Avec Autóctonos II, Ayelen Parolin teste la force d’inclusion/exclusion du « faire groupe », suivant le staccato obsédant d’une musique interprétée live par Lea Petra. À la faveur d’une confrontation entre productivité et spiritualité, l’énergie d’Autóctonos II déploie un rapport quasi-chamanique au mouvement prenant l’ascendant sur les formes géométriques.
Avec Autóctonos II, Ayelen Parolin propose un quintet entre modernité et traditions qui interroge le « faire groupe ». À la théâtralité baroque de la première version créée quelques mois auparavant succède le minimalisme épuré d’Autóctonos II. Construite à partir du motif du cercle - qui est censé (ré-)unir - cette nouvelle proposition s’appuie sur une mise en ordre de gestes et mouvements saccadés suivant une cadence effrénée imposée par une société mécanisée, codifiée et uniformisée.
À la faveur d’une confrontation entre productivité et spiritualité, l’énergie d’Autóctonos II déploie progressivement un rapport quasi-chamanique au mouvement prenant l’ascendant sur des formes géométriques et des symboles mathématiques. Laissant transpirer les fêlures d’un système a priori cohérent, les cinq interprètes testent alors la force d’inclusion/exclusion du groupe suivant le staccato crescendo et obsédant d’une musique composée et jouée live par Lea Petra. »
La presse
« Une pianiste et quatre danseurs conjuguent leurs énergies dans un feu d'artifice de mouvements d'ensemble. » Rosita Boisseau, Telerama.fr
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