
Le temps a passé mais n’a pas effacé cette histoire d’amour passionnée !
Alceste et Célimène se sont aimés éperdument. Vingt ans après leur séparation, l’atrabilaire amoureux devenu cardinal se rend chez son ancienne amante, mère de quatre enfants, pour l’avertir qu’un danger la menace. Mais est-ce la véritable raison de sa venue ? Pourquoi ce prélat au pouvoir considérable n’a-t-il pas attendu le consentement de cette femme mariée avant de lui rendre visite ?
Écrite en alexandrins, la suite du Misanthrope de Molière imaginée par Jacques Rampal est un huis clos passionné où les menaces succèdent aux non-dits. Jusqu’à ce que la vérité éclate enfin, brûlante…
« Une totale et incontestable réussite. Les alexandrins coulent de façon on ne peut plus naturelle. » De la Cour au Jardin
« Une pépite théâtrale. À voir absolument ! » L'autre scène
« Une troublante confrontation et un réjouissant spectacle. » Le Figaro Magazine
« Brûlant d’actualité. » Culture Blog SNES
On se laisse porter par ce beau texte, fluide et en même temps qui aborde des thèmes d’aujourd’hui. Des acteurs très justes. On regrette finalement que ce soit si court.
J’ai retrouvé avec plaisir la joie des alexandrins qui coulent de source dans l’expression des acteurs. Cette comédienne a un jeu désarmant de naturel et de subtilité(s) bien qu’enchâssé dans ces vers contraints. Elle sait communiquer toute une palette d’émotions face à un Alceste brutal, vociférant comme disait un autre critique, mais n’est-ce pas le propre de toute radicalité que cette violence?
Après la version excellente, vu au Théâtre la Croisée de Belleville avec une Violette ERhart Impériale et un Cardinal remarquable, cette proposition du Lucernaire n'a pas su m'emporter, hormis le texte servi par une Célimène honorable, mais desservi par un cardinal "hystérique", vociférant… Le contraste entre elle et lui était déstabilisant et cela nuit à la pièce dans son ensemble.
Bonne interprétation des acteurs, mais il s'agit d'une version très écourtée par rapport au texte d'origine.
Pour 5 Notes
On se laisse porter par ce beau texte, fluide et en même temps qui aborde des thèmes d’aujourd’hui. Des acteurs très justes. On regrette finalement que ce soit si court.
J’ai retrouvé avec plaisir la joie des alexandrins qui coulent de source dans l’expression des acteurs. Cette comédienne a un jeu désarmant de naturel et de subtilité(s) bien qu’enchâssé dans ces vers contraints. Elle sait communiquer toute une palette d’émotions face à un Alceste brutal, vociférant comme disait un autre critique, mais n’est-ce pas le propre de toute radicalité que cette violence?
J'ai vu cette pièce 3 fois - il y a 20 ans aux Mathurins - ainsi qu'à la petite croisée des chemins ainsi que cette présentation. Ce ressenti ne m'a pas entièrement convaincu, le trouvant trop abrupte et froid - il est vrai que le défi était difficile à relever.
Après la version excellente, vu au Théâtre la Croisée de Belleville avec une Violette ERhart Impériale et un Cardinal remarquable, cette proposition du Lucernaire n'a pas su m'emporter, hormis le texte servi par une Célimène honorable, mais desservi par un cardinal "hystérique", vociférant… Le contraste entre elle et lui était déstabilisant et cela nuit à la pièce dans son ensemble.
Bonne interprétation des acteurs, mais il s'agit d'une version très écourtée par rapport au texte d'origine.
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris