieu où tout peut se construire, se transformer, s'inventer… Une aire de jeux où les saynètes s'enchaînent, les actions prennent corps au gré des divers accessoires (toboggan, balançoire, tourniquet…) à travers une vaste palette de mouvements…

Acrobaties au sol ou aériennes, virtuosité des figures, mouvements giratoires, circulation dans l'espace, sont autant de pistes que les danseurs explorent.

Avec son sens du spectacle et sa savante manière de doser performance technique et artistique, Mourad Merzouki porte le hip hop à son paroxysme.

  • La compagnie Käfig

Käfig, qui signifie la cage, en allemand et en arabe, c'est également le titre de la première pièce que le chorégraphe présente aux "Rencontres urbaines de la Villette", au cours desquelles il obtient déjà, une grande reconnaissance du public et des professionnels.

Soutenu par Guy Darmet (Directeur de la Maison de la Danse de Lyon) et Jean-Marie Bihl (Directeur du Centre Culturel Théo Argence de Saint-Priest), la compagnie crée, voyage beaucoup, s'engage sur le plan artistique, mais aussi social…

En 1997, il collabore avec Josette Baïz et la compagnie Place Blanche sur la pièce Rendez-vous, une chorégraphie aux côtés de quatre danseuses contemporaines. Mais c'est l'année 1998 qui voit l'explosion de la compagnie avec Récital , une époustouflante rencontre du hip-hop et du concerto classique qui confirme l'originalité de sa ligne artistique et qui aboutit sur une tournée mondiale de trois ans. Cette tournée est pour lui l'occasion de rencontres, d'échanges artistiques qui lui permettent d'élaborer d'autres projets, comme la création Pas à Pas avec la compagnie Sud-africaine Siwele Sonka, et Le Cabaret urbain, mis en scène pour huit comédiens et quatre danseurs.

En 2001, en réponse à une demande de la Maison de la Danse, le chorégraphe crée Dix versions. Tout en revenant à un style plus proche du "free style", la danse reste très intérieure, nerveuse mais écrite avec soin, rassemblant dans une chorégraphie tenue de bout en bout la diversité de ses origines. C'est toute l'histoire de Mourad et des autres qui éclate sur scène : l'acrobatie apprise en cachette et les arts martiaux, la poésie rap de la banlieue lyonnaise et les mouvements extraordinairement coulés, élastiques et surprenants du danseur new-yorkais Klown, qui rejoint la compagnie à la suite d'une tournée aux Etats-Unis. Là encore, succès international et une participation très remarquée au Jacob's Pillow Festival de Berkshire, aux Etats Unis.

Contacté en 2002, par Annie Sellem (La petite fabrique), il crée Le Chêne et le Roseau, Fable de la Fontaine et pièce chorégraphique destinée au jeune public, illustrant au passage son parcours de chorégraphe issu d'un mouvement émergent et malléable face à un système installé, rigide. Cette pièce lui permet aussi de rencontrer le travail d'autres chorégraphes tels Dominique Hervieu ou Dominique Boivin, sollicités pour d'autres Fables. Elle séduit le milieu professionnel et le public de 7 à 77 ans s'y retrouve.

L'année 2003 est l'année de l'Algérie en France et Mourad Merzouki retrouve Kader Attou sur un projet chorégraphique commun, Mekech Mouchkin - Y'a pas de problème. Une création qui offre à de jeunes danseurs algérois une aventure artistique et humaine inespérée, ainsi qu'un regard à partager ou à confronter sur les deux pays. Créé en mai 2003, à la Coursive, Scène nationale de la Rochelle, Mekech Mouchkin se prolonge par une tournée en France jusqu'en 2004 avec l'espoir au bout, de la mise en place d'une véritable compagnie de hip-hop à Alger. L'année 2003, c'est également l'année de la création, à la Maison de la Danse de Lyon, de Corps est graphique. A partir de la diversité d'une distribution qui s'équilibre entre filles et garçons, un univers graphique se construit.

Ces corps en construction se rencontrent dans des jeux de séduction. On se prend par la main, on s'embrasse par le biais de marionnettes qui ajoutent à la scénographie des effets visuels inédits et plein d'humour.

En 2004, Mourad Merzouki travaille aux côtés de Claudia Stavisky (directrice artistique du Théâtre des Célestins de Lyon) à la mise en scène de la pièce La Cuisine d'Arnold Wesker. Le metteur en scène et le chorégraphe unissent leurs savoir-faire pour insuffler à la représentation théâtrale un rythme virevoltant et acrobatique.

La compagnie est également sollicitée par le comédien-humoriste Marc Jolivet pour participer à son premier long métrage Concours de danse à Piriac, une histoire romancée sur fond de plage bretonne. Occasion de se pencher sur la rencontre de deux cultures : le hip hop et les danses traditionnelles bretonnes… Mourad Merzouki et David Pagliaroli, danseur de la compagnie, ont assuré la direction chorégraphique sur le tournage du téléfilm.

La compagnie Käfig accompagne deux pièces créées par deux danseurs : Dépendanse de David Pagliaroli et Phases Cachées de Kader Belmoktar.

Depuis 1996, Mourad Merzouki n'a eu de cesse de renouveler le langage du hip hop, en le provoquant, en le détournant de son sens premier afin de le porter sur scène, avec une grande diversité chorégraphique, scénographique et esthétique. La compagnie Käfig est aujourd'hui, l'une des compagnies les plus importantes du hip-hop français et s'impose par un style unique, nourri d'un esprit d'ouverture à d'autres langages chorégraphiques et artistiques. Loin de tous les stéréotypes sociaux et sans renier ses origines, la compagnie a permis au hip hop de "monter" à la conquête de publics d'origines aussi diverses que les danseurs eux-mêmes. Un travail de longue haleine qui permet au chorégraphe de revendiquer, à chaque pièce, la création d'un spectacle total, extirpant enfin le hip-hop d'une seule référence qui serait celle du social et de l'exclusion pour lui donner une véritable dimension artistique !

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Spectacle terminé depuis le mercredi 4 avril 2007

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