Au nom du père du fils et de J.M. Weston

Paris 20e
du 17 novembre au 4 décembre 2015
1h25

Au nom du père du fils et de J.M. Weston

Julien Mabiala Bissila joue du symbole et aborde l’Histoire par le petit côté de la talonnette, par le dérisoire, comme pour mieux exorciser les douleurs, conjurer le sort, vaincre les terreurs.
Criss et Cross, deux frères, rescapés d’une guerre, retournent sur les lieux qu’ils avaient dû fuir, en quête de souvenirs et des traces de l’avant. Ils reviennent aussi chercher une paire de chaussures. Pas n’importe quelle chaussure à la petite semelle, non, la reine des chaussures. Celle que l’on exhibe fièrement les soirs de fête, les soirs de frime : la Weston !
  • Un hymne à la vie

Criss et Cross, deux frères, rescapés d’une guerre, retournent sur les lieux qu’ils avaient dû fuir, en quête de souvenirs et des traces de l’avant. Ils reviennent aussi chercher une paire de chaussures. Pas n’importe quelle chaussure à la petite semelle, non, la reine des chaussures. Celle que l’on exhibe fièrement les soirs de fête, les soirs de frime : la Weston !

A cette quête de l’objet précieux abandonné répond celle, plus absolue, de la mémoire : celle d’une famille qui a vécu l’indicible, celle d’une ville meurtrie, celle d’un pays ravagé par la folie des hommes.

Au pays de la SAPE où le paraître est roi, Julien Mabiala Bissila joue du symbole et aborde l’Histoire par le petit côté de la talonnette, par le dérisoire, comme pour mieux exorciser les douleurs, conjurer le sort, vaincre les terreurs.

Dans ce texte, le dramaturge congolais cultive le cocasse, taquine l’absurde et nous livre une pièce, tout à la fois grave et burlesque, qui contourne les clichés autant qu’elle surprend par son verbe. Du cousu congolais, avec jeux de mots mitraillés au rythme d’une écriture vertigineuse et jubilatoire.

Au nom du père et du fils et de J.M. Weston, une prière païenne et « dandy », un hymne à la vie avec la force de frappe des éclats… de rire.

  • La presse

« Mais ce qui est intact, c’est l’intarissable énergie de vivre, qu’elle prenne les couleurs flamboyantes de la SAPE lors de défilés impayables, ou qu’elle s’empare du langage pour mitrailler les horreurs de la guerre et réinsuffler du courage et de la résistance avec les armes de l’humour et de l’insolence. » Fabienne Anvers, Les inrocks, 20 novembre 2015

« Un texte à l'humour bagarreur sur la guerre, passant du jeu de mots léger à l'absurde avec une bonne dose d'humour noir et un solide sens de la formule. » Mathieu Perez, Le Canard enchaîné

«  Point de poncifs lacrymaux et moralisateurs dans la prose alerte, drôle et poignante de Julien Mabiala Bissila, mais la vie telle qu'en elle-même, avec ses contradictions et sa pudeur. Les trois comédiens, magnifiques de justesse, tiennent l'équilibre entre la sincérité et la virevolte hautaine d'une souffrance drapée dans l'élégance de la tenue. » Catherine Robert, La Terrasse

« Omniprésente, la parole insuffle un rythme proche de la réanimation cardiaque. Tel un bouche-à-bouche, les comédiens se lancent et s'arrachent les répliques. On a l'impression d'assister en direct à l'éveil du texte. » Annabelle Hanesse, Mouvement

« Trio généreux, investi, sincère, surprenant, truculent. Acteurs aux caractères bien trempés, à la présence évidente. Humour noir, jeux de mots parfois cruels et dérision culottée habilement délivrés. » Thomas Baudeau, Fous de théâtre

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Spectacle terminé depuis le vendredi 4 décembre 2015

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