Chair de ma chair

Paris 18e
du 16 au 18 avril 2009
1h30

Chair de ma chair

Spectacle de marionnettes pour adultes. Chair de ma chair est adapté du récit mémoire d’une enfant de cirque qui a fui la dictature roumaine pour sillonner l’Europe. Évocation de l’enfance, souvent drôle, naïve, mélancolique, parfois tragique, où subsiste ce formidable désir de vivre.

Marionnettes pour adultes
Questions à Ilka Schönbein
La presse

  • Marionnettes pour adultes

Pourquoi l’enfant cuisait dans la Polenta d’Aglaja Veteranyi est un récit mémoire d’une enfant de cirque qui évoque tour à tour les rapports mère, enfant, douleur de la perte, solitude, frénésie, adversité, nomadisme, déracinement… Le récit est construit comme une série d’instantanés, souvenir de cette enfant qui a grandi trop vite et puise toute sa poésie au plus profond de sa mémoire, la quintessence des sentiments, la réalité émotionnelle de ces moments de vie.

Le lien entre l’univers d’Aglaja Veteranyi et celui d’Ilka Schönbein est évident, les images qui surgissent sont source d’un imaginaire proche. On voit les images, on les devine déjà à la lecture de ce texte. C’est un peu comme deux sœurs qui se retrouveraient au détour d’un récit et qui décident de mettre en commun leurs qualités d’émotion. Il y a aussi ce lien avec l’ailleurs, avec le voyage et avec l’errance. C’est aussi cette exigence de porter haut et fort une vérité et une aventure artistique avant tout humaine chargées des tours et des détours de la vie.

Aglaja Veteranyi porte en elle la magie des mots et au-delà des mots, des images qu’elle secrète et dont Ilka est dépositaire.

Inspiration d’extraits de Pourquoi l’enfant cuisait dans la Polenta d’Aglaja Veteranyi aux Editions d’en Bas, l’Esprit des Péninsules, 2004, Theater Meschugge.
Collaboration artistique Mary Sharp et Britta Arste

mère couche enfant
mère embrasse enfant
mère éteint lumière
enfant ne couche pas ses yeux
mère ferme porte
mère quitte maison
mère oublie enfant
la maison de l’enfant meurt de faim
Aglaja Veteranyi

" Un dialogue en solo entre moi et l’enfant que je fus. "
Ilka Schönbein

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  • Questions à Ilka Schönbein

Qu’est ce qui a retenu votre attention dans la lecture du livre.

C’est le ton d’un enfant et la sagesse d’une femme mûre qui se marient dans le langage de ce livre et l’humour noir qui résulte de ce décalage. Ce sont aussi les images très corporelles qui m’ont attiré. « L’âme de ta mère est comme un ongle incarné disait ma tante. Mais elle a un coeur de miel. Si elle ne buvait pas autant, elle pourrait servir de pommade pour les plaies ».

Pouvez-vous préciser les relations mère fille dans le spectacle. Le titre « Chair de ma chair » est plutôt cannibale qu’affectueux dans ce contexte...

Ce n’est pas par hasard que j’ai choisi dans une scène l’araignée comme image pour la mère. Cette mère aime sa fille jusqu’au point de la manger. « Ma fille c’est ma vie. Si mon enfant m’abandonne, je meurs. » Elle n’a jamais compris que la vérité de cet amour c’est de laisser la liberté à l’enfant pour que puisse évoluer sa propre personnalité. Et la fille se rend compte « Ma mère entre et sort en moi, j’ai l’air d’être une photo de ma mère, j’ai l’air sans moi ».

Comment s’est faite la rencontre avec le texte d’Aglaja Veteranyi ? La décision de lui donner une transcription scénique a-t-elle été prise immédiatement, ou s’est-elle imposée lentement. Quelles ont été les étapes de la création de Chair de ma Chair : Mise en place des masques et des décors, collaborateurs...

