Carte blanche à Simon Bensa

Simon Bensa, au timbre rappelant étrangement celui de Barbara, au piano swinguant et au verbe caustique rappelent le Gainsbourg des années 60, invite quatre talents bien actuels de la scène parisienne à partager les 5 soirées pour lesquels le Lucernaire lui a donné carte blanche. Au menu : David lafore, sa poésie désabusée et son humour ravageur, Manu Lods, ses textes ciselés à resonance poéticosociale, Pascal Péroteau, sa contrebasse percutante, ses textes joueurs et turbulents comme des enfants, et Pauline Paris, sa voix généreuse et son univers personnel, sincère et émouvant.

David Lafore

Homme de scène, Lafore se débarrasse des clichés du chanteur pour révéler ses ambitions d'un stand-up trans genre, où rock, théâtre et absurdités se fondent en un seul homme (Par Vanessa Fara pour La Terrasse).

Pascal Péroteau

Chansons «quelle mouche t'a piquée», chansons « pourquoi t'es pas resté, » chansons « où est la ligne d'horizon dans la cale d'un navire », chansons des tranchées, de music hall, chanson du fond d'étang (ah ah ah).

Pauline Paris

D'aucuns parlent de " la Fréhel du XXIème siècle " d'autres d'un heureux mélange de Piaf et de Catherine Ringer ; (…) L'ensemble vous donne un univers qui évoque celui de la rue, celui d'antan tout en s'inscrivant dans une mouvance très actuelle.

Manu Lods

Manu Lods porte une casquette à carreaux genre Front populaire, il a les yeux ronds, aigus, le sourcil revolver, le regard charbonnier, les textes ciselés et incisifs. Un peu provocateur... Poétique, réaliste et profondément social, à la manière de Tati, de Doisneau, de Renoir...