Anna et Nina

Paris 20e
du 27 octobre au 2 décembre 2006
1H30

Anna et Nina

Quand Nina revient dans le cirque de son enfance qu’elle avait fui avec le fiancé de sa soeur, Noël ranime de vieux fantômes de famille : une soeur jalouse et aimante, un frère fragile et euphorique, une mère folle et attachante. A travers l'imagination de Nina, le drame apparaît déformé : une comédie grave, drôle et en musique ! Mais jusqu'où peut-on fuir la réalité ?

"La vie est une question, une question permanente".

Comédie tragique en 4 actes
La mise en scène
La presse

  • Comédie tragique en 4 actes

Huis clos familial, quelques jours avant Noël. Après trois ans d'absence, Nina revient dans le cirque de son enfance qu’elle avait fui avec le fiancé de sa soeur. Elle y retrouve Anna, sa soeur, son frère, ancien clown, et sa mère, ancienne funambule. Son retour à la période de Noël ranime de vieux fantômes de famille. Ceux d'une soeur jalouse et aimante, d'un frère fragile et euphorique, et d'une mère folle et attachante qui refuse de sortir de sa chambre.

À travers les deux personnages imaginaires présents dans l’esprit de Nina, les tensions, les drames et les conflits apparaissent déformés : une comédie grave, drôle et en musique ! Mais jusqu'où peut-on fuir la réalité ?

Le projet Anna et Nina a été proposé en juin 2004 au Cours Florent. L’accueil chaleureux qui lui a été réservé a permis à la pièce de recevoir le "Prix Paris Jeunes Talents" et d’être sélectionnée au Festival de la Création Théâtrale, à Saint-Mandé.

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  • La mise en scène

Anna et Nina est une pièce à effet de tiroir et de miroir. Elle parle de l'intime de chacun, de nos rapports avec la famille, la vie et le passé. Elle évoque un certain intérieur que nous connaissons, un lieu où nous avons vécu, un lieu qui a du vécu, un lieu qui est resté dans le passé, ce lieu que nous avons quitté, qui n'a pas changé, pas évolué, ceux qui y sont restés, comme le personnage de La Mère, éternelle gardienne du passé qui empêche toute évolution.

Avec Fred Conrié, scénographe formé au TNS, nous avons travaillé sur une scénographie épurée. Toute la mise en scène s'articule autour d'un cube aux arêtes dorées, qui est fixe, puis qui tourne, change de face et se déplace au fur et à mesure de l'action. Le décor bouge, se forme et se transforme. Un rideau tiré devient alors un mur, puis une fenêtre, puis un écran pour des ombres chinoises, puis disparaît dans le cube. À chaque face correspond une matière propre (plastique, rideau, velours, ambiance cabaret...).

Le reste du décor est tout aussi sobre. Un simple fauteuil à jardin (au lointain) pour l'espace de La Mère représente la chambre d'où elle refuse de sortir et dans laquelle elle tend vers la folie. Quelques accessoires farfelus y apparaissent et s'étalent au fur et à mesure. Puis à cour, une table et trois chaises pour le lieu de vie dans le cirque. C'est autour de cette table que se fête Noël, mais aussi que les conflits éclatent entre les trois frères et soeurs.

Le cube tourne autour de cette table, donnant ainsi le ton, la couleur et l'angle de vue. Puis, il se déplace vers l'espace de La Mère de la même manière. Chaque personnage de cette famille du cirque se retrouve donc dans une cage. Est-ce une cage à lions ? Est-ce une prison ? S’agit-il de cette cage symbolique dans laquelle nous sommes tous enfermés ? Ou bien celle que l'on nous a donnée à la naissance et qui ne nous lâche jamais ? Les deux personnages imaginaires sont les seuls qui circulent librement à l'extérieur et à l'intérieur du cube, apparaissant parfois par une trappe.

Ainsi, avec sobriété, le texte est mis en valeur et entendu, le jeu des comédiens également. Libre au spectateur de rêver, d'entendre et d'imaginer qu'un bout de tissu est une guirlande de Noël, un miroir, ou un tiroir...

Nathalie Colladon

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  • La presse

"Première pièce réussie de Nathalie Colladon, auteur et metteur en scène, où une famille désunie habite un cirque désenchanté, mais plein de charme du théâtre (...) Le cirque mélancolique devient alors music-hall enjoué, et la pièce entière célèbre la distance du théâtre capable de regarder de haut, ou peut-être simplement différemment, les sujets graves, capable aussi de jouer du réel. (...) Bravo à toute l’équipe des comédiens, qui mène tambour battant cette ronde désabusée, à la fois drôle et tragique, pétrie de tendresse et d’agressivité, au cœur d’un intime familial plombé par les conflits et de trop longues absences. Une jeune troupe à suivre… " Agnès Santi, La Terrasse, novembre 2006

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Sélection d’avis du public

Qui suis-je ? Ou vais-je ? Le 19 novembre 2006 à 22h54

Les acteurs jouent très bien, les textes sont travaillés et le huit clos voulu est bien mis en scène. La gymnastique du décor est bien pensée, les personnages imaginaires apportent une touche de folie tandis que la vie n'est qu'une suite de questions ...

Anna et Nina Le 4 novembre 2006 à 14h25

J'habite à côté du théâtre, et je vais souvent au théâtre par le biais des sites internet, mais là par hasard en voyant sur l'affiche que Laurent Terzieff (mon acteur préféré) donnait sa voix à la pièce qui jouait à côté de chez moi, je me suis dis pourquoi pas? Quelle surprise, je suis sortie complètement bouleversée par la beauté du texte, j'ai adoré, bravo à tous les comédiens. C'est une pièce pleine de poésie et de cruauté, de vérité et d'humour, en tout cas c'est mon avis. BRAVO et MERCI. Marie

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Qui suis-je ? Ou vais-je ? Le 19 novembre 2006 à 22h54

Les acteurs jouent très bien, les textes sont travaillés et le huit clos voulu est bien mis en scène. La gymnastique du décor est bien pensée, les personnages imaginaires apportent une touche de folie tandis que la vie n'est qu'une suite de questions ...

Anna et Nina Le 4 novembre 2006 à 14h25

J'habite à côté du théâtre, et je vais souvent au théâtre par le biais des sites internet, mais là par hasard en voyant sur l'affiche que Laurent Terzieff (mon acteur préféré) donnait sa voix à la pièce qui jouait à côté de chez moi, je me suis dis pourquoi pas? Quelle surprise, je suis sortie complètement bouleversée par la beauté du texte, j'ai adoré, bravo à tous les comédiens. C'est une pièce pleine de poésie et de cruauté, de vérité et d'humour, en tout cas c'est mon avis. BRAVO et MERCI. Marie

Informations pratiques

Ménilmontant

15, rue du Retrait 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Gambetta Ménilmontant
  • Bus : Villiers de l'Isle-Adam à 127 m, Pyrénées - Ménilmontant à 149 m, Martin Nadaud à 382 m, Ménilmontant - Pelleport à 387 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Ménilmontant
15, rue du Retrait 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 2 décembre 2006

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