Lentement et j’ai longtemps hésité parce que j’ai senti que cela serait un projet qui me dévorait, j’ai commencé par construire les marionnettes des parents, puis celles de l’enfant qui nait et cela a demandé de plus en plus d’espace et les parents ont presque disparu. A la fois j’ai lu, relu et relu le texte, pour me remplir à ce point que les marionnettes puissent voir le texte devant un miroir. Je n’ai pas fait le choix du texte au bureau ! Ceux sont les marionnettes qui on choisi, chacun son propre passage. Ensuite j’ai travaillé la dramaturgie avec l’aide de Mary Sharp. Puis, nous avons pensé à Nathalie Pagnac comme traductrice avec qui j’avais déjà travaillé dans Voyage d’hiver, bien sûr ce fut un long processus pour atteindre la version présente au niveau du texte qui se déroule maintenant en trois langues. Après la première et un mois de représentations au Grand Parquet à Paris, nous avons ajouté une troisième marionnettiste, qui fait une introduction pour le public, quelques interventions italiennes pendant le spectacle. Elle cuisine également la polenta sur scène pour la fin du spectacle. Pour moi avec cette troisième marionnettiste, nous avons quitté l’intimité d’un Duo et nous sommes entrés plus dans un espace forain, celui du cirque, celui de l’ambiance du livre et de l’origine du texte. Est-ce que cela sera la dernière version de ce spectacle ? Je ne le sais pas encore.

Ilka Schönbein et Laurence Carducci, journaliste

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  • La presse

« Une diablesse avertie qui use et abuse de ses maléfices avec brio. » Véronique Hotte - La Terrasse

« La présence inouïe d’Ilka Schönbein qui engage tout son être pour nous atteindre avec son corps et ses objets… la marionnette, maître secret de l’acteur, rêve de théâtre… » Nicolas Roméas – directeur de la revue Cassandre – Editorial pour Les Champs de la Marionnette

« Ilka Schönbein est une artiste étonnante, penchant vers la féerie, dont l’univers est visuel et le langage multiple. Elle n’est pas marionnettiste, elle est une marionnette vivante. » Pariscope

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Sélection d’avis du public

RE: Chair de ma chair Le 11 janvier 2008 à 17h23

Commentaire fait le 29/10/2006 : J''ai vu en octobre 2006 "la chair de ma chair" au théâtre du grand parquet, un duo d''une intensité époustouflante. Le jeu d''Ilka Schönbein m''a transportée dans une telle violence que je n''ai pu le supporter que grâce à la synchronisation magique de Nathalie Pagnac. Une synchronisation sur la voix, sa tonalité, son rythme, son rôle. Une synchronisation sur les mimiques, les sourires, les gestes. Une synchronisation salutaire sur la vie plus forte que la mort. Remarquable.

Chair de ma chair Le 29 décembre 2007 à 16h04

Un spectacle plein d'émotions, à voir absolument!!! Récit mémorique d'une enfant de cirque qui évoque tour à tour les rapports mère, enfant, douleur de la perte, solitude, frénésie, adversité, nomadismen déracinement... Souvenir de cette enfant qui a grandit trop vite et puise toute sa poésie au plus profond de sa mémoire, la quintessence des sentiments, la réalité émotionnelle de ces moments de vie. Magie des mots et au-delà des mots, images secrètes et sublimes.

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RE: Chair de ma chair Le 11 janvier 2008 à 17h23

Commentaire fait le 29/10/2006 : J''ai vu en octobre 2006 "la chair de ma chair" au théâtre du grand parquet, un duo d''une intensité époustouflante. Le jeu d''Ilka Schönbein m''a transportée dans une telle violence que je n''ai pu le supporter que grâce à la synchronisation magique de Nathalie Pagnac. Une synchronisation sur la voix, sa tonalité, son rythme, son rôle. Une synchronisation sur les mimiques, les sourires, les gestes. Une synchronisation salutaire sur la vie plus forte que la mort. Remarquable.

Chair de ma chair Le 29 décembre 2007 à 16h04

Un spectacle plein d'émotions, à voir absolument!!! Récit mémorique d'une enfant de cirque qui évoque tour à tour les rapports mère, enfant, douleur de la perte, solitude, frénésie, adversité, nomadismen déracinement... Souvenir de cette enfant qui a grandit trop vite et puise toute sa poésie au plus profond de sa mémoire, la quintessence des sentiments, la réalité émotionnelle de ces moments de vie. Magie des mots et au-delà des mots, images secrètes et sublimes.

Informations pratiques

Grand Parquet

35 rue d'Aubervilliers 75018 Paris

Bar Chapiteau Gare du Nord
  • Métro : Stalingrad à 237 m
  • Bus : Chapelle - Caillié à 173 m, Château Landon à 233 m, Place de la Chapelle à 255 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Grand Parquet
35 rue d'Aubervilliers 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 18 avril 2009

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