C'est la guerre

Paris 19e
du 24 janvier au 2 février 2005

C'est la guerre

Une langue nette, précise, sans fioriture, pour dire ce que Louis Calaferte a vu, entendu, souvent sans comprendre, entre 11 et 14 ans, de cette guerre subie par de petites gens : leurs petites ou grandes lâchetés, l’héroïsme discret, la complexité de la nature humaine. La création musicale contemporaine soutient le texte dans son émotion première.

Un spectacle musical
Le projet
Notes d'intentions
L'écriture musicale
Notes de mise en scène
L'adaptation scénique

La seconde guerre mondiale, racontée par Louis Calaferte lui même alors jeune adolescent, dans une langue nette, précise, et sans fioriture, pour dire ce qu’il a vu, entendu, souvent sans comprendre, de cette guerre subie par de petites gens : leurs petites ou grandes lâchetés, l’héroïsme discret, la complexité de la nature humaine.

Accompagnées de leur accordéon et de leur contrebasse, deux musiciennes et un comédien, donnent à ce spectacle une forme de théâtre musical où s’allient récit et musique originale. Une création théâtrale et musicale contemporaine qui soutient le texte dans son émotion première.

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Un comédien, deux musiciennes.
Forme de théâtre musical alliant un récit et une musique originale, soit dans une alternance soit dans une complémentarité, où les musiciennes peuvent devenir actrices, le comédien chanteur, tous trois dépassant leur spécificité, travaillent une matière sonore et visuelle pour servir une écriture et un propos.

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Marc Wyseur travaille en relation étroite avec M. Buirette et H. Labarrière sur l'adaptation du texte.
Comédien, metteur en scène et concepteur de spectacle, il privilégie depuis quelques années le théâtre musical. Le choix de C'est la guerre s'est fait compte tenu de la qualité de l'écriture de Calaferte, sa théâtralité et sa musicalité.

La forme du récit, parole directe d'un enfant de 11ans, quotidienne et très vivante, pleine d'images et de courts dialogues, mettant en scène toute une série de personnages, offre des rythmiques différentes et contrastées. Cette parole extrêmement construite et musicale donne une vraie matière d'interprétation à des comédiens ; par son contenu elle nous interroge directement sur notre présent où les guerres, la cruauté, le racisme, la barbarie sévissent toujours...

L'adaptation respectera la chronologie du texte, elle s'attachera aux interrogations de l'enfant sur la guerre, son regard sur les mouvements de foule de la seconde guerre mondiale (l'exode, l'arrivée des allemands, la libération) et sur les comportements et réactions des Français sous l'occupation (l'antisémitisme, le marché noir, la milice, le pétainisme, les règlements de comptes).

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Hélène Labarrière et Michèle Buirette, toutes deux compositeurs travaillent ensemble sur l'écriture de ce projet.
Hélène Labarrière, contrebassiste de jazz contemporain mêle l'écriture et l'improvisation. Elle propose un univers varié où jazz et musique actuelle et contemporaine sont intimement liés. Sa recherche de sons, faite de pizzicato et de bruitages sonores divers rencontre le lyrisme de l'archet.

Michèle Buirette, accordéoniste, propose un travail plus mélodique et harmonique en lien avec son parcours d'écriture de chansons contemporaines. Au gré de ses multiples rencontres avec des auteurs contemporains elle a également développé sa propre écriture liée au texte.

Leur association, déjà expérimentée dans une première création autour d'un texte de Philippe Raulet, enrichit leur propre vocabulaire musical. Elles proposent donc pour cette nouvelle création une musique contemporaine pour accordéon, contrebasse et voix ; musique en lien direct avec le texte, introduisant soit des ruptures de sens, des contrepoints, soit le soutenant dans son émotion première.
Elles pourront également s'inspirer de chansons et de styles musicaux d'aujourd'hui (ethniques, jazz...) favorisant ainsi l'universalité du propos de Calaferte.

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Un enfant m'a demandé : " c'est contagieux, la guerre ? "
En imaginant la mise en scène du livre de Calaferte, j'ai rêvé d'un espèce de bouée ou phare échoué au milieu du plateau. L'homme grimpait jusqu'au sommet. Les femmes restaient en dessous. Un rideau mobile, dressé sur une paroi devant elles, permet leur disparition totale ou partiale. Elles trimballent leurs instruments d'un coin de l'espace à un autre mais ne peuvent jouer que sur leur plate-forme. Mais ceci n'est qu'un rêve.

Joey Köhnke a servi de critique et d'oeil extérieur pour le trio lors de la création de Dormez-vous écrit par Philippe Raulet.

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Le titre du récit de Calaferte est à la fois déclaration, constat, tocsin et clin d'oeil ironique. C'est la guerre, avec un tel propos de langage nous sommes dans l'ici et maintenant. Mais quel est ce temps présent ?

Nous le traitons avec onirisme pour mieux saisir son ubiquité. Alors, que le texte est définitivement enraciné dans les années guerre 39-45, nous ouvrons une boite de pandore : La guerre est là aujourd'hui; métamorphosée en un monstre de l'actualité à plusieurs têtes.

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Atelier du Plateau
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Spectacle terminé depuis le mercredi 2 février 2005

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